Investing.com - Les options sur l'or se ont légèrement redressé la tête lors des rares échanges de vendredi, encouragées par un large affaiblissement du dollar U.S. alors que les opérateurs attendaient le prochain évènement crucial qui entraînerait une flambée.
Sur la section Comex de la bourse aux matières premières de New York, les contrats sur l'or à échéance pour juin se sont échangés à 1 643.65 USD de l'once à la clôture des échanges de fin de semaine, perdant tout de même 0.6%.
Ils avaient des chances de trouver du soutien à 1 613.55, leur plancher du 4 avril, et de rencontrer de la résistance à 1 681.15, leur plafond du 12 avril.
Leurs volumes des transactions étaient alors nettement au-dessous de la moyenne, les investisseurs restant sur le banc de touche à l'approche l'expiration cruciale de la semaine prochaine.
Le niveau d'intérêt ouvert COMEX les concernant, qui mesure leur nombre, est tombé sous les 400 000 cette semaine pour la première fois, tandis que celui des transactions semblait devoir être un des plus bas de l'année.
Les prix se sont cantonnés ces derniers jours à une fourchette étroite, alors que les observateurs demeuraient dans l'expectative d'un signal de remontée.
Leur progression modeste de vendredi est survenue sur fond de bond de l'euro vers un pic de deux semaines et demi face au billet vert, restant davantage sensibles à l'évolution de la parité euro/dollar qu'à l'augmentation de la frilosité, qui est habituellement le moteur de son ascension.
La monnaie unique a repris des couleurs après que le groupe des 20 pays les plus développés se soit mis d'accord vendredi pour porter la puissance de feu du FMI à 430 milliards d'USD, afin d'aider à protéger l'économie mondiale des conséquences du problème de surendettement qui hante la région.
L'institut Ifo pour la recherche économique a pour sa part indiqué que son indice de l'optimisme des entreprises allemandes s'était élevé à 109.9 en avril, contre 109.8 précédemment, alors qu'une léger recul à 109.5 était redouté.
L'indice dollar, reflétant les performances du billet vert par rapport à un panier constitué de six de ses principaux rivaux, a glissé de 0.53% de son côté pour se situer à 79.28, sa plus faible valeur depuis le 3 avril.
L'or a souvent tendance à monter quand l'étalon américain descend, le rendant moins coûteux pour les détenteurs d'autres devises et augmentant son attrait een tant qu'investissement alternatif.
Les acteurs du marché gardaient à l'oeil les résultats Etats-Unis afin de tenter d'y glaner des indices de probabilité d'une nouvelle série d'assouplissements monétaires, qui pourraient mettre à mal l'étalon aaméricain et soutenir le métal précieux.
Des informations avaient d'autre part montré que l'activité manufacturière dans la région de Philadelphie avait connu une expansion plus lente qu'en avril, et que les ventes de logements d'occasion américaines avaient diminué sans prévenir le mois dernier.
Ces chiffres étaient parvenus après qu'un rapport émanant des autorités aient montré que le nombre hebdomadaire des nouveaux inscrits au chômage avait moins reculé qu'il n'avait été espéré, tandis que celui de la semaine précédente devait être revu à la hausse.
Le département d'état au travail a en effet signalé qu'il avait diminué de 2 000 unités pour en totaliser 386 000 après ajustement saisonnier, alors que les experts espéraient l'en voir régresser de 18 000 jusqu'à 370 000 sur la période considérée.
Il s'était situé à 388 000 corrigés lors de la précédente, dont l'estimation préliminaire à 380 000 a dû être révisée à la hausse.
Cette valeur modeste a ravivé l'angoisse concernant la reprise économique des Etats-Unis, à l'orée des deux jours de réunion de la Réserve Fédérale devant avoir lieu cette semaine.
L'attente de stimulations monétaires supplémentaires est généralement bénéfique pour le métal jaune, celui-ci étant considéré comme un accumulateurs de valeur sûr, et un rempart contre l'inflation.
L'activité des marchés physiques cruciaux de l'Asie demeurait quand à elle plutôt terne, et ce bien que le festival hindou d'Akshaya Tritiya, un de plus propices aux achats de métal précieux, doive débuter mardi prochain, la faiblesse de la roupie et les cours élevés diminuant l'enthousiasme.
Ceux-ci avaient touché le fond jeudi à 1 631.45 USD, les coûts des emprunts espagnols étant remontés au-dessus des 6% avec la crainte que le que le gouvernement du pays ne parvienne pas à réduire d'un des plus gros déficits régionaux escomptées, dans l'ombre du spectre de la récession.
L'épouvantail d'une extension de la contamination européenne a repris du service ces dernières semaines, dans l'angoisse d'un possible recours espagnol à un plan de sauvetage.
Bien que les périodes d'incertitudes économiques stimulent généralement l'attrait de l'or en tant que valeur sûre, la crise de la dette de la zone euro n'a guère eu d'effet positiff sur lui au cours des derniers mois.
L'affaiblissement de l'euro et la vigueur de l'étalon américain lui ont plutôt nui, son récent rapprochement avec la monnaie unique l'a rendu vulnérable, risquant ainsi une plongée en cas d'aggravation de la crise de la dette de la zone euro en raison de leurs évolutions conjointes des dernièrse semaines écoulées.
Les futures sur l'argent pour mai ont par ailleurs rebondi de 0.78% pour grimper à 31.66 USD de l'once, et celles sur le cuivre à échéance identique ont engrangé 2.35% pour se retrouver à 3.692 USD la livre dans le même temps.
Ces derniers s'étaient envolés de près de 2.5% vendredi, après avoir plongé en début de semaine à leur niveau le plus bas depuis janvier.
Les analystes estimaient que cette flambée était encouragée par l'espoir que la Chine mette en place des stimuli supplémentaires pour revigorer l'économie nationale, augmentant ainsi ses besoins en cuivre du même coup, le pays étant avec près de 40% le premier demandeur mondial l'année passée.
Au cours de la semaine prochaine, les observateurs guetteront le communiqué de la Fed pour tout signe d'une orientation de celle-ci en direction d'une nouvelle série d'assouplissements monétaires.
L'humeur semble quand à elle devoir demeurer sous pression en raison de la persistance des problèmes fiscaux espagnols, ainsi que du premier tour de l'élection présidentielle française s'étant déroulée ce dimanche.
Le président sortant Nicolas Sarkozy et son concurrent socialiste François Hollande se retrouveront en duel pour le deuxième tour le 6 mai, et la plupart des sondages tendent vers une victoire de celui-ci.
L'Italie procèdera de son côté à une adjudication d'obligations décennales, dont le montant visé devrait être révélé lundi.
Les émissions de bons du trésor sont devenues ces derniers mois des sémaphores de la popularité des valeurs à risques, les courtiers tentant grâce à elles d'évaluer la capacité des membres de la zone euro à lever des fonds par eux-mêmes.
Sur la section Comex de la bourse aux matières premières de New York, les contrats sur l'or à échéance pour juin se sont échangés à 1 643.65 USD de l'once à la clôture des échanges de fin de semaine, perdant tout de même 0.6%.
Ils avaient des chances de trouver du soutien à 1 613.55, leur plancher du 4 avril, et de rencontrer de la résistance à 1 681.15, leur plafond du 12 avril.
Leurs volumes des transactions étaient alors nettement au-dessous de la moyenne, les investisseurs restant sur le banc de touche à l'approche l'expiration cruciale de la semaine prochaine.
Le niveau d'intérêt ouvert COMEX les concernant, qui mesure leur nombre, est tombé sous les 400 000 cette semaine pour la première fois, tandis que celui des transactions semblait devoir être un des plus bas de l'année.
Les prix se sont cantonnés ces derniers jours à une fourchette étroite, alors que les observateurs demeuraient dans l'expectative d'un signal de remontée.
Leur progression modeste de vendredi est survenue sur fond de bond de l'euro vers un pic de deux semaines et demi face au billet vert, restant davantage sensibles à l'évolution de la parité euro/dollar qu'à l'augmentation de la frilosité, qui est habituellement le moteur de son ascension.
La monnaie unique a repris des couleurs après que le groupe des 20 pays les plus développés se soit mis d'accord vendredi pour porter la puissance de feu du FMI à 430 milliards d'USD, afin d'aider à protéger l'économie mondiale des conséquences du problème de surendettement qui hante la région.
L'institut Ifo pour la recherche économique a pour sa part indiqué que son indice de l'optimisme des entreprises allemandes s'était élevé à 109.9 en avril, contre 109.8 précédemment, alors qu'une léger recul à 109.5 était redouté.
L'indice dollar, reflétant les performances du billet vert par rapport à un panier constitué de six de ses principaux rivaux, a glissé de 0.53% de son côté pour se situer à 79.28, sa plus faible valeur depuis le 3 avril.
L'or a souvent tendance à monter quand l'étalon américain descend, le rendant moins coûteux pour les détenteurs d'autres devises et augmentant son attrait een tant qu'investissement alternatif.
Les acteurs du marché gardaient à l'oeil les résultats Etats-Unis afin de tenter d'y glaner des indices de probabilité d'une nouvelle série d'assouplissements monétaires, qui pourraient mettre à mal l'étalon aaméricain et soutenir le métal précieux.
Des informations avaient d'autre part montré que l'activité manufacturière dans la région de Philadelphie avait connu une expansion plus lente qu'en avril, et que les ventes de logements d'occasion américaines avaient diminué sans prévenir le mois dernier.
Ces chiffres étaient parvenus après qu'un rapport émanant des autorités aient montré que le nombre hebdomadaire des nouveaux inscrits au chômage avait moins reculé qu'il n'avait été espéré, tandis que celui de la semaine précédente devait être revu à la hausse.
Le département d'état au travail a en effet signalé qu'il avait diminué de 2 000 unités pour en totaliser 386 000 après ajustement saisonnier, alors que les experts espéraient l'en voir régresser de 18 000 jusqu'à 370 000 sur la période considérée.
Il s'était situé à 388 000 corrigés lors de la précédente, dont l'estimation préliminaire à 380 000 a dû être révisée à la hausse.
Cette valeur modeste a ravivé l'angoisse concernant la reprise économique des Etats-Unis, à l'orée des deux jours de réunion de la Réserve Fédérale devant avoir lieu cette semaine.
L'attente de stimulations monétaires supplémentaires est généralement bénéfique pour le métal jaune, celui-ci étant considéré comme un accumulateurs de valeur sûr, et un rempart contre l'inflation.
L'activité des marchés physiques cruciaux de l'Asie demeurait quand à elle plutôt terne, et ce bien que le festival hindou d'Akshaya Tritiya, un de plus propices aux achats de métal précieux, doive débuter mardi prochain, la faiblesse de la roupie et les cours élevés diminuant l'enthousiasme.
Ceux-ci avaient touché le fond jeudi à 1 631.45 USD, les coûts des emprunts espagnols étant remontés au-dessus des 6% avec la crainte que le que le gouvernement du pays ne parvienne pas à réduire d'un des plus gros déficits régionaux escomptées, dans l'ombre du spectre de la récession.
L'épouvantail d'une extension de la contamination européenne a repris du service ces dernières semaines, dans l'angoisse d'un possible recours espagnol à un plan de sauvetage.
Bien que les périodes d'incertitudes économiques stimulent généralement l'attrait de l'or en tant que valeur sûre, la crise de la dette de la zone euro n'a guère eu d'effet positiff sur lui au cours des derniers mois.
L'affaiblissement de l'euro et la vigueur de l'étalon américain lui ont plutôt nui, son récent rapprochement avec la monnaie unique l'a rendu vulnérable, risquant ainsi une plongée en cas d'aggravation de la crise de la dette de la zone euro en raison de leurs évolutions conjointes des dernièrse semaines écoulées.
Les futures sur l'argent pour mai ont par ailleurs rebondi de 0.78% pour grimper à 31.66 USD de l'once, et celles sur le cuivre à échéance identique ont engrangé 2.35% pour se retrouver à 3.692 USD la livre dans le même temps.
Ces derniers s'étaient envolés de près de 2.5% vendredi, après avoir plongé en début de semaine à leur niveau le plus bas depuis janvier.
Les analystes estimaient que cette flambée était encouragée par l'espoir que la Chine mette en place des stimuli supplémentaires pour revigorer l'économie nationale, augmentant ainsi ses besoins en cuivre du même coup, le pays étant avec près de 40% le premier demandeur mondial l'année passée.
Au cours de la semaine prochaine, les observateurs guetteront le communiqué de la Fed pour tout signe d'une orientation de celle-ci en direction d'une nouvelle série d'assouplissements monétaires.
L'humeur semble quand à elle devoir demeurer sous pression en raison de la persistance des problèmes fiscaux espagnols, ainsi que du premier tour de l'élection présidentielle française s'étant déroulée ce dimanche.
Le président sortant Nicolas Sarkozy et son concurrent socialiste François Hollande se retrouveront en duel pour le deuxième tour le 6 mai, et la plupart des sondages tendent vers une victoire de celui-ci.
L'Italie procèdera de son côté à une adjudication d'obligations décennales, dont le montant visé devrait être révélé lundi.
Les émissions de bons du trésor sont devenues ces derniers mois des sémaphores de la popularité des valeurs à risques, les courtiers tentant grâce à elles d'évaluer la capacité des membres de la zone euro à lever des fonds par eux-mêmes.