Investing.com - Le Japon est devenu l'un des premiers grands pays à établir un cadre juridique pour les stablecoins en juin. Six mois plus tard, il franchit une nouvelle étape cruciale pour modifier l'interdiction existante, puisque l'Agence des services financiers (FSA) envisage de lever l'interdiction des stablecoins émis à l'étranger. On ne sait toujours pas quels jetons seront mis à disposition. Cependant, on s'attend à ce que l'USDC, soutenu par Circle et Coinbase (NASDAQ:COIN), et l'USDT de Tether fassent leur retour.
Selon les nouvelles règles, les distributeurs seront chargés de gérer les stablecoins à la place des émetteurs étrangers afin de protéger leur valeur. Les bourses d'actifs numériques du pays pourront gérer les échanges de stablecoins sous réserve de la préservation des actifs par des dépôts et d'une limite supérieure de remise.
La FSA imposera aux distributeurs de stablecoins d'enregistrer les détails des transactions, tels que les noms d'utilisateur, dans le cadre des mesures de lutte contre le blanchiment d'argent (AML). La FSA a proposé de plafonner à 1 million de yens (soit 7 500 dollars par transaction) le montant maximal des transferts de fonds.
En revanche, pour les stablecoins émis localement, l'émetteur sera tenu de préparer des actifs en guise de garantie. En outre, seules les banques, les prestataires de services de transfert de fonds et les sociétés fiduciaires peuvent être des émetteurs sur le marché japonais.
Cet été, le Parlement japonais a adopté un projet de loi visant à interdire l'émission de stablecoins par des institutions non bancaires et a stipulé que l'émission devait être limitée aux banques agréées, aux agents de transfert de fonds enregistrés et aux sociétés de fiducie au Japon.
Le projet de loi a été introduit après l'implosion de TerraUSD qui a déclenché des problèmes de liquidité sur le marché. Malgré cela, la FSA n'a fait aucune mention des stablecoins algorithmiques dans ce qui était considéré comme une législation historique.
En décembre, l'autorité de régulation japonaise a publié un document qui mettait en évidence son intention de restreindre les stablecoins algorithmique. Selon la vice-ministre japonaise des affaires internationales, Tomoko Amaya, des recommandations ont été formulées par la FSA qui cherche à aborder la position sur les stablecoins algorithmiques pour la première fois.
"La révision proposée stipule que "les stablecoins mondiaux ne doivent pas utiliser d'algorithmes pour stabiliser leur valeur" et renforce la garantie des droits de rachat."