Investing.com - Les crypto-monnaies ont reculé ce jeudi, alors que les organismes de réglementation en Chine ont décidé de bloquer les investissements, ce qui a sapé le sentiment haussier.
À l’exception de Tether, qui a progressé de 0,06% à 10h36 HE (14h36 GMT), toutes les 25 principales crypto-monnaies en termes de capitalisation boursière étaient dans le rouge, avec des pertes allant de 3 % à 9%.
Le plus gros actif numérique par capitalisation boursière, le Bitcoin, a perdu 3,23% en 24 heures pour atteindre 6 446,80 $ sur la plateforme d’échange Bitfinex.
Pendant ce temps, l’Ethereum a reculé de 4,12% à 273,71 $ au cours des dernières 24 heures, le Ripple a chuté de 5,64% à 0,32137 $, tandis que le Bitcoin Cash quatrième crypto-monnaie par capitalisation boursière, a perdu 4,69% à 522,66 $.
Il faut également relever que la Securities and Exchange (SEC) des États-Unis a rejeté neuf propositions d'ETFs hier soir.
La SEC s'est dite préoccupée par la fraude et la manipulation des marchés des futures sur bitcoins et a déclaré que les propositions ne satisfaisaient pas à l'exigence du régulateur "que les règles d'une bourse nationale soient conçues pour empêcher les actes et pratiques frauduleux et manipulateurs. Entre autres choses, il n'y a aucune preuve pour démontrer que les marchés à terme sur bitcoin sont des «marchés de taille significative»."
Jusqu'à présent, la SEC doit encore approuver un ETF basé sur la crypto-monnaie. En juillet, l’organisme de réglementation a annoncé qu’il reportait la décision d’approuver l’achat de VanEck ETF jusqu’au 30 septembre.
En outre, la Chine, l’une des plus grandes sources de demande de crypto-monnaie, aurait décidé d’empêcher plus de 100 plateformes d'échange étrangères d’offrir des services commerciaux aux investisseurs chinois.
Selon le Shanghai Securities Times, l’Office national chinois de rectification des risques avait identifié l’adresse IP de 124 plateformes de négociation étrangères qu’il envisageait de bloquer afin d’accélérer ses efforts de surveillance des crypto-monnaies.
La décision était censée contrecarrer les sociétés qui avaient déplacé leurs activités à l'étranger lorsque la People's Bank of China avait mis en place les premières interdictions en 2017.