Investing.com - Les options sur le brut ont terminé en forme, se rapprochant de leur pic des deux dernières semaines, alors qu'un net affaiblissement du dollar U.S. ait suivi la déception découlant de la croissance américaine du premier trimestre, alimentant l'attente d'apports de capitaux par la Réserve Fédérale.
Sur le marché aux matières premières de New York, les contrats sur le pétrole à échéance pour juin se sont échangés à 104.78 USD le baril à la clôture des échanges de vendredi, gagnant 0.86% sur la semaine.
Ils avaient culminé ce jour-là à 105 USD, leur cours le plus élevé depuis le 17 avril.
Le département d'état au commerce a en effet indiqué que le produit intérieur brut américain avait augmenté de seulement 2.2% au cours de la période de trois mois achevée en mars, soit nettement moins que les 2.5% espérés, et les 3% précédents.
La réduction des dépenses gouvernementales et des investissements des entreprises ont ainsi surpassé l'augmentation de la demande provenant des consommateurs.
La nouvelle a tout d'abord entraîné un mouvement baissier, l'affaiblissement de l'économie des Etats-Unis entraînant une baisse des besoins en or noir et dérivés pour alimenter la croissance, le pays restant le premier consommateur au monde avec près des 22% de la demande de la planète.
Mais ces résultats médiocres laissaient d'autre part à penser que le Réserve Fédérale pourrait injecter davantage de liquidités pour soutenir la première économie mondiale.
L'étalon américain s'est d'ailleurs retrouvé sous une forte pression baissière, alors que couraient les rumeurs de maintien d'une politique monétaire assouplie.
L'indice dollar, reflétant les performances du billet vert par rapport à un panier constitué de six de ses principaux rivaux, a glissé de 0.29% de son côté pour se situer à 78.78 dans le même temps, sa valeur la plus faible depuis le premier mars.
Les contrats sur le pétrole, libellés en dollars, ont tendance à monter quand ce dernier descend, les rendant moins coûteux pour les détenteurs d'autres devises.
Ben Bernanke, président de la Réserve Fédérale des Etats-Unis, avait laissé en début de semaine la porte ouverte à de nouvelles mesures de stimulation économique suite à la réunion d'orientation de celle-ci.
Elle a en effet annoncé que la fourchette de ses objectifs de taux pour les fonds fédéraux demeurerait entre 0 et 0.25%, prévoyant toujours pour eux des "niveaux exceptionnellement bas" jusqu'à la fin 2014.
M. Bernanke a ajouté lors de la conférence de presse ayant suivi que la banque centrale "comptait maintenir une politique hautement accomodative pour aussi longtemps qu'on puisse prévoir".
L'avancée pétrolière demeurait toutefois limitée, l'agence de Standard & Poor's ait rabaissé jeudi de deux crans son estimation de la fiabilité monétaire à long terme de l'Espagne depuis A vers BBB+, et l'ait mise sous une perspective négative.
Cette manoeuvre était le reflet de l'inflexion de la "trajectoire des déficits budgétaires" nationaux et du "renforcement des probabilités" de nouvelles aides gouvernementales au secteur bancaire.
Le bloc euro était responsable, d'après British Petroleum, de près de 12% de la consommation mondiale en 2010, et un ralentissement économique général découlant du problème du surendettement régional pouvant freiner la demande demeurait redouté.
Les tensions entre l'Occident et l'Iran restaient en ligne de mire, en raison des risques de perturbation des flux provenant de ce dernier.
L'Agence d'Information sur l'Energie des Etats-Unis a quand à elle révélé vendredi que l'approvisionnement mondial avait dépassé de 500 000 barils quotidiens les besoins au cours des deux derniers mois, l'Arabie Saoudite ayant renforcé sa production.
L'éventualité d'une absence des fournitures de Téhéran avait contribué la tirer les prix vers le haut en fin d'année dernière et sur le premier trimestre 2012.
Mais le renouveau des négociations entre les grandes puissances mondiales et la nation perse concernant les ambitions nucléaires de cette dernière, l'augmentation des débits saoudien et libyen, ainsi que les signes de ralentissement de la croissance et des embauches des Etats-Unis ont contribuué à les faire retomber de leurs sommets.
Le royaume saoudien et la république islamique sont les deux plus gros producteurs et exportateurs de l'Organisation des Pays Exportateurs de Pétrole.
Sur le marché ICE, les futures Brent sur le brut pour juin ont gagné 0.69% pour grimper à 119.64 USD du baril dans le même temps.
L'écart avec leurs homologues américaines s'est ainsi situé à 14.86 USD.
Le nombre des salariés privés non agricoles américains devant être divulgué vendredi prochain sera au coeur des débats, sur fond d'angoisse d'une perte de vitesse de la relance des Etats-Unis.
Les experts en pétrole gardent toujours un oeil sur celui-ci, qui demeure l'indicateur le plus fiable de l'état du marché du travail et donc de l'économie du premier demandeur mondial.
En zone euro, les investisseurs guetteront les résultats de l'activité manufacturière de mercredi, ainsi que les conclusions de la réunion de la Banque Centrale Européenne de jeudi.
La France et l'Espagne mettront pour leur part des dettes aux enchères le même jour.
Les opérateurs garderont l'évolution des disputes entre l'Occident et l'Iran à l'oeil, dans l'angoisse d'une interruption des livraisons de la région.
Sur le marché aux matières premières de New York, les contrats sur le pétrole à échéance pour juin se sont échangés à 104.78 USD le baril à la clôture des échanges de vendredi, gagnant 0.86% sur la semaine.
Ils avaient culminé ce jour-là à 105 USD, leur cours le plus élevé depuis le 17 avril.
Le département d'état au commerce a en effet indiqué que le produit intérieur brut américain avait augmenté de seulement 2.2% au cours de la période de trois mois achevée en mars, soit nettement moins que les 2.5% espérés, et les 3% précédents.
La réduction des dépenses gouvernementales et des investissements des entreprises ont ainsi surpassé l'augmentation de la demande provenant des consommateurs.
La nouvelle a tout d'abord entraîné un mouvement baissier, l'affaiblissement de l'économie des Etats-Unis entraînant une baisse des besoins en or noir et dérivés pour alimenter la croissance, le pays restant le premier consommateur au monde avec près des 22% de la demande de la planète.
Mais ces résultats médiocres laissaient d'autre part à penser que le Réserve Fédérale pourrait injecter davantage de liquidités pour soutenir la première économie mondiale.
L'étalon américain s'est d'ailleurs retrouvé sous une forte pression baissière, alors que couraient les rumeurs de maintien d'une politique monétaire assouplie.
L'indice dollar, reflétant les performances du billet vert par rapport à un panier constitué de six de ses principaux rivaux, a glissé de 0.29% de son côté pour se situer à 78.78 dans le même temps, sa valeur la plus faible depuis le premier mars.
Les contrats sur le pétrole, libellés en dollars, ont tendance à monter quand ce dernier descend, les rendant moins coûteux pour les détenteurs d'autres devises.
Ben Bernanke, président de la Réserve Fédérale des Etats-Unis, avait laissé en début de semaine la porte ouverte à de nouvelles mesures de stimulation économique suite à la réunion d'orientation de celle-ci.
Elle a en effet annoncé que la fourchette de ses objectifs de taux pour les fonds fédéraux demeurerait entre 0 et 0.25%, prévoyant toujours pour eux des "niveaux exceptionnellement bas" jusqu'à la fin 2014.
M. Bernanke a ajouté lors de la conférence de presse ayant suivi que la banque centrale "comptait maintenir une politique hautement accomodative pour aussi longtemps qu'on puisse prévoir".
L'avancée pétrolière demeurait toutefois limitée, l'agence de Standard & Poor's ait rabaissé jeudi de deux crans son estimation de la fiabilité monétaire à long terme de l'Espagne depuis A vers BBB+, et l'ait mise sous une perspective négative.
Cette manoeuvre était le reflet de l'inflexion de la "trajectoire des déficits budgétaires" nationaux et du "renforcement des probabilités" de nouvelles aides gouvernementales au secteur bancaire.
Le bloc euro était responsable, d'après British Petroleum, de près de 12% de la consommation mondiale en 2010, et un ralentissement économique général découlant du problème du surendettement régional pouvant freiner la demande demeurait redouté.
Les tensions entre l'Occident et l'Iran restaient en ligne de mire, en raison des risques de perturbation des flux provenant de ce dernier.
L'Agence d'Information sur l'Energie des Etats-Unis a quand à elle révélé vendredi que l'approvisionnement mondial avait dépassé de 500 000 barils quotidiens les besoins au cours des deux derniers mois, l'Arabie Saoudite ayant renforcé sa production.
L'éventualité d'une absence des fournitures de Téhéran avait contribué la tirer les prix vers le haut en fin d'année dernière et sur le premier trimestre 2012.
Mais le renouveau des négociations entre les grandes puissances mondiales et la nation perse concernant les ambitions nucléaires de cette dernière, l'augmentation des débits saoudien et libyen, ainsi que les signes de ralentissement de la croissance et des embauches des Etats-Unis ont contribuué à les faire retomber de leurs sommets.
Le royaume saoudien et la république islamique sont les deux plus gros producteurs et exportateurs de l'Organisation des Pays Exportateurs de Pétrole.
Sur le marché ICE, les futures Brent sur le brut pour juin ont gagné 0.69% pour grimper à 119.64 USD du baril dans le même temps.
L'écart avec leurs homologues américaines s'est ainsi situé à 14.86 USD.
Le nombre des salariés privés non agricoles américains devant être divulgué vendredi prochain sera au coeur des débats, sur fond d'angoisse d'une perte de vitesse de la relance des Etats-Unis.
Les experts en pétrole gardent toujours un oeil sur celui-ci, qui demeure l'indicateur le plus fiable de l'état du marché du travail et donc de l'économie du premier demandeur mondial.
En zone euro, les investisseurs guetteront les résultats de l'activité manufacturière de mercredi, ainsi que les conclusions de la réunion de la Banque Centrale Européenne de jeudi.
La France et l'Espagne mettront pour leur part des dettes aux enchères le même jour.
Les opérateurs garderont l'évolution des disputes entre l'Occident et l'Iran à l'oeil, dans l'angoisse d'une interruption des livraisons de la région.