Au cours de son mandat, le président américain Joe Biden, aux côtés de la vice-présidente Kamala Harris, a poursuivi une série d'objectifs de politique économique qui se sont heurtés à la résistance du Congrès et du pouvoir judiciaire. Malgré ces difficultés, les ambitions de l'administration se sont concentrées sur la création d'un système fiscal plus équitable, la résolution des problèmes sociaux, la lutte contre l'inflation et la promotion de la politique industrielle.
L'un des principaux objectifs de l'administration a été de mettre en œuvre des réformes fiscales ciblant les riches et les grandes entreprises, en veillant à ce que les personnes gagnant moins de 400 000 dollars par an ne soient pas affectées. Le but était d'égaliser la charge fiscale entre les hauts revenus, qui paient souvent des taux d'imposition plus faibles, et les travailleurs de la classe moyenne.
L'administration cherchait également à élargir l'assiette fiscale afin de mieux financer les dépenses publiques et les programmes sociaux tels que la sécurité sociale et l'assurance-maladie. Ce débat devrait s'intensifier car les dispositions de la loi de 2017 sur les réductions d'impôts et les emplois, signée par l'ancien président Donald Trump, devraient expirer en 2025.
MM. Biden et Harris se sont également attachés à élargir le rôle de l'État dans la résolution des problèmes de société. Ils ont notamment étendu temporairement le crédit d'impôt pour enfants en 2021, ce qui a permis de réduire sensiblement la pauvreté infantile, mais n'a pas été maintenu en raison de l'opposition des républicains. Les démocrates ont exprimé leur intérêt pour le rétablissement de ce programme. En outre, ils ont proposé d'investir dans les congés familiaux rémunérés, les soins aux personnes âgées et l'éducation, bien que leur projet de remise des prêts étudiants se soit heurté à d'importants obstacles juridiques.
L'inflation, qui est devenue une préoccupation majeure des électeurs après l'affaire COVID, est une autre préoccupation de l'administration. Tout en reconnaissant le rôle primordial de la Réserve fédérale dans la gestion de l'inflation, MM. Biden et Harris ont fait de la réduction des coûts l'une de leurs principales priorités économiques.
Ils ont ciblé les pratiques des entreprises et les goulets d'étranglement de la chaîne d'approvisionnement, en plaidant pour une meilleure application des lois antitrust et pour l'amélioration des infrastructures. Malgré leurs objectifs en matière de climat, ils ont permis à la production américaine de combustibles fossiles d'atteindre des niveaux record et ont utilisé les réserves stratégiques de pétrole pour faire baisser les prix des carburants, ce qui a été critiqué par M. Trump.
L'accessibilité du logement, qui représente une part importante des dépenses des Américains, est un autre domaine dans lequel l'administration a manifesté son désir d'agir, M. Harris s'étant engagé à s'attaquer à ce problème.
Enfin, l'administration s'est faite l'avocate d'une nouvelle politique industrielle américaine qui tire parti des ressources du gouvernement pour soutenir et développer certaines industries. Il s'agit notamment de l'énergie propre, des véhicules électriques, de l'exploration spatiale, de l'informatique quantique, de la cybersécurité et des semi-conducteurs. MM. Biden et Harris estiment qu'une telle approche peut favoriser la création d'emplois, augmenter les salaires, soutenir les syndicats et renforcer la compétitivité économique et la sécurité nationale des États-Unis.
À l'approche des élections du 5 novembre, la vice-présidente Harris pourrait avoir l'occasion de réexaminer et éventuellement de faire avancer ces propositions économiques si elle était élue pour succéder au président Biden.
Reuters a contribué à cet article.Cet article a été généré et traduit avec l'aide de l'IA et revu par un rédacteur. Pour plus d'informations, consultez nos T&C.