Investing.com - Les options sur l'or ont subi la semaine passée leurs pires pertes hebdomadaires de l'année, les craintes découlant des incertitudes politiques grecques encourageant le dollar U.S. sur fond de vague de reventes techniques.
Sur la section Comex de la bourse aux matières premières de New York, les contrats sur l'or à échéance pour juin se sont échangés à 1 579.25 USD de l'once à la clôture des échanges de vendredi.
Ils avaient touché le fond ce jour-là à 1 573.75 USD, leur pire cours depuis le 3 janvier, mais ils ont finalement fondu de 3.66%, connaissant leur pire débâcle depuis la semaine du 18 décembre, où ils s'étaient effondrés de près de 7%.
Ils avaient des chances de trouver du soutien à court terme à 1 566.15 USD, leur plancher du 3 janvier, et de rencontrer de la résistance à 1 639.05, leur plafond du 8 mai.
Ils continuaient à refléter les mouvements du marché des changes, suivant la monnaie unique à la trace, restant davantage sensibles à l'évolution de la parité euro/dollar qu'à l'augmentation de la frilosité, qui est habituellement le moteur de son ascension.
La monnaie unique s'est en effet retrouvée vendredi dans une ornière de trois mois et demi face au dollar U.S. en raison de l'attente grandissante de nouvelles élections, qui semblent inévitables, pour la Grèce, dans l'angoisse d'une sortie possible de la zone euro.
Alexis Tsipras, chef du parti Syriza, le plus gros opposant au plan de secours, a donc réfusé ce jour-là une alliance avec les socialistes et les conservateurs, faisant ainsi douter de la capacité nationale à remplir les termes du contrat de sauvetage à hauteur de 130 milliards d'euros.
L'agence de notation Fitch Ratings a alors averti qu'elle placerait ses appréciations de tous les membres de la zone euro sous surveillance en vue d'une dégradation possible, au cas où la nation hellène devait quitter le bloc euro en raison de sa crise actuelle.
Les rumeurs concernant la santé du système bancaire de l'Espagne et la capacité de son gouvernement à réduire un des plus gros déficits de la réggion allaient également bon train, assombrissant ainsi l'atmosphère.
Bien que les périodes d'incertitudes économiques stimulent généralement l'attrait de l'or en tant que valeur sûre, la crise de la dette de la zone euro n'a guère eu d'influence positive sur lui au cours des derniers mois.
L'affaiblissement de l'euro et la vigueur de la monnaie des Etats-Unis lui ayant plutôt nui, l'indice dollar, reflétant les performances du billet vert par rapport à un panier constitué de six de ses principaux rivaux, se situant à 80.42, sa valeur la plus élevée depuis le 16 mars.
Les faibles chiffres de l'inflation des Etats-Unis et de la Chine ont également mis à mal son attractivité en tant qu'investissement alternatif.
Le département détat au travail américain a déclaré vendredi que les coûts de production avaient reculé de 0.2% en avril, constituant ainsi leur repli le plus notable depuis octobre.
Les prix au ddétail chinois n'ont quand eux pris que 3.4%, contre 3.6% le mois précédent, restant au-dessous des objectifs annuels gouvernementaux pour le troisième mois d'affilée.
Le moral n'a pas été stimulé par l'annonce faite dans la soirée de jeudi par JP Morgan-Chase selon laquelle ses résultats du second trimestre seraient mis à mal par 2 milliards d'USD de pertes.
Celles-ci découlent de trasactions effectuées par son principal bureau d'investissement, ayant établi des positions importantes sur des échanges de défaillances de crédit.
Certains faisaient l'hypothèse que les fortes pertes enregistrées par les actions et les matières premières avaient probablement encouragé les liquidations aurifères, les investisseurs se trouvant forcés de le vendre afin de compenser leurs pertes subies ailleurs.
Le Crédit Suisse a pour sa part déclaré dans un article que les prix pourraient continuer à plonger si les gestionnaire de capitaux devaient compenser leurs portefeuilles d'actifs risqués avec d'autres plus sûrs dans la crainte d'une aggravation de la situation financière européenne.
Les cours s'étaient effondrés de 18% en octobre 2008, le chaos sur les marchés financiers planétaires ayant entraîné l'écroulement des marchés boursiers et des matières premières dans le monde entier, entraînant un rebond de 23% au cours des deux mois suivants.
La pression sur les prix de cette semaine s'était accentuée suite au passage sous des niveaux de support technique cruciaux, déclenchant des ordres de vente supplémentaires et des signaux graphiques dénotant une tendance baissière.
Les opérateurs techniques estiment que le prochain seuil de soutien pour le métal précieux se situera à 1 550 USD, ayant plongé mardi sous celui des 1 600 USD, qui était le plus bas niveau rencontré par ses évolutions depuis début avril.
Les futures sur l'argent pour juillet ont par ailleurs dégringolé de 4.21% pour sombrer à 28.88 USD de l'once, leur pire niveau en quatre mois.
Celles sur le cuivre à échéance identique ont dérapé de 1.3% pour se retrouver à 3.62 USD la livre dans le même temps.
Ces dernières ont perdu du terrain après des résultats économiques d'avril décevants de la part de la Chine, venant consolider l'hypothèse d'une perte de vitesse qui s'aggraverait.
La production industrielle nationale a réalisé en avril sa plus faible croissance annuelle depuis 2009, avec seulement 9.3%, tandis que les ventes au détail ne prenaient que 14.1% sur une période identique, au lieu des 15.1% préalablement avancés et des 15.2% constatés en mars.
Le pays demeurait, avec près de 40% de la demande planétaire, le premier consommateur mondial l'année passée.
Une aggravation de la perte de vitesse de la deuxième économie du globe mettrait à mal une expansion économique mondiale déjà malmenée par les mesures de rigueur imposées à l'Europe.
Le métal rouge est fortement dépendant des perspectives de croissance, en raison de son utilisation dans beaucoup d'industries, servant d'ailleurs de sémaphore de l'état du secteur secondaire mondial.
Tous les yeux seront braqués la semaine prochaine sur l'évolution de la situation grecque, ainsi que sur les premières discussions entre la chancelière allemande Angela Merkel et François Hollande, président français nouvellement élu, dans la crainte que l'accent mis par ce dernier sur la croissance au détriment des mesures de rigueur dans la lutte contre la crise de la dette de la zone euro ne déclenche des tensions avec le voisin d'outre-Rhin.
Les autorités américaines communiqueront pour leur part leurs chiffres des ventes au détail et de l'inflation, tandis que la Réserve Fédérale publiera le compte-rendu de sa réunion d'orientation politique du mois.
Les acteurs du marché aurifère surveilleront de près les résultats du second trimestre afin de tenter d'y glaner des indices qui pourraient préfigurer une nouvelle série d'assouplissements monétaires de la part de la Réserve Fédérale, qui pourrait mettre à mal l'étalon américain et redonner un coup de fouet à l'or.
Goldman Sachs, une des banques les plus influentes de Wall Street, a pour sa part confirmé la semaine dernière compter sur une remontée des cours malgré leur piètres performances de ces derniers temps.
Elle a déclaré toujours prévoir une rebond en cours d'année, qui le mènerait à 1 840 dans les six mois, la banque centrale américaine devant entamer en juin une troisième série d'injections de capitaux.
Sur la section Comex de la bourse aux matières premières de New York, les contrats sur l'or à échéance pour juin se sont échangés à 1 579.25 USD de l'once à la clôture des échanges de vendredi.
Ils avaient touché le fond ce jour-là à 1 573.75 USD, leur pire cours depuis le 3 janvier, mais ils ont finalement fondu de 3.66%, connaissant leur pire débâcle depuis la semaine du 18 décembre, où ils s'étaient effondrés de près de 7%.
Ils avaient des chances de trouver du soutien à court terme à 1 566.15 USD, leur plancher du 3 janvier, et de rencontrer de la résistance à 1 639.05, leur plafond du 8 mai.
Ils continuaient à refléter les mouvements du marché des changes, suivant la monnaie unique à la trace, restant davantage sensibles à l'évolution de la parité euro/dollar qu'à l'augmentation de la frilosité, qui est habituellement le moteur de son ascension.
La monnaie unique s'est en effet retrouvée vendredi dans une ornière de trois mois et demi face au dollar U.S. en raison de l'attente grandissante de nouvelles élections, qui semblent inévitables, pour la Grèce, dans l'angoisse d'une sortie possible de la zone euro.
Alexis Tsipras, chef du parti Syriza, le plus gros opposant au plan de secours, a donc réfusé ce jour-là une alliance avec les socialistes et les conservateurs, faisant ainsi douter de la capacité nationale à remplir les termes du contrat de sauvetage à hauteur de 130 milliards d'euros.
L'agence de notation Fitch Ratings a alors averti qu'elle placerait ses appréciations de tous les membres de la zone euro sous surveillance en vue d'une dégradation possible, au cas où la nation hellène devait quitter le bloc euro en raison de sa crise actuelle.
Les rumeurs concernant la santé du système bancaire de l'Espagne et la capacité de son gouvernement à réduire un des plus gros déficits de la réggion allaient également bon train, assombrissant ainsi l'atmosphère.
Bien que les périodes d'incertitudes économiques stimulent généralement l'attrait de l'or en tant que valeur sûre, la crise de la dette de la zone euro n'a guère eu d'influence positive sur lui au cours des derniers mois.
L'affaiblissement de l'euro et la vigueur de la monnaie des Etats-Unis lui ayant plutôt nui, l'indice dollar, reflétant les performances du billet vert par rapport à un panier constitué de six de ses principaux rivaux, se situant à 80.42, sa valeur la plus élevée depuis le 16 mars.
Les faibles chiffres de l'inflation des Etats-Unis et de la Chine ont également mis à mal son attractivité en tant qu'investissement alternatif.
Le département détat au travail américain a déclaré vendredi que les coûts de production avaient reculé de 0.2% en avril, constituant ainsi leur repli le plus notable depuis octobre.
Les prix au ddétail chinois n'ont quand eux pris que 3.4%, contre 3.6% le mois précédent, restant au-dessous des objectifs annuels gouvernementaux pour le troisième mois d'affilée.
Le moral n'a pas été stimulé par l'annonce faite dans la soirée de jeudi par JP Morgan-Chase selon laquelle ses résultats du second trimestre seraient mis à mal par 2 milliards d'USD de pertes.
Celles-ci découlent de trasactions effectuées par son principal bureau d'investissement, ayant établi des positions importantes sur des échanges de défaillances de crédit.
Certains faisaient l'hypothèse que les fortes pertes enregistrées par les actions et les matières premières avaient probablement encouragé les liquidations aurifères, les investisseurs se trouvant forcés de le vendre afin de compenser leurs pertes subies ailleurs.
Le Crédit Suisse a pour sa part déclaré dans un article que les prix pourraient continuer à plonger si les gestionnaire de capitaux devaient compenser leurs portefeuilles d'actifs risqués avec d'autres plus sûrs dans la crainte d'une aggravation de la situation financière européenne.
Les cours s'étaient effondrés de 18% en octobre 2008, le chaos sur les marchés financiers planétaires ayant entraîné l'écroulement des marchés boursiers et des matières premières dans le monde entier, entraînant un rebond de 23% au cours des deux mois suivants.
La pression sur les prix de cette semaine s'était accentuée suite au passage sous des niveaux de support technique cruciaux, déclenchant des ordres de vente supplémentaires et des signaux graphiques dénotant une tendance baissière.
Les opérateurs techniques estiment que le prochain seuil de soutien pour le métal précieux se situera à 1 550 USD, ayant plongé mardi sous celui des 1 600 USD, qui était le plus bas niveau rencontré par ses évolutions depuis début avril.
Les futures sur l'argent pour juillet ont par ailleurs dégringolé de 4.21% pour sombrer à 28.88 USD de l'once, leur pire niveau en quatre mois.
Celles sur le cuivre à échéance identique ont dérapé de 1.3% pour se retrouver à 3.62 USD la livre dans le même temps.
Ces dernières ont perdu du terrain après des résultats économiques d'avril décevants de la part de la Chine, venant consolider l'hypothèse d'une perte de vitesse qui s'aggraverait.
La production industrielle nationale a réalisé en avril sa plus faible croissance annuelle depuis 2009, avec seulement 9.3%, tandis que les ventes au détail ne prenaient que 14.1% sur une période identique, au lieu des 15.1% préalablement avancés et des 15.2% constatés en mars.
Le pays demeurait, avec près de 40% de la demande planétaire, le premier consommateur mondial l'année passée.
Une aggravation de la perte de vitesse de la deuxième économie du globe mettrait à mal une expansion économique mondiale déjà malmenée par les mesures de rigueur imposées à l'Europe.
Le métal rouge est fortement dépendant des perspectives de croissance, en raison de son utilisation dans beaucoup d'industries, servant d'ailleurs de sémaphore de l'état du secteur secondaire mondial.
Tous les yeux seront braqués la semaine prochaine sur l'évolution de la situation grecque, ainsi que sur les premières discussions entre la chancelière allemande Angela Merkel et François Hollande, président français nouvellement élu, dans la crainte que l'accent mis par ce dernier sur la croissance au détriment des mesures de rigueur dans la lutte contre la crise de la dette de la zone euro ne déclenche des tensions avec le voisin d'outre-Rhin.
Les autorités américaines communiqueront pour leur part leurs chiffres des ventes au détail et de l'inflation, tandis que la Réserve Fédérale publiera le compte-rendu de sa réunion d'orientation politique du mois.
Les acteurs du marché aurifère surveilleront de près les résultats du second trimestre afin de tenter d'y glaner des indices qui pourraient préfigurer une nouvelle série d'assouplissements monétaires de la part de la Réserve Fédérale, qui pourrait mettre à mal l'étalon américain et redonner un coup de fouet à l'or.
Goldman Sachs, une des banques les plus influentes de Wall Street, a pour sa part confirmé la semaine dernière compter sur une remontée des cours malgré leur piètres performances de ces derniers temps.
Elle a déclaré toujours prévoir une rebond en cours d'année, qui le mènerait à 1 840 dans les six mois, la banque centrale américaine devant entamer en juin une troisième série d'injections de capitaux.