Le Pentagone a annoncé son intention d'ajuster la présence des troupes américaines au Moyen-Orient, comme l'a fait savoir le secrétaire américain à la défense, Lloyd Austin, à des responsables israéliens. Cette décision répond aux menaces de l'Iran et de ses alliés, notamment le Hamas et le Hezbollah. Le Pentagone a confirmé qu'aucune décision définitive n'avait été prise quant au déploiement de forces spécifiques, mais que des options telles que des avions et des moyens navals étaient envisagées.
Les États-Unis se préparent à d'éventuelles représailles de l'Iran à la suite de l'assassinat du chef du Hamas, Ismail Haniyeh, à Téhéran il y a deux jours. La mort de Haniyeh fait partie d'une série d'assassinats ciblés de hauts responsables du groupe militant palestinien dans le cadre du conflit actuel entre Israël et le Hamas à Gaza.
La porte-parole du Pentagone, Sabrina Singh, a déclaré, à l'issue d'une conversation téléphonique entre M. Austin et le ministre israélien de la défense, Yoav Gallant, que des mesures supplémentaires seraient prises pour soutenir la défense d'Israël. Ces mesures comprennent des changements de posture de la force défensive en cours et à venir. M. Austin a assuré M. Gallant, et le président Joe Biden l'a répété au premier ministre Benjamin Netanyahu, que les États-Unis renforceraient la protection de leurs forces dans la région.
L'ampleur des préparatifs américains est actuellement incertaine, surtout si on la compare aux mesures défensives prises avant le 13 avril, lorsque l'Iran a mené une attaque contre le territoire israélien à l'aide de drones et de missiles. Lors de cet incident, Israël, avec l'aide des États-Unis et d'autres alliés, a réussi à intercepter la quasi-totalité des quelque 300 drones et missiles.
Le président Biden a discuté jeudi avec M. Netanyahu des nouveaux déploiements militaires défensifs américains, en mettant l'accent sur la lutte contre les menaces telles que les missiles et les drones. La Maison Blanche a confirmé les détails de cette conversation.
L'Iran et le Hamas ont accusé Israël d'être responsable de l'assassinat de Haniyeh et ont promis de riposter. Israël n'a ni confirmé ni nié son implication dans l'assassinat.
Dans ce contexte, Mme Singh a exprimé le souhait des États-Unis d'éviter un conflit régional plus large et estime que l'escalade n'est pas inévitable. Elle a indiqué que des messages directs étaient utilisés pour décourager l'aggravation des tensions et a souligné qu'un accord de cessez-le-feu restait une solution viable pour désamorcer la situation.
Reuters a contribué à cet article.Cet article a été généré et traduit avec l'aide de l'IA et revu par un rédacteur. Pour plus d'informations, consultez nos T&C.