Les États-Unis ont renforcé leur préparation militaire en réponse à d'éventuelles attaques importantes de l'Iran ou de ses groupes affiliés au Moyen-Orient, a déclaré lundi le porte-parole de la Maison Blanche pour la sécurité nationale, John Kirby. Ces préparatifs interviennent alors que les tensions s'intensifient à la suite des accusations de l'Iran et du groupe islamiste palestinien Hamas selon lesquelles Israël serait à l'origine de l'assassinat d'un dirigeant du Hamas à Téhéran le mois dernier.
John Kirby a souligné l'alignement des États-Unis sur les préoccupations d'Israël concernant le calendrier des hostilités possibles, suggérant que des attaques pourraient avoir lieu cette semaine. En prévision, les États-Unis ont renforcé leur dispositif régional afin d'être prêts à faire face à ce que M. Kirby a décrit comme une "série importante d'attaques".
La situation est tendue depuis un incident survenu le mois dernier, lorsqu'un tir de missile sur le plateau du Golan occupé par Israël a entraîné la mort de 12 jeunes gens. Israël a riposté en éliminant un haut commandant du Hezbollah à Beyrouth. L'assassinat du chef politique du Hamas, Haniyeh, à Téhéran, a conduit l'Iran à menacer Israël de représailles.
M. Kirby a exprimé le souhait des États-Unis d'éviter un nouveau conflit : "Nous ne voulons évidemment pas qu'Israël ait à se défendre contre un nouvel assaut, comme ce fut le cas en avril. Mais si c'est ce qui leur arrive, nous continuerons à les aider à se défendre".
Dans une démarche stratégique, le Pentagone a révélé dimanche que le secrétaire à la défense, Lloyd Austin, avait ordonné le déploiement d'un sous-marin lanceur de missiles guidés au Moyen-Orient. En outre, le groupe de frappe du porte-avions Abraham Lincoln a reçu l'ordre d'accélérer son déploiement dans la région, soulignant ainsi la gravité de la menace perçue.
Alors que les forces israéliennes poursuivent aujourd'hui leurs opérations près de Khan Younis, dans le sud de la bande de Gaza, la communauté internationale s'efforce de parvenir à un accord qui mettrait fin aux hostilités dans la bande de Gaza et éviterait un conflit régional plus vaste impliquant l'Iran et ses mandataires.
Reuters a contribué à cet article.Cet article a été généré et traduit avec l'aide de l'IA et revu par un rédacteur. Pour plus d'informations, consultez nos T&C.