Investing.com - Les options sur l'or ont repris des couleurs vendredi, redressant la tête pour la première fois en quatre jours, tandis que le dollar U.S. se retrouvait sous pression après que les ministres des finances de la zone euro aient adopté un accord de renforcement du rempart anti-dette de la région, et que des achats d'opportunité les tiraient vers le haut.
Sur la section Comex de la bourse aux matières premières de New York, les contrats sur l'or à échéance pour juin se sont échangés à 1 669.75 USD de l'once à la clôture des échanges de la semaine, grignotant seulement 0.45% au cours de celle-ci.
Ils auront tout de même bondi de 6.7% sur les trois derniers mois, rebondissant d'un déclin de 3.4% au dernier trimestre 2011.
Ils avaient des chances de trouver du soutien à 1 627.75 USD, leur plancher du 22 mars, et de rencontrer de la résistance à 1 699.55, leur plafond du 27.
Ils continuaient à refléter les mouvements du marché des changes, suivant la monnaie unique à la trace, restant davantage sensibles à l'évolution de la parité euro/dollar qu'à l'augmentation de la frilosité, qui est habituellement le moteur de son ascension.
La devise européenne a en effet retrouvé de la vigueur après que les responsables financiers européens aient décidé de pousser la capacité en prêts de sauvetage jusqu'à 800 milliards d'euros, afin de combattre la menace d'une contagion par le problème du surendettement d'économies importantes comme l'italienne et l'espagnole.
Elle devrait se composer de 500 milliards provenant du Mécanisme de Stabilisation Européen, qui sera mis en place en juillet, de 200 milliards déjà engagés dans des en faveur de la Grèce, de l'Irlande et du Portugal, et de 100 milliards provenant de prêts bilatéraux et de fonds de l'Union Européenne.
Madrid a pour sa part présenté 27 milliards d'euros de coupes budgétaires pour constituer son budget le plus austère en trente ans, apaisant quelque peu la peur que le pays ne devienne le prochain à nécessiter une bouée de sauvetage.
La nouvelle a aiguisé l'appétit pour le risque, au détriment de la sécurité relative du billet vert, l'euro s'élevant vers un pic des quatre dernières semaines face à celui-ci, subissant aussi un creux des cinq mois écoulés contre la livre sterling.
L'indice dollar, reflétant les performances de l'étalon américain par rapport à un panier constitué de six de ses principaux rivaux, a plongé de 1.82% de son côté pour se situer à 79.11 dans le même temps, sa valeur la plus faible depuis le 2 mars.
La faiblesse de la monnaie des Etats-Unis bénéficie généralement à l'or, les matières premières aux prix libellés en dollars se retrouvant moins coûteuses pour les détenteurs d'autres devises, augmentant ainsi leur attrait en tant qu'investissement alternatif.
L'occasion d'acquisitions à bas prix a également motivé les spécialistes à revenir sur le marché après l'avoir récédemment abandonné, prolongeant cette ascension.
Les prix avaient fondu de près de 2.5% lors des trois jours précédents, leur incapacité à dépasser la barre de résistance cruciale des 1 700 USD en début de semaine ayant poussé à des ventes techniques sur fond de signes peu favorables à une hausse.
Ils avaient culminé jusqu'à 1 699.55 USD mardi, Les prix étaient remontés lundi à la suite des propos de Ben Bernanke, président de la Réserve Fédérale des Etats-Unis, affirmant que "la poursuite de politiques souples" serait nécessaire afin d'apporter des évolutions profondes au marché de l'emploi américain, qu'il a estimé être encore "loin de son niveau normal" malgré de récentes améliorations.
Les observateurs ont estimé qu'il laissait entendre par là que la Fed garderait son cap actuel, et conforté l'hypothèse selon laquelle de nouveaux assouplissements de sa part étaient possibles.
Les "assouplissements quantitatifs" ont été un des facteurs décisifs ayant tiré l'or vers le haut l'année passée, car ils contribuaient à maintenir des taux d'intérêt et des coûts des emprunts faibles, rendant le métal précieux plus attractif que les actifs rapportant des taux ou des dividendes comme les obligations ou les actions.
Les prix ont subi une forte pressions baissière ces dernières semaines, plongeant de près de 6% depuis la fin février, les investisseurs abandonnant leurs positions à long terme après que la banque centrale américaine ait revu ses prévisions économiques à la hausse, les poussant à abandonner l'espoir d'une troisième série d'injections de capitaux de sa part.
Les prix se sont effondrés de près de 7% depuis leur pic à 1 790 USD de février, se retrouvant à environ 14% au-dessous de leur sommet historique à 1 920 USD établi en septembre.
Les experts du métal jaune continuaient à surveiller les conséquences de la grève nationale des joaillers et vendeurs d'or indiens, ayant entraîné un étouffement de la demande sur le marché physique de New Delhi au cours des deux semaines écoulées.
Le ministre des finances de l'Inde avait exclu mardi toute annulation du doublement les taxes à l'importation sur l'or, mais avoué envisager de prendre en compte les demandes des grévistes concernant la taxe sur l'or non poinçonné.
Les boutiques des bijoutiers en grante partie sont restées closes depuis le 18 mars, pour protester contre la hausse à 4% des droits de douane sur les importations et la mise en place d'une taxe d'accise de 0.3% sur la plupart des bijoux.
Les vendeurs locaux estiment que l'import pourrait subir une plongée atteignant 35% en 2012, alors qu'un record à 969 tonnes avait été établi l'année dernière, le secteur risquant de connaître des temps difficiles à l'approche de la saison des mariages.
Le pays demeure le premier consommateur mondial.
Les futures sur l'argent pour mai ont par ailleurs trébuché de 0.21% pour descendre à 32.23 USD de l'once, et celles sur le cuivre à échéance identique ont gagné 0.28% pour se retrouver à 3.824 USD la livre dans le même temps.
Les premières se sotn envolées de 16% au cours des trois mois écoulés, après trois trimestres de pertes en 2011 et une hémorrhagie annuelle de 9.8%, les secondes prenant 11% après avoir laissé échapper 23% en 2011.
Les observateurs garderont dans la semaine à venir les yeux sur les résultats manufacturiers américains de lundi, ainsi que sur le rapport de vendredi sur l'emploi non-agricole.
En zone euro, les opérateurs guetteront la réunion d'orientation politique de la Banque Centrale Européenne, ainsi que le volume des ventes aux particuliers et le chômage, sous l'épée de Damoclès d'une possible récession à double tranchant.
Sur la section Comex de la bourse aux matières premières de New York, les contrats sur l'or à échéance pour juin se sont échangés à 1 669.75 USD de l'once à la clôture des échanges de la semaine, grignotant seulement 0.45% au cours de celle-ci.
Ils auront tout de même bondi de 6.7% sur les trois derniers mois, rebondissant d'un déclin de 3.4% au dernier trimestre 2011.
Ils avaient des chances de trouver du soutien à 1 627.75 USD, leur plancher du 22 mars, et de rencontrer de la résistance à 1 699.55, leur plafond du 27.
Ils continuaient à refléter les mouvements du marché des changes, suivant la monnaie unique à la trace, restant davantage sensibles à l'évolution de la parité euro/dollar qu'à l'augmentation de la frilosité, qui est habituellement le moteur de son ascension.
La devise européenne a en effet retrouvé de la vigueur après que les responsables financiers européens aient décidé de pousser la capacité en prêts de sauvetage jusqu'à 800 milliards d'euros, afin de combattre la menace d'une contagion par le problème du surendettement d'économies importantes comme l'italienne et l'espagnole.
Elle devrait se composer de 500 milliards provenant du Mécanisme de Stabilisation Européen, qui sera mis en place en juillet, de 200 milliards déjà engagés dans des en faveur de la Grèce, de l'Irlande et du Portugal, et de 100 milliards provenant de prêts bilatéraux et de fonds de l'Union Européenne.
Madrid a pour sa part présenté 27 milliards d'euros de coupes budgétaires pour constituer son budget le plus austère en trente ans, apaisant quelque peu la peur que le pays ne devienne le prochain à nécessiter une bouée de sauvetage.
La nouvelle a aiguisé l'appétit pour le risque, au détriment de la sécurité relative du billet vert, l'euro s'élevant vers un pic des quatre dernières semaines face à celui-ci, subissant aussi un creux des cinq mois écoulés contre la livre sterling.
L'indice dollar, reflétant les performances de l'étalon américain par rapport à un panier constitué de six de ses principaux rivaux, a plongé de 1.82% de son côté pour se situer à 79.11 dans le même temps, sa valeur la plus faible depuis le 2 mars.
La faiblesse de la monnaie des Etats-Unis bénéficie généralement à l'or, les matières premières aux prix libellés en dollars se retrouvant moins coûteuses pour les détenteurs d'autres devises, augmentant ainsi leur attrait en tant qu'investissement alternatif.
L'occasion d'acquisitions à bas prix a également motivé les spécialistes à revenir sur le marché après l'avoir récédemment abandonné, prolongeant cette ascension.
Les prix avaient fondu de près de 2.5% lors des trois jours précédents, leur incapacité à dépasser la barre de résistance cruciale des 1 700 USD en début de semaine ayant poussé à des ventes techniques sur fond de signes peu favorables à une hausse.
Ils avaient culminé jusqu'à 1 699.55 USD mardi, Les prix étaient remontés lundi à la suite des propos de Ben Bernanke, président de la Réserve Fédérale des Etats-Unis, affirmant que "la poursuite de politiques souples" serait nécessaire afin d'apporter des évolutions profondes au marché de l'emploi américain, qu'il a estimé être encore "loin de son niveau normal" malgré de récentes améliorations.
Les observateurs ont estimé qu'il laissait entendre par là que la Fed garderait son cap actuel, et conforté l'hypothèse selon laquelle de nouveaux assouplissements de sa part étaient possibles.
Les "assouplissements quantitatifs" ont été un des facteurs décisifs ayant tiré l'or vers le haut l'année passée, car ils contribuaient à maintenir des taux d'intérêt et des coûts des emprunts faibles, rendant le métal précieux plus attractif que les actifs rapportant des taux ou des dividendes comme les obligations ou les actions.
Les prix ont subi une forte pressions baissière ces dernières semaines, plongeant de près de 6% depuis la fin février, les investisseurs abandonnant leurs positions à long terme après que la banque centrale américaine ait revu ses prévisions économiques à la hausse, les poussant à abandonner l'espoir d'une troisième série d'injections de capitaux de sa part.
Les prix se sont effondrés de près de 7% depuis leur pic à 1 790 USD de février, se retrouvant à environ 14% au-dessous de leur sommet historique à 1 920 USD établi en septembre.
Les experts du métal jaune continuaient à surveiller les conséquences de la grève nationale des joaillers et vendeurs d'or indiens, ayant entraîné un étouffement de la demande sur le marché physique de New Delhi au cours des deux semaines écoulées.
Le ministre des finances de l'Inde avait exclu mardi toute annulation du doublement les taxes à l'importation sur l'or, mais avoué envisager de prendre en compte les demandes des grévistes concernant la taxe sur l'or non poinçonné.
Les boutiques des bijoutiers en grante partie sont restées closes depuis le 18 mars, pour protester contre la hausse à 4% des droits de douane sur les importations et la mise en place d'une taxe d'accise de 0.3% sur la plupart des bijoux.
Les vendeurs locaux estiment que l'import pourrait subir une plongée atteignant 35% en 2012, alors qu'un record à 969 tonnes avait été établi l'année dernière, le secteur risquant de connaître des temps difficiles à l'approche de la saison des mariages.
Le pays demeure le premier consommateur mondial.
Les futures sur l'argent pour mai ont par ailleurs trébuché de 0.21% pour descendre à 32.23 USD de l'once, et celles sur le cuivre à échéance identique ont gagné 0.28% pour se retrouver à 3.824 USD la livre dans le même temps.
Les premières se sotn envolées de 16% au cours des trois mois écoulés, après trois trimestres de pertes en 2011 et une hémorrhagie annuelle de 9.8%, les secondes prenant 11% après avoir laissé échapper 23% en 2011.
Les observateurs garderont dans la semaine à venir les yeux sur les résultats manufacturiers américains de lundi, ainsi que sur le rapport de vendredi sur l'emploi non-agricole.
En zone euro, les opérateurs guetteront la réunion d'orientation politique de la Banque Centrale Européenne, ainsi que le volume des ventes aux particuliers et le chômage, sous l'épée de Damoclès d'une possible récession à double tranchant.