JERUSALEM (Reuters) - Israël a mis fin jeudi au "passeport vert", le pass sanitaire local, le reflux de la vague de contaminations par le variant Omicron du coronavirus permettant un nouvel allègement dans les mesures de lutte contre l'épidémie de COVID-19.
La suppression du "passeport vert" a été annoncée jeudi par le Premier ministre israélien Naftali Bennett, à l'occasion d'une réunion sur la situation sanitaire.
"La vague a été cassée", a-t-il déclaré en ouverture de cette réunion.
Naftali Bennett a cependant précisé que les parents devraient continuer de tester leurs enfants deux fois par semaine et qu'un test de dépistage négatif resterait indispensable pour rendre visite à des personnes hébergées dans des maisons de retraite.
Depuis le 4 février, ce "passeport vert" n'était plus exigé que pour accéder aux lieux et événements présentant un risque élevé de contamination, comme les boîtes de nuit ou les salles des fêtes. Les cafés, restaurants, bars, salles de sport ou hôtels ne conditionnaient plus leur accès à la présentation de ce pass.
Certains spécialistes avaient alors critiqué le choix du gouvernement israélien d'alléger les restrictions plutôt que de prendre des mesures supplémentaires pour ralentir la propagation du variant Omicron.
La vague de contaminations alimentée par le variant Omicron du coronavirus SARS-CoV-2, particulièrement contagieux, a atteint son pic fin janvier en Israël, avec 85.000 nouvelles infections recensées chaque jour à ce moment-là. Le nombre de contaminations quotidiennes n'a cessé de refluer depuis et s'est établi à environ 21.000 cas sur la journée de mercredi.
Comme dans la plupart des pays, si le variant Omicron a globalement provoqué moins de formes sévères de COVID-19 que les précédentes souches du coronavirus, sa forte contagiosité a alimenté une flambée de cas dont l'ampleur a mis sous pression le système de santé local.
Pionnier de la vaccination contre le COVID-19, Israël a recensé plus de 9.700 décès et près de 3,5 millions de contaminations depuis le début de la pandémie, sur une population de 9,4 d'habitants.
(Reportage Maayan Lubell, version française Sophie Louet et Myriam Rivet, édité par)