Les investisseurs tendent à prendre des bénéfices en cette dernière séance d'un mois de février globalement faste (+5,7% sur l'Eurostoxx50), dans l'attente d'une nouvelle estimation de la croissance américaine au quatrième trimestre 2014.
Bruxelles recule de 0,6%, Madrid et Zurich de 0,4%, Lisbonne perd 0,3%, Milan et Amsterdam 0,2%, Paris, Londres et Francfort 0,1%. A New York jeudi, le Dow Jones a cédé moins de 0,1% alors que le Nasdaq a pris 0,4%.
'Les récentes données en provenance d'Europe ont montré quelques signaux encourageants et cela incite les investisseurs à pousser les marchés d'actions toujours plus haut', estimait ce matin Stan Shamu, chez IG.
Le stratège ajoutait que 'la conjugaison de solides indicateurs économiques, d'assouplissement quantitatif en Europe et de faiblesse de l'euro semble particulièrement fonctionner pour le DAX'.
'Les marchés anticipent beaucoup de bonnes nouvelles, et il faudra un nouveau flux d'informations positives en provenance de la microéconomie pour justifier un nouveau relèvement des objectifs', estime cependant un chartiste de Barclays (LONDON:BARC) Bourse.
Pour l'heure, les opérateurs prennent leurs bénéfices dans l'attente de la publication d'une nouvelle estimation de la croissance américaine pour le quatrième trimestre, qui pourrait être révisée de +2,6% à +2,1% en rythme annualisé selon le consensus.
Par la suite, les marchés prendront aussi connaissance de l'indice PMI de Chicago, de l'indice de la confiance des consommateurs de l'Université du Michigan, ainsi que des promesses de ventes de logements en janvier.
Du côté des valeurs, Airbus caracole en tête du CAC40 parisien avec un gain de 5,7%, entouré pour la publication de résultats annuels supérieurs aux attentes, ainsi que d'un carnet de commandes de près de 860 milliards d'euros à fin 2014.
IAG (International Airlines Group) grimpe de 3,9% à Londres, dans le sillage d'une forte amélioration des résultats de la maison-mère de British Airways et d'Iberia en 2014, ainsi que grâce à la confiance de sa direction pour 2015.
BASF (XETRA:BASFN) essuie par contre les plus lourds dégagements du DAX de Francfort et abandonne 2,6%, après la présentation par le groupe de chimie de bénéfices certes en progression sur l'année écoulée, mais un peu moins forte qu'espéré par les analystes.
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