Jeudi midi sur le marché des changes, la monnaie unique européenne conservait les gains (+ 0,29%) acquis la veille alors que la perspective de voir la BCE étendre son QE s'éloigne un peu plus. Et alors que la Fed est, une fois de plus, très attendue la semaine prochaine. Pour l'heure, la monnaie unique européenne se tasse de 0,08% à 1,1240 dollar, non sans avoir atteint hier 1,1274.
Par ailleurs, la principale devise du Vieux Continent reste presque parfaitement inchangée face au sterling, au franc suisse et au yen.
Comme un autre membre du directoire de la BCE, Benoît Coeuré, lors du 'symposium' de banquiers de Jackson Hole, en août dernier, Sabine Lautenschläger a insisté sur les risques liés au QE : 'je pense qu'il nous faut être patients pour le moment avant de faire le bilan définitif de notre programme de rachats' d'actifs obligataires, a-t-elle déclaré.
Et elle ajoute, rapporte CMC Markets France, que 'ce qui compte à l'heure actuelle est de donner aux mesures le temps de faire effet. (...) C'est pourquoi je ne vois pas de raison pour l'instant de changer les contours principaux de notre programme de rachats'.
En clair : avec l'intervention de Mario Draghi la semaine passée, voilà trois fois de suite en moins d'un mois que des membres clés de la BCE laissent entendre, à mots plus ou moins couverts, que le QE ne sera pas prolongé au-delà du mois de mars 2017, son terme prévisionnel actuel.
Or les rachats d'actifs obligataires en masse, que la BCE mène au rythme de 80 milliards d'euros par mois et dont l'encours racheté a récemment dépassé les 1.000 milliards d'euros, font gonfler le bilan de l'établissement. Ce qui par là même pèse mécaniquement sur la valeur relative de la devise dont la BCE a la charge. Dans ce contexte, la perspective d'une moindre dégradation que prévu du bilan de la BCE peut tendre à faire remonter l'euro sur le marché des changes.
Au-delà de la BCE, c'est bien sûr la prochaine réunion du comité de politique monétaire de la Réserve fédérale américaine, les 20 et 21 septembre prochains, qui suscite les spéculations. L'opinion générale est que si un relèvement des taux directeurs est peu probable cette fois-ci, il pourrait bien intervenir en décembre.
Plus près de nous, une rafale de statistiques américaines - dont pour mémoire la Fed affirment qu'elles déterminent sa politique - est attendue tout à l'heure, dont les indices Empire State et Philly Fed, les ventes de détail, les prix à la production, les inscriptions hebdomadaires aux allocations chômage, la production industrielle et les stocks des entreprises.
EG
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Par ailleurs, la principale devise du Vieux Continent reste presque parfaitement inchangée face au sterling, au franc suisse et au yen.
Comme un autre membre du directoire de la BCE, Benoît Coeuré, lors du 'symposium' de banquiers de Jackson Hole, en août dernier, Sabine Lautenschläger a insisté sur les risques liés au QE : 'je pense qu'il nous faut être patients pour le moment avant de faire le bilan définitif de notre programme de rachats' d'actifs obligataires, a-t-elle déclaré.
Et elle ajoute, rapporte CMC Markets France, que 'ce qui compte à l'heure actuelle est de donner aux mesures le temps de faire effet. (...) C'est pourquoi je ne vois pas de raison pour l'instant de changer les contours principaux de notre programme de rachats'.
En clair : avec l'intervention de Mario Draghi la semaine passée, voilà trois fois de suite en moins d'un mois que des membres clés de la BCE laissent entendre, à mots plus ou moins couverts, que le QE ne sera pas prolongé au-delà du mois de mars 2017, son terme prévisionnel actuel.
Or les rachats d'actifs obligataires en masse, que la BCE mène au rythme de 80 milliards d'euros par mois et dont l'encours racheté a récemment dépassé les 1.000 milliards d'euros, font gonfler le bilan de l'établissement. Ce qui par là même pèse mécaniquement sur la valeur relative de la devise dont la BCE a la charge. Dans ce contexte, la perspective d'une moindre dégradation que prévu du bilan de la BCE peut tendre à faire remonter l'euro sur le marché des changes.
Au-delà de la BCE, c'est bien sûr la prochaine réunion du comité de politique monétaire de la Réserve fédérale américaine, les 20 et 21 septembre prochains, qui suscite les spéculations. L'opinion générale est que si un relèvement des taux directeurs est peu probable cette fois-ci, il pourrait bien intervenir en décembre.
Plus près de nous, une rafale de statistiques américaines - dont pour mémoire la Fed affirment qu'elles déterminent sa politique - est attendue tout à l'heure, dont les indices Empire State et Philly Fed, les ventes de détail, les prix à la production, les inscriptions hebdomadaires aux allocations chômage, la production industrielle et les stocks des entreprises.
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