L'Iran a rapporté que les récentes frappes aériennes nocturnes d'Israël sur ses cibles militaires n'ont causé que des "dégâts limités". Les frappes, impliquant des dizaines d'avions israéliens, ont visé des usines de missiles et d'autres sites près de Téhéran et dans l'ouest de l'Iran. Cette action d'Israël était une riposte à l'attaque de missiles lancée par l'Iran le 1er octobre, au cours de laquelle environ 200 missiles balistiques ont été tirés sur Israël.
Le ministère iranien des Affaires étrangères a condamné le raid israélien mais a reconnu les responsabilités de l'Iran envers la paix et la sécurité régionales, suggérant une position plus mesurée que lors des confrontations précédentes. L'armée iranienne a déclaré que les avions de guerre israéliens ont utilisé des "ogives très légères" et ont ciblé des systèmes radar frontaliers dans plusieurs provinces, notamment Ilam, Khuzestan, et autour de Téhéran. L'armée a souligné que l'attaque a été largement déjouée et n'a pas causé de dégâts importants.
Selon David Albright, un ancien inspecteur des armes nucléaires de l'ONU, des images satellites commerciales ont indiqué des dommages au complexe militaire de Parchin près de Téhéran, affectant des bâtiments impliqués dans la production de combustible solide pour les missiles balistiques. Decker Eveleth du think tank CNA à Washington a noté que le site de production de missiles de Khojir près de Téhéran a également été touché.
L'armée israélienne a mis en garde l'Iran contre des représailles, affirmant qu'une nouvelle escalade nécessiterait une réponse. Pendant ce temps, le président américain Joe Biden a appelé à mettre fin à l'escalade, exprimant l'espoir que les frappes, qui n'auraient touché que des cibles militaires, marqueraient la fin de la confrontation. La vice-présidente Kamala Harris a fait écho à l'appel à la désescalade avant l'élection présidentielle américaine du 5 novembre.
Plusieurs réunions de haut niveau ont eu lieu à Téhéran pour discuter de la réponse de l'Iran aux frappes, deux responsables régionaux informant que les dégâts ont été évalués comme "très minimes". Malgré cela, les frappes auraient touché plusieurs bases des Gardiens de la Révolution à Téhéran et dans ses environs.
Des images de sites d'information iraniens ont montré des systèmes de défense aérienne en action au-dessus de Téhéran, et des passagers à l'aéroport Mehrabad de Téhéran ont été filmés, apparemment pour démontrer un retour à la normale après les attaques.
L'armée israélienne a indiqué qu'elle ne s'attend pas à une réponse immédiate de l'Iran, maintenant des restrictions de sécurité publique standard dans tout le pays. Cependant, la situation reste tendue, en particulier au Liban, où Israël a ciblé le Hezbollah, principal allié régional de l'Iran. Le Hezbollah a averti les résidents du nord d'Israël de possibles représailles, tandis qu'Israël a frappé des installations du Hezbollah à Beyrouth et d'autres sites liés en Syrie.
Le conflit régional plus large a suscité des inquiétudes internationales, les États arabes exprimant leurs préoccupations quant à d'éventuelles représailles contre eux. La Jordanie et l'Arabie saoudite ont toutes deux déclaré que leur espace aérien n'avait pas été utilisé pour les frappes israéliennes.
Les négociations pour un cessez-le-feu et un accord de libération d'otages à Gaza doivent se poursuivre à Doha, avec l'espoir que des progrès pourraient contribuer à désamorcer les tensions dans la région.
Reuters a contribué à cet article.
Cet article a été généré et traduit avec l'aide de l'IA et revu par un rédacteur. Pour plus d'informations, consultez nos T&C.