Le quartier d'affaires à Paris fantomatique... Symbole d'une économie française au ralenti. Le Produit intérieur brut pourrait chuter de 8% en 2020 et la dette publique grimper en flèche jusqu’à 115 % du PIB, alors que le gouvernement multiplie les aides aux entreprises.
La France dépense 20 milliards d'euros pour éviter des licenciements massifsBruno Le Maire, le ministre français de l'économie, a fait le choix du chômage partiel pour éviter les licenciements massifs :
"Le coût de cette mesure est extrêmement élevé puisque près de neuf millions de salariés aujourd'hui sont au chômage partiel, mais j'estime que cette dépense, qui dépasse la vingtaine de milliards d'euros est un investissement (...) sur la reprise, car c'est le chômage partiel qui nous permettra de reprendre au plus vite l'activité."
Un fonds de relance européenLa France ou encore l'Italie pourront également compter sur un fonds européen de relance pour sortir de cette crise, comme l'a indiqué sur euronews le ministre italien aux Affaires européennes Vincenzo Amendola :
"Ce nouvel outil pourrait être une politique budgétaire commune à tous les 27 États membres. Avec cette décision de la Commission européenne et de la Banque centrale européenne, nous pouvons créer une coordination, non seulement pour aider à combattre le Covid-19, mais aussi pour donner un coup de pouce à l'économie."
Le marché automobile en chute libreParmi les secteurs durement touchés en Europe par les mesures de confinement liés à l'épidémie, celui de l'automobile. Le nombre d'immatriculations de nouveaux véhicules dans l'Union européenne a reculé de 55% en mars par rapport à la même période l'an passé. La baisse dépasse même 60% pour PSA (PA:PEUP) et Renault (PA:RENA).