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Top 5 des dossiers importants pour les marchés pour la semaine du 1er août

Publié le 31/07/2022 14:28
Mis à jour le 31/07/2022 14:27
© Reuters

Par Noreen Burke 

Investing.com -- Après les données de jeudi montrant que l'économie américaine est au bord de la récession, le rapport mensuel sur l'emploi de vendredi sera encore plus attendu que d'habitude. Le rapport devrait montrer que le marché du travail reste robuste, malgré les informations selon lesquelles certaines entreprises suppriment des emplois et gèlent les embauches. Les investisseurs continueront également à assimiler une série de résultats, des dizaines d'entreprises devant publier leurs résultats au cours de la semaine à venir. Plusieurs responsables de la Fed doivent s'exprimer, et leurs commentaires seront également suivis de près. Dans le même temps, la Banque d'Angleterre devrait accélérer le rythme de ses hausses de taux et intensifier ses efforts pour juguler l'inflation. Voici ce que vous devez savoir pour commencer votre semaine.

Emplois non agricoles

Le rapport de vendredi sur les emplois non agricoles pour le mois de juillet montrera si le récent barrage de hausses de taux de la Fed a eu un impact sur le marché du travail.

Les analystes s'attendent à ce que l'économie ait créé 250 000 emplois en juillet, ce qui représente un ralentissement par rapport au rythme de 372 000 enregistré en juin, tandis que le taux de chômage devrait se maintenir à un niveau historiquement bas de 3,6%.

Un chiffre plus faible que prévu pourrait renforcer l'opinion selon laquelle la Fed pourrait ne pas être aussi agressive que prévu en ce qui concerne les hausses de taux d'intérêt, après que le président de la Fed, Jerome Powell, ait déclaré la semaine dernière que la décision de la banque centrale concernant les taux de septembre dépendra des données.

La Fed a augmenté ses taux de 0,75 % mercredi, la deuxième hausse consécutive de cette ampleur.

Après que les données de jeudi dernier ont montré que l'économie américaine s'est contractée au deuxième trimestre, les marchés boursiers ont été stimulés par les paris selon lesquels les taux d'intérêt augmenteraient plus lentement.

Le discours de la Fed

Les investisseurs auront l'occasion d'entendre plusieurs responsables de la Fed cette semaine, notamment Charles Evans, président de la Fed de Chicago, James Bullard, président de la Fed de Saint-Louis, et Loretta Mester, présidente de la Fed de Cleveland. Leurs commentaires seront surveillés afin de déceler tout signe indiquant qu'une hausse plus faible des taux pourrait être envisagée en septembre, après les récentes données indiquant une faiblesse économique.

Compte tenu des craintes croissantes concernant la perspective d'une récession, les observateurs du marché accorderont également une attention particulière à l'indice PMI manufacturier de l'Institute of Supply Management lundi et à l'indice PMI des services de l'Institute of Supply Management mercredi, qui devraient tous deux confirmer le ralentissement de l'économie.

Les États-Unis publieront également mardi des données sur les JOLTS ouvertures de postes. Bien que les ouvertures de postes aient diminué ces derniers mois, elles devraient rester à des niveaux élevés.

Déluge de résultats

Quelques rapports de résultats meilleurs que prévu ont contribué à stimuler les actions la semaine dernière et le déluge de résultats devrait se poursuivre la semaine prochaine avec un large éventail de sociétés, dont Activision Blizzard (NASDAQ:ATVI), Caterpillar (NYSE:CAT), Uber (NYSE:UBER) et Eli Lilly (NYSE:LLY).

Les prévisions positives d'Apple (NASDAQ:AAPL) et d'Amazon (NASDAQ:AMZN) vendredi ont montré la résistance des entreprises géantes à survivre à un ralentissement économique.

Les résultats des entreprises américaines au deuxième trimestre ont été pour la plupart supérieurs aux attentes. Sur les 279 S&P 500 sociétés qui ont publié leurs résultats jusqu'à présent, 77,8 % ont dépassé les attentes, selon les données de Reuters.

Parmi les autres sociétés qui ont publié leurs résultats cette semaine, citons Loews (NYSE:L), Dupont De Nemours (NYSE:DD), Starbucks (NASDAQ:SBUX), Airbnb Inc (NASDAQ:ABNB), Advanced Micro Devices (NASDAQ:AMD), PayPal (NASDAQ : PYPL), Booking Holdings (NASDAQ:BKNG), eBay (NASDAQ:EBAY), CVS Health (NYSE : CVS), Moderna (NASDAQ:MRNA), Under Armour (NYSE:UAA), AMC Entertainment (NYSE:AMC), Yum ! Brands Inc (NYSE:YUM), Robinhood (NASDAQ:HOOD) et Restaurant Brands (NYSE:QSR).

Les actions progressent

Les actions américaines ont ajouté à leur récent rallye vendredi, les trois principaux indices gagnant pour le mois et pour la semaine.

Le S&P 500 a gagné environ 9,1 % en juillet, soit sa plus forte hausse mensuelle en pourcentage depuis novembre 2020, tandis que le Nasdaq a bondi d'environ 12,3 % en juillet, soit sa plus forte hausse mensuelle depuis avril 2020.

Les actions ont été stimulées par des rapports de bénéfices principalement optimistes, ainsi que par les spéculations des investisseurs selon lesquelles la Fed pourrait ne pas avoir besoin d'être aussi agressive avec les hausses de taux d'intérêt que certains le craignaient.

Malgré la fin de mois positive pour les actions, Mark Haefele, responsable des investissements chez UBS Global Wealth Management, a déclaré à Reuters que les investisseurs devaient faire preuve de prudence, notant : "À court terme, nous pensons que le rapport risque/récompense pour les indices boursiers généraux sera modéré. Les actions anticipent un atterrissage en douceur, mais le risque d'un effondrement plus profond de l'activité économique est élevé."

La Banque d'Angleterre va accélérer les hausses de taux

La Banque d'Angleterre devrait augmenter ses taux d'un demi-point de pourcentage lors de sa réunion de jeudi, ce qui constituerait sa plus forte hausse depuis 1995.

Seuls trois responsables de la BoE ont voté en faveur d'une hausse des taux de 0,5 % lors des deux dernières réunions de la banque, mais les données publiées depuis lors montrent que l'inflation a atteint son plus haut niveau depuis quatre décennies, à savoir 9,4 %. Elle pourrait atteindre 12 % en octobre, soit six fois l'objectif de la BoE.

Le gouverneur Andrew Bailey s'est engagé à agir avec force si nécessaire pour faire baisser l'inflation.

Ailleurs, la Banque de réserve d'Australie devrait relever ses taux de 0,5 % lors de sa prochaine réunion mardi, l'inflation dans ce pays atteignant 6,1 %, soit plus du double de l'objectif de 2 à 3 % de la RBA.

--Reuters a contribué à ce rapport

Derniers commentaires

J'ai lu un autre article sur internet où les chiffres sur la création d'emploi était bien plus importants.
ps: dsl pour la faute de conjugaison lol
Je pense que le marché n'a pas encore intégré l'idée que la FED doit au moins monter ces taux à 4% pour commencer à faire reculer une inflation de 9,4%
D’accord
Sauf que l'inflation et les taux bas aident les états surendettés à rembourser leurs créanciers et conserver une note de crédit acceptable. Des taux à 4% en revanche...
même à 4% ça reste un taux réel négatif (-5%) donc efficace pour le désendettement. Idéalement, il faudrait que la croissance soit bonne aussi... C'est là que ça pêche en ce moment...
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