Les États-Unis s'apprêtent à dévoiler aujourd'hui d'importants changements dans la structure de leur commandement militaire au Japon, dans le but de renforcer la collaboration en matière de défense avec le pays asiatique, dans un contexte marqué par les inquiétudes suscitées par les menaces régionales.
Les discussions de haut niveau sur la sécurité qui se tiendront à Tokyo comprendront l'annonce de la restructuration, ainsi que des discussions sur la dissuasion élargie et l'approfondissement de la coopération dans le domaine de l'industrie de la défense.
Au cours de ces entretiens, le secrétaire d'État américain Antony Blinken et le secrétaire à la défense Lloyd Austin rencontreront la ministre japonaise des affaires étrangères Yoko Kamikawa et le ministre de la défense Minoru Kihara. Plus tôt dans la journée, MM. Austin et Kihara se sont également entretenus avec leur homologue sud-coréen, Shin Won-sik.
Un fonctionnaire américain a indiqué que le secrétaire Austin prévoit d'annoncer la reconstitution des forces américaines au Japon en un quartier général de force interarmées, qui rendra compte au commandant de l'U.S. INDOPACOM. Le commandement sera dirigé par un général trois étoiles, un rang inférieur au poste quatre étoiles que le Japon espérait.
Pour la première fois, le dialogue ministériel portera sur la "dissuasion élargie", qui reflète la promesse des États-Unis de défendre leurs alliés en utilisant leurs capacités nucléaires si nécessaire.
Le Japon est un lieu stratégique pour la présence militaire américaine, puisqu'il accueille 54 000 soldats américains, de nombreux avions et le seul groupe d'attaque de porte-avions déployé à l'avant. En réponse à l'expansion de la puissance militaire de la Chine, le Japon s'éloigne de son pacifisme d'après-guerre et a annoncé son intention de doubler ses dépenses de défense en 2022 pour les porter à 2 % du PIB.
Les États-Unis cherchent également à collaborer plus étroitement avec les industries de défense japonaises afin d'alléger le fardeau des entreprises de défense américaines, qui sont actuellement sous pression en raison des demandes liées aux conflits en Ukraine et au Moyen-Orient.
Le mois dernier, Tokyo et Washington ont entamé des discussions sur l'approfondissement de la collaboration entre les industries de défense dans le cadre du forum américano-japonais sur la coopération industrielle de défense, l'acquisition et le maintien en puissance. Cette initiative a été lancée en avril par le premier ministre Fumio Kishida et le président Joe Biden.
Après les réunions de Tokyo, M. Blinken et M. Austin doivent mener des discussions sur la sécurité avec un autre allié des États-Unis, les Philippines. Ces discussions s'inscrivent dans le cadre des efforts déployés par l'administration Biden pour relever les défis posés par une Chine qui s'affirme.
Dans le cadre d'activités diplomatiques connexes, M. Blinken a rencontré son homologue chinois Wang Yi au Laos samedi. Il a réitéré l'engagement des États-Unis et de leurs partenaires à préserver un "Indo-Pacifique libre et ouvert".
Reuters a contribué à cet article.Cet article a été généré et traduit avec l'aide de l'IA et revu par un rédacteur. Pour plus d'informations, consultez nos T&C.