Pétrole - Prévisions hebdomadaires du 23 au 27 avril 2012

Publié le 22/04/2012 13:21
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Investing.com - Les options sur le brut étaient en progression ce vendredi, le goût pour les investissements plus audacieux ayant progressé après que le Fonds Monétaire International ait renforcé sa capacité à lutter contre la crise de la dette de la zone euro.

Sur le marché aux matières premières de New York, les contrats sur le pétrole à échéance pour juin se sont échangés à 104.08 USD le baril à la clôture des échanges de fin de semaine, gagnant 1.19% au cours de cette dernière.

Ceux pour mai avaient auparavant culminé à 103.05 USD, avec une poussée de 0.8% pour leur expiration en fin de journée.

Le moral a repris des couleurs après que le groupe des 20 pays les plus développés se soit mis d'accord vendredi pour porter la puissance de feu du FMI à 430 milliards d'USD, afin d'aider à protéger l'économie mondiale des conséquences du problème de surendettement qui hante la région.

L'institut Ifo pour la recherche économique a pour sa part indiqué que son indice des entreprises allemandes s'était élevé à 109.9 en avril, contre 109.8 précédemment, alors qu'une léger recul à 109.5 était redouté.

Ces informations ont poussé les investisseurs à se concentrer sur les valeurs les plus risquées comme les actions et les matières premières, boudant les refuges traditionnels comme le dollar U.S.

La monnaie unique a bondi vers un sommet de deux semaines et demie face à ce dernier, reflétant tandis que l'indice dollar, les performances de l'étalon américain par rapport à un panier constitué de six de ses principaux rivaux, a glissé de 0.53% de son côté pour se situer à 79.28, sa plus faible valeur depuis le 3 avril.

Les contrats sur le pétrole, libellés en dollars, ont tendance à monter quand ce dernier descend, les rendant moins coûteux pour les détenteurs d'autres devises.

Les acteurs des marchés gardaient l'oeil sur les tensions entre l'Occident et l'Iran, en raison des risques de perturbation des flux provenant de ce dernier.

Ses exportations ont en effet plongé d'après les informations émanant vendredi des autorités du pays à 2.1 millions de barils quotidiens, contre 2.3 millions de moyenne pour l'année s'étant achevée le 19 mars.

La possible disparition de ses fournitures a contribué à soutenir l'ascension des cours constatée cette année, et qui pourrait se poursuivre une fois l'entrée en jeu de l'embargo de l'Union Européenne à leur égard à partir du premier juillet.

Ils avaient touché le fond jeudi à 102.12 USD, leur niveau le plus bas depuis le 19 avril, alors que les emprunts espagnols étant remontés au-dessus des 6% avec la crainte que le gouvernement du pays ne parvienne pas à réduire d'un des plus gros déficits régionaux escomptées, dans l'ombre du spectre de la récession.

L'épouvantail d'une extension de la contamination européenne a repris du service ces dernières semaines, dans l'angoisse d'un possible recours espagnol à un plan de sauvetage.

Le bloc euro a représenté d'après British Petroleum près de 16% de la demande mondiale de l'année dernière.

Il avait d'autre part été montré le même jour que l'activité manufacturière dans la région de Philadelphie avait connu une expansion plus lente qu'en avril, et que les ventes de logements d'occasion américaines avaient diminué sans prévenir le mois dernier.

Ces chiffres étaient parvenus après qu'un rapport émanant des autorités aient montré que le nombre hebdomadaire des nouveaux inscrits au chômage avait moins reculé qu'il n'avait été espéré, tandis que celui de la semaine précédente devait être revu à la hausse.

Le département d'état au travail a en effet signalé qu'il avait diminué de 2 000 unités pour en totaliser 386 000 après ajustement saisonnier, alors que les experts espéraient l'en voir régresser de 18 000 jusqu'à 370 000 sur la période considérée.

Il s'était situé à 388 000 corrigés lors de la précédente, dont l'estimation préliminaire à 380 000 a dû être révisée à la hausse.

Les acteurs du marché pétrolier prêtent une grande attention aux résultats manufacturiers et aux performances de l'emploi des Etats-Unis à l'oeil, car ils offrent une bonne idée de la santé économique du pays.

Les Etats-Unis restent les premiers consommateurs de pétrole au monde avec près des 22% de la demande de la planète.

Sur le marché ICE, les futures Brent sur le brut pour juin ont perdu 1.35% pour plonger à 118.85 USD du baril dans le même temps.

Le 18 avril avait été le théâtre de leur plongée à 116.7 USD, leur valeur la plus faible depuis le 10 février.

Ils ont depuis ces dernières semaines subi une pression baissière, les opérateurs devant faire la part des choses entre les assurances de l'Arabie Saoudite d'une compensation de toute diminution des fournitures et les risques de perturbation des livraisons iraniennes.

Le royaume saoudien et la république islamique sont les deux plus gros producteurs et exportateurs de l'Organisation des Pays Exportateurs de Pétrole.

Leur écart avec leurs homologues américaines se situait quand à lui à 14.19 USD, après avoir coulé sous les 14 USD en début de semaine, alors qu'il avait dépassé les 20 USD à plusieurs reprises ces derniers mois.

Sa réduction faisait suite à l'information de lundi selon laquelle les propriétaires du pipeline Seaway, qui devrait transporter l'or noir depuis Cushing, en Okhlahoma, vers le Golfe du Mexique, auraient demandé aux autorités fédérales de pouvoir le faire avec environ deux semaines d'avance.

Les opérateurs Enbridge et Enterprise Products Partners ont en effet fait savoir dans leur demande auprès de la commission de régulation des ressources énergétiques qu'ils comptaient inverser son flux vers le 17 mai.

Si cela devait arriver, le projet serait ainsi actif largement avant la date du premier juin qui avait été soumise, et l'engorgement situé dans le Midwest américain serait d'autant plus rapidement apaisé par l'envoie de brut vers les raffineries des terminaux de la côte sud.

Au cours de la semaine prochaine, les observateurs guetteront le communiqué de la Réserve Fédérale pour tout signe d'une orientation de celle-ci en direction d'une nouvelle série d'assouplissements monétaires.

L'humeur semble quand à elle devoir demeurer sous pression en raison de la persistance des problèmes fiscaux espagnols, ainsi que du premier tour de l'élection présidentielle française s'étant déroulée ce dimanche.

Le président sortant Nicolas Sarkozy et son concurrent socialiste François Hollande se retrouveront en duel pour le deuxième tour le 6 mai, et la plupart des sondages tendent vers une victoire de celui-ci.

L'Italie procèdera de son côté à une adjudication d'obligations décennales, dont le montant visé devrait être révélé lundi.

Il ne faudra naturellement pas oublier l'évolution de la situation entre les grandes puissances occidentales et Téhéran, en raison de l'angoisse d'une perturbation du trafic régional.


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