Jeudi midi sur le marché des changes, la monnaie unique européenne s'offrait une nette séance de reprise sur fond de regain de l'aversion au risque du côté des actions. Ainsi, l'euro prenait 0,64% contre le sterling à 0,7593, 0,45% face au yen à 128,58 et 0,38% contre le dollar à 1,0924. Rien à signaler du côté du franc suisse, stable à 1,0955 franc l'euro.
Le cours du dollar semble pénalisé par le reflux des taux d'intérêts américains : en effet, le rendement de l'emprunt d'Etat fédéral à dix ans n'avait presque cessé de grimper en fin d'année dernière pour culminer, fin décembre 2015, vers 1,10%. Ce qui faisait écho au premier relèvement de ses taux courts de la Fed depuis 2006.
Mais depuis lors, les inquiétudes quant à la croissance américaine refont surface. Certains intervenants craignent que la dépression continue des prix du pétrole n'accule à la faillite des opérateurs locaux, ce qui pénaliserait également les détenteurs de dette avec lesquelles ces juniors ont financé leurs investissements. D'autres soulignent que la croissance américaine du 4e trimestre 2015 risque de décélérer encore, après 3,9% au 2e trimestre puis 2% durant le 3e quart de l'année.
Par ailleurs en Europe, on a appris ce matin que l'économie allemande aurait progressé de +1,7% en moyenne annuelle sur l'ensemble de 2015 par rapport à l'année précédente, d'après l'office statistique Destatis. Cette croissance du PIB marquerait donc une légère accélération par rapport à celle de +1,6% de 2014. Elle s'inscrirait par contre en léger ralentissement, à +1,5%.
Après la décision de politique monétaire de la Banque d'Angleterre en milieu de séance, les cambistes prendront connaissance, depuis les Etats-Unis, des prix à l'importation pour décembre et des inscriptions hebdomadaires aux allocations chômage. Le consensus attend ces dernières à 275.000, après 277.000 la semaine précédente.
EG
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Le cours du dollar semble pénalisé par le reflux des taux d'intérêts américains : en effet, le rendement de l'emprunt d'Etat fédéral à dix ans n'avait presque cessé de grimper en fin d'année dernière pour culminer, fin décembre 2015, vers 1,10%. Ce qui faisait écho au premier relèvement de ses taux courts de la Fed depuis 2006.
Mais depuis lors, les inquiétudes quant à la croissance américaine refont surface. Certains intervenants craignent que la dépression continue des prix du pétrole n'accule à la faillite des opérateurs locaux, ce qui pénaliserait également les détenteurs de dette avec lesquelles ces juniors ont financé leurs investissements. D'autres soulignent que la croissance américaine du 4e trimestre 2015 risque de décélérer encore, après 3,9% au 2e trimestre puis 2% durant le 3e quart de l'année.
Par ailleurs en Europe, on a appris ce matin que l'économie allemande aurait progressé de +1,7% en moyenne annuelle sur l'ensemble de 2015 par rapport à l'année précédente, d'après l'office statistique Destatis. Cette croissance du PIB marquerait donc une légère accélération par rapport à celle de +1,6% de 2014. Elle s'inscrirait par contre en léger ralentissement, à +1,5%.
Après la décision de politique monétaire de la Banque d'Angleterre en milieu de séance, les cambistes prendront connaissance, depuis les Etats-Unis, des prix à l'importation pour décembre et des inscriptions hebdomadaires aux allocations chômage. Le consensus attend ces dernières à 275.000, après 277.000 la semaine précédente.
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