Mercredi midi sur les machés pétroliers, le contrat sur le baril de Brent de mer du Nord livrable en décembre gagnait 1,1% à 87 dollars, le WTI américain de même livraison prenant 1% à 82,2 dollars.
En effet, du côté américain, l'Energy Information Agency (EIA) fédérale devrait cet après-midi faire état d'une hausse des stocks de brut de 3,4 millions d'unités, soit deux fois moins que la semaine précédente. En outre, les distillats, catégorie qui comprend le diesel et surtout le fuel domestique, très suivi en cette saison, devraient se replier de 1,1 million d'unités. Les stocks d'essence, eux, devraient se contracter aussi de l'ordre du million d'unités, ce qui constituerait leur troisième semaine de baisse d'affilée.
Chez Saxo Banque, on ajoute une autre bonne nouvelle : au Japon, la production industrielle voit sa croissance augmenter de 2,7% en septembre par rapport au mois précédent. Cette hausse est significative, puisqu'il s'agit de la hausse la plus élevée depuis janvier dernier. Les analystes pensent que ces bons chiffres vont endiguer la baisse des barils de pétrole.
Enfin, des membres de l'OPEP déclarent, avec plus ou moins de conviction, que les quotas de production actuels, stable à 30 millions de barils par jour depuis près de trois ans, devraient être réduits l'année prochaine de l'ordre d'un million d'unités au mieux.
Le cas échéant, il s'agirait d'un point important pour l'équilibre offre/demande alors que la production américaine de pétroles non conventionnels augmente rapidement, et que l'offre de l'OPEP semble difficile à réguler. La production effective du cartel ne cesse de déborder les 30 millions officiels, et aucun membre ne semble vouloir vraiment réduire ses recettes pétrolières.
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