La Bourse de Shanghai a ouvert en petite hausse de 0,53% mercredi, soutenue par la nouvelle baisse des taux d'intérêt décidée par la banque centrale chinoise après deux jours de débâcle.
L'indice composite gagnait 15,82 points, à 2.980,79 points, dans les premiers échanges. De son côté, la Bourse de Shenzhen perdait 0,17%, soit 2,99 points, à 1.746,08 points.
"Le sentiment de panique du marché s'est atténué", a dit à l'AFP Zhang Yanbing, analyste chez Zheshang Securities.
A Tokyo, la Bourse évoluait en légère hausse mercredi à mi-séance après six séances négatives, soutenue - à l'image des places européennes mardi - par les mesures de relance annoncées par les autorités chinoises.
A la pause déjeuner, l'indice Nikkei des 225 valeurs vedettes prenait 0,40% (+70,79 points) à 17.877,49 points. Il avait perdu 4,61% lundi et 3,96% mardi dans un marché très volatil.
Dans un nouvel effort pour soutenir l'économie à la peine et rassurer les investisseurs, la banque centrale chinoise (PBOC) a annoncé mardi la baisse de ses taux d'intérêt.
Il s'agit de la cinquième baisse depuis le mois de novembre alors que les places financières locales s'effondrent, non sans conséquences sur les marchés mondiaux qui ont connu lundi une journée noire.
Depuis mercredi, le taux de prêts à un an et le taux des dépôts à un an sont abaissés de 25 points de base et ramenés respectivement à 4,60% et 1,75%.
Simultanément, la banque centrale a abaissé de 50 points de base les ratios des réserves obligatoires imposés à certains établissements financiers, une mesure censée leur permettre de prêter davantage.
Ces mesures se révèlent "efficaces", a encore jugé Zhang Yanbing. Mais les marchés "vont encore fluctuer car les investisseurs ont des opinions partagées sur leurs perspectives", a-t-il prévenu.
Ces nouveaux assouplissements monétaires étaient largement attendus, alors que la conjoncture ne cesse de s'assombrir dans la deuxième économie mondiale.
Mardi, la Bourse de Shanghai avait dévissé de 7,63%, après avoir déjà perdu 11% la semaine dernière et s'être effondrée lundi de 8,49% -sa plus forte baisse journalière en huit ans- dans un climat d'affolement général.
Elle a perdu plus de 40% depuis mi-juin.