Investing.com - Les options sur l'or auront bouclé vendredi quatre jours de progression consécutifs, s'élevant vers un pic des deux dernières semaines après que la déception découlant de la croissance américaine du premier trimestre ait alimenté l'attente d'apports de capitaux par la Réserve Fédérale.
Sur la section Comex de la bourse aux matières premières de New York, les contrats sur l'or à échéance pour juin se sont échangés à 1 663.35 USD de l'once à la clôture des échanges hebdomadaires, aaprès avoir culminé à 1 668.35 USD, leur plus haut niveau depuis le 13 avril.
Ils ont ainsi engrangé 1.2% sur la période considérée, réalisant ainsi leur meilleure performance depuis fin février.
Ils avaient des chances de trouver du soutien à court terme à 1 623.95 USD, leur plancher du 23 avril, et de rencontrer de la résistance à 1 679.15, leur plafond déjà évoqué.
Le département d'état au commerce les a en effet fait bondir après en indiquant que le produit intérieur brut américain avait augmenté de seulement 2.2% au cours de la période de trois mois achevée en mars, soit nettement moins que les 2.5% espérés.
La réduction des dépenses gouvernementales et des investissements des entreprises ont ainsi surpassé l'augmentation de la demande des consommateurs.
Ces résultats médiocres laissaient à penser que le Réserve Fédérale pourrait injecter davantage de liquidités pour soutenir la première économie mondiale.
Le billet vert s'est pour sa part retrouvé sous une forte pression baissière, alors que couraient les rumeurs de maintien d'une politique monétaire assouplie.
L'indice dollar, reflétant les performances du billet vert par rapport à un panier constitué de six de ses principaux rivaux, a glissé de 0.29% de son côté pour se situer à 78.78 dans le même temps, sa valeur la plus faible depuis le premier mars.
La faiblesse de la monnaie des Etats-Unis bénéficie généralement à l'or, les matières premières aux prix libellés en dollars se retrouvant moins coûteuses pour les détenteurs d'autres devises, augmentant ainsi leur attrait en tant qu'investissement alternatif.
Ben Bernanke, président de la Réserve Fédérale des Etats-Unis, avait auparavant laissé la porte ouverte à de nouvelles mesures de stimulation économique suite à la réunion d'orientation de cette dernière.
Elle a en effet annoncé que la fourchette de ses objectifs de taux pour les fonds fédéraux demeurerait entre 0 et 0.25%, prévoyant toujours pour eux des "niveaux exceptionnellement bas" jusqu'à la fin 2014.
M. Bernanke a ajouté lors de la conférence de presse ayant suivi que la banque centrale "comptait maintenir une politique hautement accomodative pour aussi longtemps qu'on puisse prévoir".
Les signes avant-coureurs d'assouplissements sont généralement bénéfiques pour le métal jaune, celui-ci étant considéré comme un accumulateurs de valeur sûr, et un rempart contre l'inflation.
La banque HSBC a pour sa part estimé dans un article publié jeudi que "même si la Réserve Fédérale n'a pas annoncé de nouveaux apports de capitaux, la simple intention de maintenir une forte souplesse suffit à renforcer l'espoir d'une hausse des prix".
La précédente série d'achats d'actifs avait affaibli l'étalon américain et propulsé en septembre les cours vers un sommet historique à plus de 1 920 USD.
Ces derniers ont aussi bénéficié de la recherche de valeurs refuge après que l'agence de Standard & Poor's ait rabaissé jeudi de deux crans son estimation de la fiabilité monétaire à long terme de l'Espagne depuis A vers BBB+, et mise sous une perspective négative.
Cette manoeuvre était le reflet de l'inflexion de la "trajectoire des déficits budgétaires" nationaux et du "renforcement des probabilités" de nouvelles aides gouvernementales au secteur bancaire.
Les opérateurs ont estimé que la hausse de l'or suite à cette nouvelle était le symptôme de l'expectative d'une hausse, alors que celui-ci avait eu tendance ces mois-ci à marcher dans les pas des matières premières utilisées par les industries et autres investissements plus risqués.
L'activité des marchés physiques cruciaux de l'Asie demeurait quand à elle plutôt terne, et ce bien que le festival hindou d'Akshaya Tritiya, un de plus propices aux achats de métal précieux, ait débuté, la faiblesse de la roupie et les cours élevés diminuant l'enthousiasme.
Les futures sur l'argent pour juillet ont par ailleurs plongé de 1.29% pour sombrer à 31.29 USD de l'once, après avoir touché le fond mercredi à 29.96 USD, leur valeur la plus faible des trois mois écoulés, passant sous la barre des 30 USD pour la première fois depuis le 18 janvier.
Celles sur le cuivre à échéance identique ont par contre raflé 3.62% pour se hisser à 3.838 USD la livre dans le même temps, leur plus haut niveau depuis le 4 avril.
Elles ont effectivement repris des couleurs des derniers jours, sur fond de signes d'un assèchement des approvisionnements sur le marché phsique, les réserves des entrepôts de la bourse aux échanges de Londres ayant été signalés vendredi au plus bas depuis novembre 2008.
Le nombre des salariés privés non agricoles américains devant être divulgué vendredi prochain sera au coeur des débats, sur fond d'angoisse d'une perte de vitesse de la relance des Etats-Unis.
En zone euro, les investisseurs guetteront les résultats de l'activité manufacturière de mercredi, ainsi que les conclusions de la réunion de la Banque Centrale Européenne de jeudi.
La France et l'Espagne mettront pour leur part des dettes aux enchères le même jour, les émissions de bons du trésor étant devenues ces derniers mois des sémaphores de la popularité des valeurs à risques, les courtiers tentant grâce à elles d'évaluer la capacité des membres de la zone euro à lever des fonds par eux-mêmes.
Sur la section Comex de la bourse aux matières premières de New York, les contrats sur l'or à échéance pour juin se sont échangés à 1 663.35 USD de l'once à la clôture des échanges hebdomadaires, aaprès avoir culminé à 1 668.35 USD, leur plus haut niveau depuis le 13 avril.
Ils ont ainsi engrangé 1.2% sur la période considérée, réalisant ainsi leur meilleure performance depuis fin février.
Ils avaient des chances de trouver du soutien à court terme à 1 623.95 USD, leur plancher du 23 avril, et de rencontrer de la résistance à 1 679.15, leur plafond déjà évoqué.
Le département d'état au commerce les a en effet fait bondir après en indiquant que le produit intérieur brut américain avait augmenté de seulement 2.2% au cours de la période de trois mois achevée en mars, soit nettement moins que les 2.5% espérés.
La réduction des dépenses gouvernementales et des investissements des entreprises ont ainsi surpassé l'augmentation de la demande des consommateurs.
Ces résultats médiocres laissaient à penser que le Réserve Fédérale pourrait injecter davantage de liquidités pour soutenir la première économie mondiale.
Le billet vert s'est pour sa part retrouvé sous une forte pression baissière, alors que couraient les rumeurs de maintien d'une politique monétaire assouplie.
L'indice dollar, reflétant les performances du billet vert par rapport à un panier constitué de six de ses principaux rivaux, a glissé de 0.29% de son côté pour se situer à 78.78 dans le même temps, sa valeur la plus faible depuis le premier mars.
La faiblesse de la monnaie des Etats-Unis bénéficie généralement à l'or, les matières premières aux prix libellés en dollars se retrouvant moins coûteuses pour les détenteurs d'autres devises, augmentant ainsi leur attrait en tant qu'investissement alternatif.
Ben Bernanke, président de la Réserve Fédérale des Etats-Unis, avait auparavant laissé la porte ouverte à de nouvelles mesures de stimulation économique suite à la réunion d'orientation de cette dernière.
Elle a en effet annoncé que la fourchette de ses objectifs de taux pour les fonds fédéraux demeurerait entre 0 et 0.25%, prévoyant toujours pour eux des "niveaux exceptionnellement bas" jusqu'à la fin 2014.
M. Bernanke a ajouté lors de la conférence de presse ayant suivi que la banque centrale "comptait maintenir une politique hautement accomodative pour aussi longtemps qu'on puisse prévoir".
Les signes avant-coureurs d'assouplissements sont généralement bénéfiques pour le métal jaune, celui-ci étant considéré comme un accumulateurs de valeur sûr, et un rempart contre l'inflation.
La banque HSBC a pour sa part estimé dans un article publié jeudi que "même si la Réserve Fédérale n'a pas annoncé de nouveaux apports de capitaux, la simple intention de maintenir une forte souplesse suffit à renforcer l'espoir d'une hausse des prix".
La précédente série d'achats d'actifs avait affaibli l'étalon américain et propulsé en septembre les cours vers un sommet historique à plus de 1 920 USD.
Ces derniers ont aussi bénéficié de la recherche de valeurs refuge après que l'agence de Standard & Poor's ait rabaissé jeudi de deux crans son estimation de la fiabilité monétaire à long terme de l'Espagne depuis A vers BBB+, et mise sous une perspective négative.
Cette manoeuvre était le reflet de l'inflexion de la "trajectoire des déficits budgétaires" nationaux et du "renforcement des probabilités" de nouvelles aides gouvernementales au secteur bancaire.
Les opérateurs ont estimé que la hausse de l'or suite à cette nouvelle était le symptôme de l'expectative d'une hausse, alors que celui-ci avait eu tendance ces mois-ci à marcher dans les pas des matières premières utilisées par les industries et autres investissements plus risqués.
L'activité des marchés physiques cruciaux de l'Asie demeurait quand à elle plutôt terne, et ce bien que le festival hindou d'Akshaya Tritiya, un de plus propices aux achats de métal précieux, ait débuté, la faiblesse de la roupie et les cours élevés diminuant l'enthousiasme.
Les futures sur l'argent pour juillet ont par ailleurs plongé de 1.29% pour sombrer à 31.29 USD de l'once, après avoir touché le fond mercredi à 29.96 USD, leur valeur la plus faible des trois mois écoulés, passant sous la barre des 30 USD pour la première fois depuis le 18 janvier.
Celles sur le cuivre à échéance identique ont par contre raflé 3.62% pour se hisser à 3.838 USD la livre dans le même temps, leur plus haut niveau depuis le 4 avril.
Elles ont effectivement repris des couleurs des derniers jours, sur fond de signes d'un assèchement des approvisionnements sur le marché phsique, les réserves des entrepôts de la bourse aux échanges de Londres ayant été signalés vendredi au plus bas depuis novembre 2008.
Le nombre des salariés privés non agricoles américains devant être divulgué vendredi prochain sera au coeur des débats, sur fond d'angoisse d'une perte de vitesse de la relance des Etats-Unis.
En zone euro, les investisseurs guetteront les résultats de l'activité manufacturière de mercredi, ainsi que les conclusions de la réunion de la Banque Centrale Européenne de jeudi.
La France et l'Espagne mettront pour leur part des dettes aux enchères le même jour, les émissions de bons du trésor étant devenues ces derniers mois des sémaphores de la popularité des valeurs à risques, les courtiers tentant grâce à elles d'évaluer la capacité des membres de la zone euro à lever des fonds par eux-mêmes.