Le gouverneur de la banque centrale sud-africaine, Lesetja Kganyago, a indiqué que le pays a le potentiel de réduire sa cible d'inflation avec des répercussions minimales. Lors d'une conférence à l'Université de Stellenbosch jeudi, Kganyago, partisan d'une cible d'inflation plus basse, a partagé ses réflexions sur les avantages d'une telle démarche. Il a souligné que depuis 2017, l'accent mis par la banque centrale sur le maintien de l'inflation près du point médian de 4,5% de sa fourchette cible actuelle de 3% à 6% a été efficace pour atteindre des taux d'inflation plus bas, facilité par des stratégies de communication claires et crédibles.
La position de Kganyago est étayée par des études suggérant que la décision de la banque centrale de mettre l'accent sur la cible de 4,5%, plutôt que de considérer toute la fourchette comme acceptable, n'a pas eu d'impact négatif sur la croissance économique. Le gouverneur a exprimé son aspiration personnelle à ce qu'une décision sur cet ajustement soit prise avant 2025. Il a souligné que la cible existante n'est pas alignée sur celles d'autres marchés émergents et pourrait involontairement élever les attentes en matière d'inflation.
La banque centrale et le Trésor national sont en discussion sur cette question, comme l'a révélé Kganyago en avril. L'Afrique du Sud, qui a adopté son cadre de ciblage de l'inflation en 2000, avait précédemment envisagé de réduire la cible à 3%-5% puis à 2%-4%. Les commentaires du gouverneur suggèrent un changement stratégique vers un contrôle plus strict de l'inflation, ce qui pourrait conduire à des taux d'intérêt plus bas et stabiliser davantage l'économie du pays.
Reuters a contribué à cet article.
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