PARIS (Reuters) - La vente des autotests de dépistage d'une contamination par le coronavirus responsable du COVID-19, jusqu'ici réservée aux pharmacies d'officine, va désormais être possible dans les grandes surfaces, selon un arrêté publié mardi au Journal officiel.
"Dans le contexte d'une augmentation très forte du taux d'incidence, due à la propagation des variants Delta et Omicron et d'une demande d'examens et de tests de dépistage sans précédent depuis le début de la crise sanitaire, il y a lieu de diversifier les circuits d'approvisionnements et de ventes des autotests de détection antigénique du virus SARS-CoV-2 sur prélèvement nasal", est-il noté dans ce texte, qui autorise la vente de ces autotests dans les grandes surfaces "à titre exceptionnel et jusqu'au 31 janvier 2022".
La levée du monopole pharmaceutique sur la vente de ces autotests, réclamée de longue date par la grande distribution, a été rapidement saluée sur Twitter (NYSE:TWTR) par les acteurs du secteur, dont Dominique Schelcher, PDG du groupement Système U et Michel-Edouard Leclerc, président du groupement de distributeurs indépendants éponyme.
(Rédigé par Myriam Rivet, édité par Blandine Hénault)