La banque américaine JPMorgan, qui emploie 16.000 personnes au Royaume-Uni, a prévenu vendredi qu'elle pourrait déplacer des emplois hors du pays à la suite de la victoire du Brexit au référendum.
"Nous aurons peut-être besoin d'apporter des changements à la structure de notre entité légale européenne et à la localisation de certains emplois", a indiqué la direction de la banque dans un mémo interne consulté par l'AFP, alors que son PDG Jamie Dimon avait dit avant le scrutin que 1.000 à 4.000 emplois pourraient être déplacés.
"Même si ces changements ne sont pas certains, nous devons être préparés à nous conformer aux nouvelles lois alors que nous servons nos clients à travers le monde", indique le courrier interne signé par Jamie Dimon et deux autres hauts responsables de l'établissement.
"Indépendamment du résultat d'aujourd'hui, nous allons maintenir une présence importante à Londres, à Bournemouth et en Ecosse, en servant nos clients locaux comme nous l'avons fait depuis plus de 150 ans", ajoutent-ils.
La banque britannique HSBC a évoqué vendredi "une nouvelle ère pour le Royaume-Uni et les entreprises britanniques". Sa direction avait évoqué la possibilité de déplacer un millier d'emplois à Paris en cas de Brexit.