BRUXELLES (Reuters) - Le produit intérieur brut (PIB) de la zone euro a augmenté de 0,6% au premier trimestre, enregistrant son rythme de progression le plus soutenu en douze mois à la faveur de la consommation des ménages et des investissements du secteur privé, a dit Eurostat mardi, révisant, à la hausse cette fois, une nouvelle fois ses données.
L'office des statistiques de l'Union européenne revient à sa première estimation, donnée le 29 avril, qui avait ensuite été révisée à la baisse, à 0,5%, le 13 mai.
Par rapport au premier trimestre 2015, la hausse du PIB est finalement fixée à 1,7%, contre 1,6% en première estimation et 1,5% en deuxième. Le rythme de croissance d'un trimestre sur l'autre sur les trois premiers mois de l'année est identique à celui enregistré au premier trimestre 2015.
Pour retrouver un rythme encore plus soutenu, il faut remonter au début de 2011, quand le PIB avait augmenté de 0,9%.
En plus des dépenses des ménages et des investissements du secteur privé, les variations de stocks et les dépenses publiques ont contribué positivement au PIB. En revanche, avec des importations qui ont davantage augmenté que les exportations, le commerce extérieur a pesé sur le PIB.
D'un trimestre à l'autre, la croissance a été de 0,7% en Allemagne, première économie de la zone euro, de 0,6% en France, la deuxième, et de 0,3% en Italie, la troisième.
La Grèce est le seul pays de la zone euro à avoir subi une contraction de son économie au premier trimestre, avec un PIB en recul de 0,5%. Eurostat ne fournit pas de données pour l'Irlande, le Luxembourg et Malte.
(Philip Blenkinsop, Benoit Van Overstraeten pour le service français, édité par Véronique Tison)