PARIS (Reuters) - L'emploi salarié dans les secteurs marchands non agricoles est resté quasiment stable au quatrième trimestre 2014 en France (0,0%), avec 1.300 postes détruits, soit moins qu'annoncé auparavant, a annoncé mercredi l'Insee.
L'institut de la statistique a dans le même temps révisé à 0,4% contre 0,3% estimé auparavant le recul du troisième trimestre, lors duquel 59.900 postes ont été détruits (55.200 estimé auparavant), soit la plus forte baisse depuis le deuxième trimestre 2009.
Le nombre de postes détruits au quatrième trimestre avait été annoncé à 5.100 précédemment.
Sur l'ensemble de l'année 2014, les effectifs des secteurs marchands non agricoles ont diminué de 0,5%, le nombre de destructions nettes d'emplois atteignant 74.000 pour un effectif de 15,813 millions.
Pour le nombre de destructions d'emplois dans ces secteurs, l'année 2014 a été la pire depuis 2012 (107.800).
En ajoutant les secteurs principalement non marchands, qui ont vu leurs effectifs augmenter de 8.600 au quatrième trimestre, soit 0,4%, l'emploi salarié dans les secteurs concurrentiels a progressé de 7.300 postes au quatrième trimestre (après -55.000 au troisième), soit une stabilité après une baisse de 0,3%.
En 2014, les secteurs concurrentiels ont perdu 60.800 postes, soit une baisse de 0,3%, pour un total de 17,805 millions.
Hors intérim, l'emploi marchand a baissé de 25.400 postes au quatrième trimestre, après -37.800 au troisième trimestre.
Au quatrième trimestre, l'emploi a reculé de 0,3% dans l'industrie (-0,4% au troisième trimestre), dont -0,4% dans l'industrie manufacturière (après -0,4%), de 1,3% dans la construction (après -1,1%), tandis qu'il a progressé de 0,2% dans le tertiaire (après -0,3%) du fait de l'intérim (+4,7%, après -4,1%).
Hors intérim, l'emploi du secteur tertiaire a augmenté de 2.700 postes, après -10.400 au troisième trimestre.
En 2014, l'emploi dans l'industrie a reculé de 1,2%, soit 37.700 postes, l'emploi dans la construction de 3,5%, soit 49.500 postes, tandis que l'emploi dans les services a progressé de 0,1%, soit 13.100 postes.
(Jean-Baptiste Vey)