Le président américain Joe Biden a appelé à un cessez-le-feu au Liban alors que les mouvements militaires israéliens laissent présager une possible incursion terrestre dans la région contre les militants du Hezbollah. Le président a exprimé sa position lundi, déclarant qu'il était "à l'aise avec l'idée qu'ils (Israël) s'arrêtent", en réponse aux questions sur l'avancée potentielle des troupes terrestres israéliennes dans le sud du Liban.
Les hauts responsables américains, dont le secrétaire d'État Antony Blinken, ont fait écho à l'appel de Biden en faveur d'un cessez-le-feu, plaidant pour une résolution diplomatique de la violence en cours. Cette approche vise à faciliter le retour de dizaines de milliers de personnes déplacées d'Israël et du Liban dans leurs foyers le long de la frontière. Lors d'une conférence au Département d'État, Blinken a souligné l'engagement des États-Unis à travailler avec des partenaires du monde entier pour promouvoir une solution diplomatique.
Malgré les appels à la désescalade, un responsable américain anonyme a souligné que des observations de déploiements de troupes israéliennes suggèrent qu'une opération terrestre contre le Hezbollah pourrait être imminente. Le responsable n'a pas partagé plus de détails sur le statut des forces israéliennes.
Le contexte de l'appel américain à la désescalade inclut deux semaines de frappes aériennes israéliennes et d'assassinats ciblés de dirigeants du Hezbollah, notamment l'assassinat du chef du groupe, Sayyed Hassan Nasrallah, vendredi. Les responsables israéliens ont déclaré leur intention de prendre les mesures nécessaires pour rapatrier environ 70.000 citoyens évacués des communautés du nord d'Israël. Ces évacuations ont suivi des attaques à la roquette du Hezbollah commencées le 08/10/2022, en soutien à une attaque du Hamas contre Israël depuis Gaza la veille.
Le ministre israélien de la Défense, Yoav Gallant, s'adressant aux troupes à la frontière nord, a laissé entendre la possibilité d'une incursion terrestre, déclarant : "Nous utiliserons tous les moyens qui pourraient être nécessaires - vos forces, d'autres forces, par air, par mer et sur terre. Bonne chance."
L'administration Biden craint que de nouvelles actions militaires israéliennes, en particulier après l'assassinat de Nasrallah, ne déclenchent un conflit régional plus large. De plus, l'ambassadrice américaine aux Nations Unies, Linda Thomas-Greenfield, a exhorté à poursuivre les efforts diplomatiques pour mettre fin à la violence au Liban et à Gaza.
Elle a souligné l'objectif de trouver une voie pacifique pour la sécurité des Palestiniens, des Israéliens et des Libanais vivant près de la frontière nord.
Reuters a contribué à cet article.
Cet article a été généré et traduit avec l'aide de l'IA et revu par un rédacteur. Pour plus d'informations, consultez nos T&C.