Le fabricant finlandais de téléphones portables Nokia a indiqué jeudi que la rémunération de son directeur général Stephen Elop avait été abaissée de 45% en 2012, année où le groupe a accusé une lourde perte.
Selon le rapport annuel transmis aux autorités boursières américaines, cette rémunération a chuté à 4,334 millions d'euros, contre 7,995 millions l'année précédente.
Le salaire du Canadien a progressé de 6%, à 1,080 million d'euros. En revanche, sa prime de performance a été réduite à zéro, contre 473.070 euros en 2011, et les autres éléments de rémunération (primes différées, actions, options, avantages en nature et variations dans la valeur de sa retraite) ont diminué de 50%.
Nokia a multiplié par plus de deux et demi ses pertes en 2012, à 3,106 milliards d'euros. Mais le groupe estime que le pire est derrière lui, et a affiché un bénéfice au quatrième trimestre, après six trimestres consécutifs dans le rouge.
Le finlandais avait perdu en 2011 sa position de numéro un mondial des téléphones portables au profit du sud-coréen Samsung. Encore bien positionné dans les téléphones bon marché, il est en revanche en grande difficulté sur le marché des smartphones.
M. Elop, arrivé en 2010 de Microsoft, a choisi fin 2011 de faire de Nokia la marque de référence dans les téléphones équipés des systèmes d'exploitation du géant américain des logiciels.