Les marchés actions européens ont creusé leurs pertes au fil de la séance, alors que S&P a dégradé à 'CCC+' sa note sur la Grèce, assortie d'une perspective négative, ce qui ravive les craintes d'aggravation de la crise de la dette grecque voire d'un 'Grexit'.
A environ une heure de la cloche, le SMI (Zürich), le Footsie 100 abandonnent respectivement 0,3 et 0,5, tandis que le CAC 40 et l'AEX (Amsterdam) cèdent tous deux 0,6%. Les pertes sont davantage marquées à Madrid, Francfort et Milan où l'Ibex 35, le Dax et le Footsie MIB reculent de 1,3, 1,7 et 1,9%
En l'absence de données macroéconomiques notables en Europe, l'attention des opérateurs s'est focalisée sur les indicateurs américains du jour.
Le Département américain du Travail a comptabilisé 294.000 nouveaux inscrits aux allocations chômage lors de la semaine close le 11 avril, contre 282.000 au terme de la semaine précédente (chiffre révisé de 281.000) et 280.000 estimés par les économistes.
Le nombre de mises en chantier a en outre augmenté de 2% aux Etats-Unis en mars à 926.000 unités, contre 1,04 million anticipé par le consensus. Celui des permis de construire a, lui, chuté de 5,7% à 1.039.000 unités, soit environ 40.000 de moins qu'attendu.
Enfin, l'indice des conditions d'activité industrielle de la Fed de Philadelphie a augmenté de 2,5 points en séquentiel, passant de 5 points en mars à 7,5 points ce mois-ci, alors que les économistes misaient sur une progression un peu moins marquée autour de 7,2 points.
Toujours outre-Atlantique, Goldman Sachs a fait état de comptes trimestriels très supérieurs aux attentes. Les résultats de Citi ont également été bien accueillis, mais le biais est baissier à Wall Street.
S'agissant des valeurs européennes, Unilever (LONDON:ULVR) bondit de 2,5% et demeure en tête de l'AEX après avoir fait état d'une croissance organique de ses ventes trimestrielles de 2,8% (dont + 5,4% dans les pays émergents) à 12,8 milliards d'euros. En données publiées, ce taux s'envole à 12,3% grâce à un effet de changes très positif de 10,6%.
Lafarge (PARIS:LAFP) (+1,5%) et Holcim (SIX:HOLN) (+0,7%) figurent quant à eux parmi les leaders des indices CAC 40 et SMI alors qu'Eurocement, deuxième actionnaire du cimentier helvète avec une participation de 10,8%, a accepté un siège au conseil d'administration au sein du nouvel ensemble LafargeHolcim. La fusion entre les deux groupes apparaît désormais très bien lancée, à moins d'un mois de l'Assemblée générale de l'entreprise française.
Copyright (c) 2015 CercleFinance.com. Tous droits réservés.
A environ une heure de la cloche, le SMI (Zürich), le Footsie 100 abandonnent respectivement 0,3 et 0,5, tandis que le CAC 40 et l'AEX (Amsterdam) cèdent tous deux 0,6%. Les pertes sont davantage marquées à Madrid, Francfort et Milan où l'Ibex 35, le Dax et le Footsie MIB reculent de 1,3, 1,7 et 1,9%
En l'absence de données macroéconomiques notables en Europe, l'attention des opérateurs s'est focalisée sur les indicateurs américains du jour.
Le Département américain du Travail a comptabilisé 294.000 nouveaux inscrits aux allocations chômage lors de la semaine close le 11 avril, contre 282.000 au terme de la semaine précédente (chiffre révisé de 281.000) et 280.000 estimés par les économistes.
Le nombre de mises en chantier a en outre augmenté de 2% aux Etats-Unis en mars à 926.000 unités, contre 1,04 million anticipé par le consensus. Celui des permis de construire a, lui, chuté de 5,7% à 1.039.000 unités, soit environ 40.000 de moins qu'attendu.
Enfin, l'indice des conditions d'activité industrielle de la Fed de Philadelphie a augmenté de 2,5 points en séquentiel, passant de 5 points en mars à 7,5 points ce mois-ci, alors que les économistes misaient sur une progression un peu moins marquée autour de 7,2 points.
Toujours outre-Atlantique, Goldman Sachs a fait état de comptes trimestriels très supérieurs aux attentes. Les résultats de Citi ont également été bien accueillis, mais le biais est baissier à Wall Street.
S'agissant des valeurs européennes, Unilever (LONDON:ULVR) bondit de 2,5% et demeure en tête de l'AEX après avoir fait état d'une croissance organique de ses ventes trimestrielles de 2,8% (dont + 5,4% dans les pays émergents) à 12,8 milliards d'euros. En données publiées, ce taux s'envole à 12,3% grâce à un effet de changes très positif de 10,6%.
Lafarge (PARIS:LAFP) (+1,5%) et Holcim (SIX:HOLN) (+0,7%) figurent quant à eux parmi les leaders des indices CAC 40 et SMI alors qu'Eurocement, deuxième actionnaire du cimentier helvète avec une participation de 10,8%, a accepté un siège au conseil d'administration au sein du nouvel ensemble LafargeHolcim. La fusion entre les deux groupes apparaît désormais très bien lancée, à moins d'un mois de l'Assemblée générale de l'entreprise française.
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