RAHWAY, N.J. - Merck, connu sous le nom de MSD en dehors des États-Unis et du Canada, a annoncé l'approbation par la Commission européenne de KEYTRUDA, son traitement anti-PD-1, pour un nouveau schéma thérapeutique contre le cancer du poumon. Il s'agit de la première autorisation en Europe pour un traitement anti-PD-1/L1 dans le cancer du poumon non à petites cellules (CPNPC) résécable à haut risque de récidive chez l'adulte.
L'autorisation, qui fait suite à une recommandation positive du Comité des médicaments à usage humain en février 2024, est basée sur les résultats de l'essai de phase 3 KEYNOTE-671.
Cet essai a montré que KEYTRUDA, associé à une chimiothérapie contenant du platine en tant que traitement néoadjuvant, puis KEYTRUDA en monothérapie en tant que traitement adjuvant, améliorait de manière significative la survie globale et réduisait le risque de décès de 28 % chez les patients atteints d'un CBNPC résécable de stade II, IIIA ou IIIB, par rapport au schéma placebo plus chimiothérapie.
Les patients traités par le schéma KEYTRUDA ont connu une médiane de survie globale qui n'a pas été atteinte, contre 52,4 mois pour les patients traités par le schéma chimiothérapie-placebo. En outre, le traitement à base de KEYTRUDA a amélioré la survie sans événement, en réduisant de 41 % le risque de récidive, de progression ou de décès de la maladie, avec une survie médiane sans événement de 47,2 mois contre 18,3 mois pour le traitement par chimiothérapie et placebo.
Cette autorisation permet la commercialisation de KEYTRUDA pour cette indication dans les 27 États membres de l'UE, ainsi qu'en Islande, au Liechtenstein, en Norvège et en Irlande du Nord. KEYTRUDA dispose désormais de six autorisations pour le cancer du poumon non à petites cellules en Europe et de 27 indications au total dans l'UE. Aux États-Unis, KEYTRUDA a été approuvé en octobre 2023 pour une utilisation similaire chez les patients atteints d'un cancer du poumon non à petites cellules résécable.
Selon le Dr Solange Peters, présidente du service d'oncologie médicale et des tumeurs malignes thoraciques au Centre hospitalier universitaire vaudois de Lausanne, en Suisse, cette autorisation constitue une étape importante pour les patients atteints de CPNPC résécable et présentant un risque élevé de récidive, car elle offre une nouvelle option thérapeutique susceptible de prolonger la vie des patients.
L'étude KEYNOTE-671 a porté sur 797 patients répartis de manière aléatoire pour recevoir soit KEYTRUDA plus chimiothérapie, soit un placebo plus chimiothérapie, suivi d'une intervention chirurgicale et d'un traitement adjuvant continu avec KEYTRUDA ou un placebo.
Le cancer du poumon reste la principale cause de décès par cancer en Europe, ce qui souligne l'importance de traiter les patients à des stades plus précoces de la maladie. Merck est à la pointe de la recherche sur le cancer du poumon, avec des essais en cours évaluant KEYTRUDA à des stades plus précoces du cancer du poumon et explorant de nouvelles associations avec le traitement.
Cette nouvelle est basée sur un communiqué de presse et n'inclut aucune promotion du communiqué de presse ou de l'entreprise qui l'a publié.
Cet article a été généré et traduit avec l'aide de l'IA et revu par un rédacteur. Pour plus d'informations, consultez nos T&C.