Tout d’abord lundi 5, l’indice américain S&P 500 inscrit sa plus forte baisse de l’année lors d’une séance à près de – 3 %. L’Euro Stoxx 50 l’avait précédé le 2 août avec un recul de – 3,26 %. Les placements refuges sont depuis privilégiés : le 7, l’once d’or atteint son plus haut de l’année et le taux à 10 ans allemand un nouveau plus bas à – 0,61 %.
D’où provient ce regain de nervosité ? Fin juillet, les réunions de la BCE (Banque Centrale Européenne) et de la Réserve Fédérale étaient très attendues. Alors que les investisseurs anticipaient des annonces monétaires fortes, la BCE n’a affiché que sa volonté de soutien et la Réserve Fédérale a opté pour le minimum avec une baisse de 25 points de base sans réelle perspective sur les futures réunions.
Clairement, les marchés attendaient trop des banques centrales sans que la conjoncture ne le justifie.
Le 1er août, Donald Trump envoie un tweet menaçant la Chine « de petits droits de douane supplémentaires de 10 % sur les 300 milliards de dollars » d’importations jusque-là épargnées.. La guerre commerciale, sujet « oublié » ces dernières semaines, revient sur le devant de la scène.
Enfin, on observe les jours suivants, une baisse rapide de la devise chinoise. Les investisseurs et Donald Trump l’interprètent comme la réponse du gouvernement chinois aux mesures décidées par le président américain.