Spirit AeroSystems (NYSE: SPR), un important fournisseur américain de l'industrie aérospatiale, mène actuellement une enquête interne sur ses pratiques de tenue de registres pour diverses pièces d'avion.
Cette enquête fait suite à l'identification d'anomalies dans la documentation, notamment des registres manquants et en double, qui ont été initialement détectées le mois dernier dans les rapports d'une machine utilisée pour mesurer les pièces.
L'entreprise basée à Wichita, dans le Kansas, examine les registres et des centaines de milliers de pièces datant de 2010, qui marque le point le plus ancien de leurs archives.
Malgré les divergences constatées dans la documentation, aucun problème de sécurité potentiel n'a été identifié concernant les pièces en question, selon deux sources de l'industrie qui ont demandé l'anonymat.
Joe Buccino, porte-parole de Spirit AeroSystems, a confirmé que l'entreprise a informé ses clients du problème et mène actuellement une enquête interne. Les anomalies concernent environ 4% de tous les registres liés aux pièces mesurées par une machine de mesure tridimensionnelle (CMM). Cette machine est cruciale pour mesurer avec précision des composants tels que les supports, les cadres et les poutres.
La déclaration de Buccino précise que l'entreprise a découvert qu'un petit nombre de pièces avaient été livrées sans rapports CMM valides, affectant plusieurs programmes clients depuis 2010. Des détails supplémentaires fournis par les sources suggèrent que Spirit AeroSystems pourrait bientôt informer les clients si les pièces concernées nécessitent des inspections ou des remplacements supplémentaires.
Dans l'industrie aéronautique, une tenue méticuleuse des registres est essentielle pour garantir la sécurité. Les régulateurs, tels que la Federal Aviation Administration (FAA) américaine, exigent une documentation détaillée même pour les changements mineurs de production afin de vérifier que les avions répondent aux normes de sécurité. La FAA a déclaré que les fabricants sont tenus de conserver des registres pour confirmer la conformité à ces normes et que ces registres sont examinés dans le cadre de la surveillance de la sécurité de l'agence.
Spirit AeroSystems fabrique des pièces pour des clients commerciaux et de défense, notamment Airbus et Boeing (NYSE:BA), ce dernier étant en train d'acquérir Spirit pour 4,7 milliards de dollars. Alors que Boeing a refusé de commenter la situation, Airbus n'était pas disponible pour un commentaire immédiat.
Un client de Spirit a noté qu'il n'est pas particulièrement préoccupé par les anomalies de documentation, car les pièces en question font partie de systèmes dotés de mesures de sauvegarde ou de redondances intégrées.
Le problème a été initialement mis en lumière par un employé de Spirit qui a remarqué des irrégularités dans quelques rapports CMM, ce qui a déclenché une enquête plus large qui a révélé les registres manquants et en double. La cause des anomalies n'a pas été clarifiée.
En réponse à ces découvertes, Spirit AeroSystems prend des mesures pour automatiser certains processus liés à la production et au stockage des rapports CMM, dans le but de réduire la possibilité d'erreur humaine. L'entreprise prévoit de mettre en œuvre cette solution automatisée dans les 90 prochains jours.
Reuters a contribué à cet article.
Cet article a été généré et traduit avec l'aide de l'IA et revu par un rédacteur. Pour plus d'informations, consultez nos T&C.