Investing.com - Les options sur l'or se sont retrouvées vendredi sous une forte pression baissière, laissant échapper la plupart de ses gains de la semaine sur fond de craintes concernant la hausse des coûts des emprunts espagnols et la croissance économique chinoise, poussant les investisseurs à bouder les valeurs les plus risquées, au profit de la sécurité relative du billet vert
Sur la section Comex de la bourse aux matières premières de New York, les contrats sur l'or à échéance pour juin se sont échangés à 1 659.25 USD de l'once à la clôture des échanges de la semaine, prenant tout de me 0.92% au cours de celle-ci.
Ils avaient des chances de trouver du soutien à 1 613.55 USD, leur plancher du 4 avril, et de rencontrer de la résistance à 1 685.25, leur plafond du 2 avril.
Les prrix des assurances contre un éventuel défaut de paiement de l'Espagne s'est en effet élevé ce jour-là à son plus haut niveau de tous les temps, après qu'un rapport ait montré que le secteur financier du pays avait emprunté des sommes record à la Banque Centrale Européenne en mars, semant le doute sur sa santé.
Les bons décennaux émis par Madrid se sont donc finalement stabilisés à 5.97% après avoir dépassé le seuil psychologique des 6% en début de séance de vendredi, leur plus haut niveau depuis début décembre, tandis que leurs homologues italiens s'élevaient à 5.52% et les portugais s'envolaient à 12.56%.
L'angoisse d'une possible extension de la crise de la dette de la zone euro s'est trouvée ravivée ces dernières semaines, l'Espagne semblant pour certains devoir être le prochain de ses membres à avoir recours à une bouée de sauvetage.
Le groupe d'experts londoniens GFMS a poue sa part déclaré jeudi dans un rapport s'attendre à ce que les prix atteignent les 2 000 USD "avant le fin de l'année", invoquant justement les problèmes de dette espagnols.
Ces informations on poussé les investisseurs à éviter les valeurs les plus risquées comme les actions et les matières premières, trouvant un refuge relatif auprès du dollar U.S. et réduisant du même coup l'attrait des produits bruts libellés avec ce dernier.
Bien que les périodes d'incertitudes économiques stimulent l'attrait de l'or en tant que valeur sûre, la crise de la dette de la zone euro n'a guère eu d'effet positiff sur lui.
L'affaiblissement de l'euro et la vigueur de l'atalon américain lui ont plutôt nui, l'indice dollar, reflétant les performances de ce dernier par rapport à un panier constitué de six de ses principaux rivaux, engrangeant 0.72% de son côté pour se situer à 80.04 en fin de semaine.
Une étude émanant des autorités a par ailleurs montré que l'économie chinoise avait connu au premier trimestre sa croissance la plus lente en presque trois ans, alimentant la crainte d'un ralentissement de la seconde économie mondiale.
Le produit intérieur brut national n'a en effet pris que 8.1% dans la période de trois mois achevée en mars, alors que les experts espéraient 8.3%, suite aux 8.9% constatés lors du dernier trimestre 2011.
Il avait été montré en début de semaine que la Chine avait enregistré un solde positif inattendu de son commerce extérieur pour le même mois, suite à une forte diminution de ses importations, tandis que l'inflation des prix à la consommationh avait dépassé, avec 3.6%, les attentes pour une période identique.
Les cours ont toutefois bénéficié du soutien découlant de l'attente d'un regain de la demande provenant de la Chine et de l'Inde, les deux premiers consommateurs mondiaux.
Il avait aussi été montré en début de semaine que les exportations de métal précieux de Hong Kong vers la Chine continentale avaient gagné 20% par rapport au mois dernier, laissant à penser que le pays devrait vraisemblablement dépasser cette année l'Inde en tant que premier consommateur mondial.
Le festival hindou d'Akshaya Tritiya, un de plus propices aux achats de métal précieux, doit pour sa part débuter le 24 avril, et la saison des mariages a par ailleurs commencé dans certaines régions du pays, l'or y tenant généralement une place importante.
Le marché physique de New Delhi a également repris une activité normale, après que les orfèvres nationaux aient mis fin le 8 avril à trois semaines de grève, après que Pranab Mukherjee, premier ministre du pays, se soit engagé à remettre en question la mise en place de nouveaux prélèvements sur le métal précieux.
Ces 21 jours d'action ont malmené le marché aurifère national, suite à l'annonce d'un doublement à 4% des droits de douane sur celui-ci et d'une taxe d'accise de 0.3% sur la plupart des bijoux.
Les prix avaient repris du poil de la bête en début de semaine, se hissant jeudi vers un pic hebdomadaire dans l'expectative de nouveaux assouplissements quantitatifs de la part des Etats-Unis.
Les futures sur l'argent pour mai ont par ailleurs plongé de 1.2% pour sombrer à 31.49 USD de l'once, et celles sur le cuivre à échéance identique ont dégringolé de 4.53% pour se retrouver à 3.617 USD la livre dans le même temps, leur niveau le plus faible des trois derniers mois.
La journée de vendredi avait effectivement été le théâtre d'un effondrement de près de 3% suite à la déception concernant la croissance économique chinoise, et aux signes de fléchissement de la demande en métaux par les industries chinoises.
Les importations chinoises du métal rouge ont en effet fondu de 4.6% pour totaliser 462 182 tonnes pour mars, contre 484 569 tonnes le mois précédent, le pays en étant le premier consommateur, avec environ 40% des besoins de la planète l'année dernière.
Le CME Group, opérateur du Comex, a quand à lui déclaré dans la soirée de vendredi que les marges initiales pour l'argent et le cuivre seraient diminuées à compter de la fin des échanges du 16 avril.
Les sommes devant être mises en dépôt par les spéculateurs pour l'établissement de contrats sur le premier baisseront ainsi de 13% pour se passer de 21 600 à 18 900 USD, et celles pour les seconds suivront un mouvement similaire de 6 750 vers 5 400 USD.
Tous les yeux demeureront rivés la semaine prochaine sur les performances des ventes au détail américaines qui seront publiées lundi, les acteurs du maché aurifère restant aux aguets de tout présage de nouveaux assouplissements monétaires.
L'Espagne devrait pour sa part mettre aux enchères des bons du trésor bi et décennaux jeudi, pour un montant qui devrait être dévoilé demain.
Les émissions d'obligations gouvernementales sont devenues ces derniers mois des sémaphores de la popularité des valeurs à risques, les courtiers tentant grâce à elles d'évaluer la capacité des pays en difficulté à lever des fonds par eux-mêmes.
Sur la section Comex de la bourse aux matières premières de New York, les contrats sur l'or à échéance pour juin se sont échangés à 1 659.25 USD de l'once à la clôture des échanges de la semaine, prenant tout de me 0.92% au cours de celle-ci.
Ils avaient des chances de trouver du soutien à 1 613.55 USD, leur plancher du 4 avril, et de rencontrer de la résistance à 1 685.25, leur plafond du 2 avril.
Les prrix des assurances contre un éventuel défaut de paiement de l'Espagne s'est en effet élevé ce jour-là à son plus haut niveau de tous les temps, après qu'un rapport ait montré que le secteur financier du pays avait emprunté des sommes record à la Banque Centrale Européenne en mars, semant le doute sur sa santé.
Les bons décennaux émis par Madrid se sont donc finalement stabilisés à 5.97% après avoir dépassé le seuil psychologique des 6% en début de séance de vendredi, leur plus haut niveau depuis début décembre, tandis que leurs homologues italiens s'élevaient à 5.52% et les portugais s'envolaient à 12.56%.
L'angoisse d'une possible extension de la crise de la dette de la zone euro s'est trouvée ravivée ces dernières semaines, l'Espagne semblant pour certains devoir être le prochain de ses membres à avoir recours à une bouée de sauvetage.
Le groupe d'experts londoniens GFMS a poue sa part déclaré jeudi dans un rapport s'attendre à ce que les prix atteignent les 2 000 USD "avant le fin de l'année", invoquant justement les problèmes de dette espagnols.
Ces informations on poussé les investisseurs à éviter les valeurs les plus risquées comme les actions et les matières premières, trouvant un refuge relatif auprès du dollar U.S. et réduisant du même coup l'attrait des produits bruts libellés avec ce dernier.
Bien que les périodes d'incertitudes économiques stimulent l'attrait de l'or en tant que valeur sûre, la crise de la dette de la zone euro n'a guère eu d'effet positiff sur lui.
L'affaiblissement de l'euro et la vigueur de l'atalon américain lui ont plutôt nui, l'indice dollar, reflétant les performances de ce dernier par rapport à un panier constitué de six de ses principaux rivaux, engrangeant 0.72% de son côté pour se situer à 80.04 en fin de semaine.
Une étude émanant des autorités a par ailleurs montré que l'économie chinoise avait connu au premier trimestre sa croissance la plus lente en presque trois ans, alimentant la crainte d'un ralentissement de la seconde économie mondiale.
Le produit intérieur brut national n'a en effet pris que 8.1% dans la période de trois mois achevée en mars, alors que les experts espéraient 8.3%, suite aux 8.9% constatés lors du dernier trimestre 2011.
Il avait été montré en début de semaine que la Chine avait enregistré un solde positif inattendu de son commerce extérieur pour le même mois, suite à une forte diminution de ses importations, tandis que l'inflation des prix à la consommationh avait dépassé, avec 3.6%, les attentes pour une période identique.
Les cours ont toutefois bénéficié du soutien découlant de l'attente d'un regain de la demande provenant de la Chine et de l'Inde, les deux premiers consommateurs mondiaux.
Il avait aussi été montré en début de semaine que les exportations de métal précieux de Hong Kong vers la Chine continentale avaient gagné 20% par rapport au mois dernier, laissant à penser que le pays devrait vraisemblablement dépasser cette année l'Inde en tant que premier consommateur mondial.
Le festival hindou d'Akshaya Tritiya, un de plus propices aux achats de métal précieux, doit pour sa part débuter le 24 avril, et la saison des mariages a par ailleurs commencé dans certaines régions du pays, l'or y tenant généralement une place importante.
Le marché physique de New Delhi a également repris une activité normale, après que les orfèvres nationaux aient mis fin le 8 avril à trois semaines de grève, après que Pranab Mukherjee, premier ministre du pays, se soit engagé à remettre en question la mise en place de nouveaux prélèvements sur le métal précieux.
Ces 21 jours d'action ont malmené le marché aurifère national, suite à l'annonce d'un doublement à 4% des droits de douane sur celui-ci et d'une taxe d'accise de 0.3% sur la plupart des bijoux.
Les prix avaient repris du poil de la bête en début de semaine, se hissant jeudi vers un pic hebdomadaire dans l'expectative de nouveaux assouplissements quantitatifs de la part des Etats-Unis.
Les futures sur l'argent pour mai ont par ailleurs plongé de 1.2% pour sombrer à 31.49 USD de l'once, et celles sur le cuivre à échéance identique ont dégringolé de 4.53% pour se retrouver à 3.617 USD la livre dans le même temps, leur niveau le plus faible des trois derniers mois.
La journée de vendredi avait effectivement été le théâtre d'un effondrement de près de 3% suite à la déception concernant la croissance économique chinoise, et aux signes de fléchissement de la demande en métaux par les industries chinoises.
Les importations chinoises du métal rouge ont en effet fondu de 4.6% pour totaliser 462 182 tonnes pour mars, contre 484 569 tonnes le mois précédent, le pays en étant le premier consommateur, avec environ 40% des besoins de la planète l'année dernière.
Le CME Group, opérateur du Comex, a quand à lui déclaré dans la soirée de vendredi que les marges initiales pour l'argent et le cuivre seraient diminuées à compter de la fin des échanges du 16 avril.
Les sommes devant être mises en dépôt par les spéculateurs pour l'établissement de contrats sur le premier baisseront ainsi de 13% pour se passer de 21 600 à 18 900 USD, et celles pour les seconds suivront un mouvement similaire de 6 750 vers 5 400 USD.
Tous les yeux demeureront rivés la semaine prochaine sur les performances des ventes au détail américaines qui seront publiées lundi, les acteurs du maché aurifère restant aux aguets de tout présage de nouveaux assouplissements monétaires.
L'Espagne devrait pour sa part mettre aux enchères des bons du trésor bi et décennaux jeudi, pour un montant qui devrait être dévoilé demain.
Les émissions d'obligations gouvernementales sont devenues ces derniers mois des sémaphores de la popularité des valeurs à risques, les courtiers tentant grâce à elles d'évaluer la capacité des pays en difficulté à lever des fonds par eux-mêmes.