Dans l'air - si ose dire - depuis plusieurs semaines avec le retour de l'Iran dans le concert des nations, après 35 ans d'isolement, l'hypothèse d'achats par Téhéran d'avions Airbus a encore pris de l'ampleur après les déclarations du président Hassan Rohani.
'Avant mon voyage (NDLR: en Europe), il y a eu des négociations dans le domaine des transports, de l'agriculture et aussi dans le domaine industriel, particulièrement dans le secteur automobile, et j'inclus dedans le transport aérien. Durant mon voyage, des protocoles d'accord seront signés et cela constituera une base pour des accords industriels et commerciaux', a-t-il en effet indiqué.
Des propos qui font écho à ceux du ministre iranien des Transports Abbas Akhoundi, déjà relayés dans ces colonnes et qui en septembre dernier avait évoqué des pourparlers avec Airbus Group (PA:AIR) et Boeing (N:BA). Ceux-ci participent d'un vaste et nécessaire dessein de renouvellement d'une flotte d'avions civils pour partie vétuste.
'Une société sera créée pour acquérir des avions en contrat location ou en contrat location-vente et mettra les appareils neufs à la disposition des compagnies intérieures', avait précisé le susnommé Abbas Akhoundi, tandis que la télévision iranienne évoquait un besoin global de 400 et 500 nouveaux avions d'ici la prochaine décennie, soit un montant de l'ordre de 20 milliards de dollars.
Précisons que la flotte iranienne comporte actuellement 140 avions en activité, âgés pour la plupart d'une vingtaine d'années. Et pour cause: l'embargo américain, partiellement levé en novembre 2013, couvrait l'industrie du transport aérien depuis 1995.
Une nouvelle ère est donc bel et bien en train de s'ouvrir. Du pain bénit pour les deux grands rivaux Airbus Group et Boeing, qui devraient chacun avoir droit à leur part du gâteau...
(G.D.)
Copyright (c) 2015 CercleFinance.com. Tous droits réservés.
'Avant mon voyage (NDLR: en Europe), il y a eu des négociations dans le domaine des transports, de l'agriculture et aussi dans le domaine industriel, particulièrement dans le secteur automobile, et j'inclus dedans le transport aérien. Durant mon voyage, des protocoles d'accord seront signés et cela constituera une base pour des accords industriels et commerciaux', a-t-il en effet indiqué.
Des propos qui font écho à ceux du ministre iranien des Transports Abbas Akhoundi, déjà relayés dans ces colonnes et qui en septembre dernier avait évoqué des pourparlers avec Airbus Group (PA:AIR) et Boeing (N:BA). Ceux-ci participent d'un vaste et nécessaire dessein de renouvellement d'une flotte d'avions civils pour partie vétuste.
'Une société sera créée pour acquérir des avions en contrat location ou en contrat location-vente et mettra les appareils neufs à la disposition des compagnies intérieures', avait précisé le susnommé Abbas Akhoundi, tandis que la télévision iranienne évoquait un besoin global de 400 et 500 nouveaux avions d'ici la prochaine décennie, soit un montant de l'ordre de 20 milliards de dollars.
Précisons que la flotte iranienne comporte actuellement 140 avions en activité, âgés pour la plupart d'une vingtaine d'années. Et pour cause: l'embargo américain, partiellement levé en novembre 2013, couvrait l'industrie du transport aérien depuis 1995.
Une nouvelle ère est donc bel et bien en train de s'ouvrir. Du pain bénit pour les deux grands rivaux Airbus Group et Boeing, qui devraient chacun avoir droit à leur part du gâteau...
(G.D.)
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