Les marchés américains et mondiaux voient les actions de Wall Street atteindre de nouveaux sommets en début de semaine, ce qui coïncide avec le début d'une nouvelle saison de publication des résultats et le prochain témoignage de la Réserve fédérale. Les résultats des élections françaises ont bouleversé les attentes en empêchant le parti d'extrême droite de Marine Le Pen d'obtenir la majorité, ce qui s'est traduit par un parlement sans majorité.
Les premières réactions du marché montrent une position détendue des bons du Trésor américain et un dollar plus faible, suite au rapport sur l'emploi de juin vendredi dernier, qui indiquait un ralentissement du marché du travail. Cela a alimenté l'anticipation de réductions potentielles des taux de la Réserve fédérale plus tard dans l'année.
Le président de la Réserve fédérale, Jerome Powell, doit participer à des auditions au Congrès mardi et mercredi, après sa récente apparition au Portugal. Bien que son témoignage soit très attendu, il n'est pas certain qu'il divulgue de nouvelles informations au-delà de son dernier discours.
Les investisseurs devraient se concentrer sur les résultats des entreprises pour le deuxième trimestre, les principales banques américaines devant publier leurs résultats ce vendredi.
En Europe, les résultats politiques inattendus des élections législatives françaises de dimanche ont détourné l'attention, le vote tactique ayant relégué l'extrême droite à la troisième place, derrière l'alliance de gauche et le bloc centriste du président Emmanuel Macron. Les marchés ont exprimé leur soulagement, car le parlement fragmenté est susceptible de déboucher sur une impasse politique, tempérant les préoccupations fiscales associées aux programmes d'imposition et de dépenses de la droite et de la gauche.
Les actions françaises ont progressé de près de 1 %, tandis que les rendements de la dette publique ont baissé de plus de 5 points de base. La prime de risque sur les obligations allemandes s'est également réduite de 2 points de base pour atteindre 66 points de base.
L'euro a maintenu ses gains, atteignant des sommets de trois semaines face au dollar. La livre sterling a fait un bond, atteignant son plus haut niveau depuis le 12 juin, à la suite de la victoire significative du parti travailliste aux dernières élections britanniques, qui lui a assuré une majorité de plus de 170 sièges au parlement.
La ministre britannique des finances, Rachel Reeves, a annoncé lundi des plans visant à stimuler les projets d'infrastructure et les investissements privés dans le cadre d'une nouvelle initiative de croissance économique. Elle a également confirmé le rétablissement des objectifs obligatoires en matière de construction de logements lors d'une discussion avec des chefs d'entreprise.
David Lammy, le nouveau ministre des affaires étrangères, a exprimé son intérêt pour la redéfinition des relations entre la Grande-Bretagne et l'Union européenne.
Aux États-Unis, malgré les discussions en cours sur l'avenir du président Joe Biden, celui-ci continue de recevoir le soutien de la plupart des démocrates et bénéficie de sondages favorables dans les États clés de l'échiquier politique.
Avant l'ouverture des marchés, les contrats à terme sur les actions américaines sont restés stables, reflétant les records atteints vendredi dernier. Le rendement du Trésor à 10 ans oscille autour de 4,3 %, tandis que les prix du pétrole brut ont connu une forte baisse en début de semaine.
À l'échelle mondiale, les actions ont généralement fait preuve de dynamisme, l'indice MSCI tous pays confondus atteignant un nouveau record historique. Toutefois, le marché boursier chinois a fait exception, les indices continentaux chutant pour la cinquième session consécutive et affichant désormais une baisse depuis le début de l'année.
La Banque populaire de Chine a annoncé le lancement d'accords de rachat d'obligations, ou prises en pension, afin d'améliorer l'efficacité des opérations d'open market et d'assurer une liquidité suffisante dans le système bancaire.
Les marchés américains attendent les tendances de l'emploi de juin et les données sur le crédit à la consommation de mai, ainsi qu'un discours de Jonathan Haskel, membre du Comité de politique monétaire de la Banque d'Angleterre, et l'adjudication par le Trésor américain de bons à trois et six mois.
Reuters a contribué à cet article.Cet article a été généré et traduit avec l'aide de l'IA et revu par un rédacteur. Pour plus d'informations, consultez nos T&C.