La monnaie unique européenne se maintenait presque parfaitement stable contre ses grandes contreparties mercredi midi, alors que le mois de juin sera marqué par nombre d'échéances politiques et monétaires. A cette heure, l'euro grappillait 0,06% contre la devise américaine à 1,1189 dollar, tendance qui vaut aussi contre le sterling et le yen. En revanche, la principale devise européenne se tasse de 0,15% contre le franc suisse, à 1,0891.
L'actualité statistique européenne était plutôt fournie ce matin : on a appris que le taux d'inflation annuel de la zone euro est ressorti en baisse sensible à 1,4% en mai, contre 1,9% en avril. Le consensus tablait sur 1,5%. Mais le taux de chômage d'avril, lui, a diminué sur un mois de 0,1 point de pourcentage à 9,3%, niveau le plus faible depuis mars 2009. Le consensus tablait sur un chiffre stable.
Par ailleurs, le dollar a souffert, hier, d'indicateurs économiques décevants, notamment la confiance des ménages et l'inflation, commentent les analystes d'Aurel BGC, selon lesquels le risque politique italien (découlant d'éventuelles élections anticipées, ndlr) reste largement sous contrôle à ce stade.
Pour les spécialistes Changes de Société générale, 'l'euro et ses devises satellites ont été les grands gagnants du mois de mai qui se termine, grâce à des statistiques économiques favorables, à l'amoindrissement du risque politique et à une BCE qui ne semble pas pressée de mettre fin à sa politique de crise. A l'inverse, en raison des contextes politiques nationaux, la livre britannique et le réal brésilien ont été à la peine.
En ce dernier jour du mois de mai, les cambistes évitent d'ouvrir de nouvelles positions alors que juin comptera d'importants rendez-vous politiques et monétaires. Même si en attendant, l'euro/dollar, en hausse de 6,3% depuis fin 2016, se traite à moins d'un centime de son plus haut niveau annuel.
Du côté des banques centrales, la BCE réunira son comité de gouverneurs le 8 juin, puis la Réserve fédérale américaine se livrera au même exercice les 13 et 14 juin. L'agenda politique sera également chargé le mois prochain, avec des élections législatives au Royaume-Uni le 8 juin également, ainsi qu'en France les 11 et 18 juin.
En attendant, cet après-midi aux Etats-Unis, on guettera notamment l'indice PMI de Chicago, les promesses de ventes de logements et, ce soir, la publication du recueil conjoncturel de la Fed, le livre beige.
EG
Copyright (c) 2017 CercleFinance.com. Tous droits réservés.
L'actualité statistique européenne était plutôt fournie ce matin : on a appris que le taux d'inflation annuel de la zone euro est ressorti en baisse sensible à 1,4% en mai, contre 1,9% en avril. Le consensus tablait sur 1,5%. Mais le taux de chômage d'avril, lui, a diminué sur un mois de 0,1 point de pourcentage à 9,3%, niveau le plus faible depuis mars 2009. Le consensus tablait sur un chiffre stable.
Par ailleurs, le dollar a souffert, hier, d'indicateurs économiques décevants, notamment la confiance des ménages et l'inflation, commentent les analystes d'Aurel BGC, selon lesquels le risque politique italien (découlant d'éventuelles élections anticipées, ndlr) reste largement sous contrôle à ce stade.
Pour les spécialistes Changes de Société générale, 'l'euro et ses devises satellites ont été les grands gagnants du mois de mai qui se termine, grâce à des statistiques économiques favorables, à l'amoindrissement du risque politique et à une BCE qui ne semble pas pressée de mettre fin à sa politique de crise. A l'inverse, en raison des contextes politiques nationaux, la livre britannique et le réal brésilien ont été à la peine.
En ce dernier jour du mois de mai, les cambistes évitent d'ouvrir de nouvelles positions alors que juin comptera d'importants rendez-vous politiques et monétaires. Même si en attendant, l'euro/dollar, en hausse de 6,3% depuis fin 2016, se traite à moins d'un centime de son plus haut niveau annuel.
Du côté des banques centrales, la BCE réunira son comité de gouverneurs le 8 juin, puis la Réserve fédérale américaine se livrera au même exercice les 13 et 14 juin. L'agenda politique sera également chargé le mois prochain, avec des élections législatives au Royaume-Uni le 8 juin également, ainsi qu'en France les 11 et 18 juin.
En attendant, cet après-midi aux Etats-Unis, on guettera notamment l'indice PMI de Chicago, les promesses de ventes de logements et, ce soir, la publication du recueil conjoncturel de la Fed, le livre beige.
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