En vif retrait de 7,4% 1.236 pence à la Bourse de Londres, l'action Burberry accusait la plus forte baisse de l'indice FTSE (dit 'Footsie') 100 après des ventes décevantes au second semestre de son exercice 2015/2017, soit à fin mars. L'activité du groupe connu pour ses imperméables a notamment été pénalisée par la baisse des dépenses des touristes. Les mesures d'économies seront renforcées, et les résultats de l'exercice en cours (2016/2017) s'annoncent dans le bas de la fourchette de prévisions des analystes.
Ainsi, sur la période courant d'octobre 2015 à mars 2016, le CA de la marque de luxe britannique a atteint 1,4 milliard de livres sterling, chiffre en baisse de 1% en données publiées comme comparables.
La division Retail, la plus importante et aussi la plus rentable, affiche 1,06 milliard de livres de ventes sur le 2e semestre (S2), un chiffre inchangé a données comparables. Cependant, ce taux était de + 2% au 1er semestre (S1) et surtout, il se décompose entre 0% au 3e trimestre (T3), puis - 5% durant le dernier quart de l'année (T4). Or le consensus s'attendait, selon le bureau d'études Aurel BGC, à une baisse de seulement 1% au T4.
Burberry évoque des ventes mal orientées dans les régions chinoises autonomes de Hong Kong (- 20% encore) et Macao, ce que la croissance observée en Chine continentale, en Corée du Sud et au Japon n'a pu compenser. De plus, sur le Vieux Continent frappé récemment par des attentats terroristes, 'les ventes auprès des touristes ont ralenti', écrit le groupe : selon les analystes pré-cités, 'cette rechute provient essentiellement d'un net ralentissement de l'activité en Europe en raison d'un recul des dépenses de la clientèle touristique en particulier de la clientèle chinoise.' Enfin aux Etats-Unis, 'la demande domestique demeure inégale', indique le groupe.
Commentant cette publication, le directeur général de Burberry, Christopher Bailey, a estimé que 'dans un environnement qui reste difficile pour l'industrie du luxe, nous continuerons à mettre l'accent sur la réduction des dépenses alors que la mise en place de nos mesures d'efficacité se passe bien.' Un rapport d'étape sur ce dernier point est annoncé en mai.
En attendant, les prévisions pour l'exercice 2016/2017 qui vient de commencer sont tout sauf engageantes : hors changes, le CA de la branche Retail devrait baisser d'environ 10% au premier semestre (soit d'avril à septembre), prévoit le direction. De plus, le résultat avant impôts de l'ensemble de l'exercice s'annonce vers le bas de la fourchette de prévision des analystes.
EG
Copyright (c) 2016 CercleFinance.com. Tous droits réservés.
Ainsi, sur la période courant d'octobre 2015 à mars 2016, le CA de la marque de luxe britannique a atteint 1,4 milliard de livres sterling, chiffre en baisse de 1% en données publiées comme comparables.
La division Retail, la plus importante et aussi la plus rentable, affiche 1,06 milliard de livres de ventes sur le 2e semestre (S2), un chiffre inchangé a données comparables. Cependant, ce taux était de + 2% au 1er semestre (S1) et surtout, il se décompose entre 0% au 3e trimestre (T3), puis - 5% durant le dernier quart de l'année (T4). Or le consensus s'attendait, selon le bureau d'études Aurel BGC, à une baisse de seulement 1% au T4.
Burberry évoque des ventes mal orientées dans les régions chinoises autonomes de Hong Kong (- 20% encore) et Macao, ce que la croissance observée en Chine continentale, en Corée du Sud et au Japon n'a pu compenser. De plus, sur le Vieux Continent frappé récemment par des attentats terroristes, 'les ventes auprès des touristes ont ralenti', écrit le groupe : selon les analystes pré-cités, 'cette rechute provient essentiellement d'un net ralentissement de l'activité en Europe en raison d'un recul des dépenses de la clientèle touristique en particulier de la clientèle chinoise.' Enfin aux Etats-Unis, 'la demande domestique demeure inégale', indique le groupe.
Commentant cette publication, le directeur général de Burberry, Christopher Bailey, a estimé que 'dans un environnement qui reste difficile pour l'industrie du luxe, nous continuerons à mettre l'accent sur la réduction des dépenses alors que la mise en place de nos mesures d'efficacité se passe bien.' Un rapport d'étape sur ce dernier point est annoncé en mai.
En attendant, les prévisions pour l'exercice 2016/2017 qui vient de commencer sont tout sauf engageantes : hors changes, le CA de la branche Retail devrait baisser d'environ 10% au premier semestre (soit d'avril à septembre), prévoit le direction. De plus, le résultat avant impôts de l'ensemble de l'exercice s'annonce vers le bas de la fourchette de prévision des analystes.
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