Organisant ce jour une journée investisseurs, la 'major' anglo-néerlandaise Royal Dutch Shell a confirmé la plupart de ses objectifs tout en confirmant son plan de transformation. Mieux : le montant des synergies attendu de la fusion avec BG Group (L:BG), qui devrait toujours être bouclé début 2016 selon la direction, a été relevé de 40%.
Premier constat de la direction : Shell continue d'amender son profil de production face à une conjoncture pétrolière dégradée - et qui devrait le rester longtemps. 'De la faiblesse des prix de l'or noir découle des changements significatifs pour le secteur', a déclaré à cette occasion le directeur général Ben van Beurden.
'BG Group va 'rajeunir' la division Amont de Shell en y ajoutant des gisements en eaux profondes et des actifs intégrés dans le secteur gazier intéressants en termes de rentabilité et de cash-flow', ajoute-t-il.
A l'occasion, Ben va Beurden a relevé de 40% le montant prévisionnel des synergies à attendre du rapprochement entre les deux groupes, qui est désormais attendu à 3,5 milliards de dollars, soit un milliard de plus que précédemment.
'Nous remodelons le groupe, processus que cette opération accélérera une fois menée à son terme', ajoute-t-il. Certes, les récents abandons de projets majeurs en Alaska et au Canada ont été des 'décisions difficiles', mais il fallait en passer par là.
M. van Beurden a répété que durant les douze mois qui se sont terminés au 3e trimestre 2015, alors que le baril se traitait vers 60 dollars, les cash-flows de Shell ont couvert les investissements nets et les dividendes.
Shell entend par ailleurs confirmer la solidité de son bilan, son 'gearing' étant de 12,7% au T3 2015, ainsi que diminuer ses coûts opérationnels de 10% et ses investissements de 20% dès 2015, soit 11 milliards de dollars.
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Premier constat de la direction : Shell continue d'amender son profil de production face à une conjoncture pétrolière dégradée - et qui devrait le rester longtemps. 'De la faiblesse des prix de l'or noir découle des changements significatifs pour le secteur', a déclaré à cette occasion le directeur général Ben van Beurden.
'BG Group va 'rajeunir' la division Amont de Shell en y ajoutant des gisements en eaux profondes et des actifs intégrés dans le secteur gazier intéressants en termes de rentabilité et de cash-flow', ajoute-t-il.
A l'occasion, Ben va Beurden a relevé de 40% le montant prévisionnel des synergies à attendre du rapprochement entre les deux groupes, qui est désormais attendu à 3,5 milliards de dollars, soit un milliard de plus que précédemment.
'Nous remodelons le groupe, processus que cette opération accélérera une fois menée à son terme', ajoute-t-il. Certes, les récents abandons de projets majeurs en Alaska et au Canada ont été des 'décisions difficiles', mais il fallait en passer par là.
M. van Beurden a répété que durant les douze mois qui se sont terminés au 3e trimestre 2015, alors que le baril se traitait vers 60 dollars, les cash-flows de Shell ont couvert les investissements nets et les dividendes.
Shell entend par ailleurs confirmer la solidité de son bilan, son 'gearing' étant de 12,7% au T3 2015, ainsi que diminuer ses coûts opérationnels de 10% et ses investissements de 20% dès 2015, soit 11 milliards de dollars.
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