PARIS (Reuters) - Le principal vecteur de l'accélération de l'épidémie de COVID-19 en France reste le variant du coronavirus identifié en fin d'année dernière en Grande-Bretagne, a déclaré jeudi le ministre de la Santé, Olivier Véran.
"La menace, nous la connaissons, c'est le variant anglais", qui représente 80% des contaminations, a déclaré Olivier Véran sur France Inter.
Les variants sud-africain et brésilien, responsables de 4,5% des contaminations, ont plutôt tendance à refluer parce que moins contagieux, "mais il va falloir être vigilants pour ne pas qu'ils repartent cet été", a-t-il ajouté.
Concernant le variant breton, aussi appelé "variant du Trégor", le ministre de la Santé s'est montré plutôt rassurant.
"Il est sensible aux vaccins, il n'entraîne pas a priori de recontamination, il ne serait pas plus dangereux (...) que les classiques variants", a-t-il expliqué, en soulignant que sa circulation - si elle existait encore - restait "extrêmement faible" et ne constituait donc pas un risque significatif.
(Myriam Rivet, édité par Bertrand Boucey)