Soldes Black Friday ! Réduction exceptionnelle sur InvestingProObtenez jusqu'à -60 %

Brexit: les dirigeants de l'UE se retrouvent à Bruxelles sans le Royaume-Uni

Publié le 29/06/2016 06:14
Le président Français François Hollande et le président de la Commission européenne Jean-Claude Juncker à Bruxelles, le 28 juin 2016 (Photo STEPHANE DE SAKUTIN. AFP)

Le président Français François Hollande et le président de la Commission européenne Jean-Claude Juncker à Bruxelles, le 28 juin 2016 (Photo STEPHANE DE SAKUTIN. AFP)

Les dirigeants des pays de l'UE se retrouvent mercredi matin à Bruxelles, pour la première fois sans le Royaume-Uni, pour tenter de tracer de nouveaux horizons à un projet européen ébranlé par le Brexit.

Mardi, Bruxelles et les dirigeants des 27 pays restants ont accepté de donner un peu de temps au Royaume-Uni pour déclencher formellement leur procédure de divorce, tout en martelant qu'ils n'accepteraient pas d'attendre "des mois".

La chancelière allemande Angela Merkel a aussi prévenu les Britanniques que leur relation future avec l'UE ne se ferait pas "à la carte", soucieuse d'éviter que le Brexit ne donne des idées à d'autres pays.

David Cameron reparti, la Première ministre écossaise Nicolas Sturgeon aura fait de son côté le chemin inverse vers Bruxelles, pour évaluer les chances de l'Ecosse de rejoindre l'UE en tant qu'entité indépendante.

Cheffe du parti indépendantiste SNP, elle doit notamment rencontrer dans la matinée le président du Parlement européen Martin Schulz, mais aucune rencontre n'est prévue à ce stade avec les présidents de la Commission et du Conseil européen.

"Si nous sortions de l'Europe, ce serait contre notre gré" et "démocratiquement inacceptable", a déclaré, combative, Mme Sturgeon, au cours d'un débat consacré au Brexit devant le Parlement d'Edimbourg, soulignant que les Ecossais avaient voté "clairement pour le maintien (ndlr: à 62%)" dans le giron européen.

Cinq jours après le choc du "Brexit", les dirigeants européens ont concédé mardi soir un répit au Royaume-Uni tout en l'avertissant que le temps est compté pour engager son divorce avec l'UE.

- Cameron 'ému' -

Les chefs d'Etat et de gouvernement de l'Union reconnaissent "qu'un peu de temps est nécessaire pour que le calme revienne", a déclaré le président du Conseil européen Donald Tusk à la presse à l'issue d'un dîner des 28 consacré au Brexit.

Son homologue de la Commission, Jean-Claude Juncker, a insisté pour que Londres enclenche "aussi vite que possible" la procédure régissant sa future séparation.

Le Premier ministre conservateur britannique n'a rien cédé sur ce point en répétant qu'il laisserait à son successeur au 10, Downing Street le soin d'activer la "clause de retrait" de son pays, l'article 50 du Traité de Lisbonne (2009).

"La décision de faire jouer l'article 50 reviendra au prochain cabinet une fois qu'il aura déterminé le but poursuivi", a-t-il répété.

Pour son ultime apparition à un sommet européen, David Cameron a été contraint à la douloureuse tâche d'expliquer son cuisant échec au référendum du 23 juin, qui a vu 52% des Britanniques voter pour larguer les amarres avec l'Europe.

Il a défendu sa décision de convoquer un référendum: "Bien sûr que je regrette le résultat mais je ne regrette pas d'avoir organisé le référendum, c'était la bonne chose à faire".

"Il était ému (...) Il avait plaidé pour une réponse du peuple britannique qui n'a pas été celle du scrutin", a raconté le président français François Hollande.

"Il sentait bien que c'était une décision historique et se sentait responsable", a-t-il témoigné, soulignant qu'il n'y avait eu "autour de la table pas de volonté d'humilier" David Cameron "parce que ç'aurait été humilier le peuple britannique".

- Quel futur pour l'UE ? -

Les flèches ont plutôt été décochées à l'attention des partisans du Brexit. "Ce que je ne comprends pas, c'est que ceux qui voulaient partir soient totalement incapables de nous dire clairement ce qu'ils veulent", a ainsi accusé Jean-Claude Juncker.

A la peine depuis leur victoire surprise au référendum, les chefs du camp du Brexit ont commencé à rétropédaler sur des promesses phares de leur campagne.

M. Cameron a plaidé à Bruxelles pour une "relation la plus étroite possible" entre Londres et l'UE une fois le divorce effectif, faisant valoir que les 27 autres Etats membres resteront "des voisins, des amis, des alliés, des partenaires".

L'Union "est assez forte pour surmonter le départ de la Grande-Bretagne et continuer à aller de l'avant même à 27", a voulu rassurer la Chancelière allemande Angela Merkel.

L'Allemagne, la France et l'Italie, les trois poids lourds fondateurs de l'UE et principales économies de la zone euro, ont plaidé pour donner une "nouvelle impulsion" au projet européen, aux contours encore flous.

Les pays fondateurs de l'Union "ne sont pas les seuls à porter le projet", a mis en garde M. Juncker, dans un appel à associer la voix des pays d'Europe de l'Est.

Derniers commentaires

Installez nos applications
Divulgation des risques: Négocier des instruments financiers et/ou des crypto-monnaies implique des risques élevés, notamment le risque de perdre tout ou partie de votre investissement, et cela pourrait ne pas convenir à tous les investisseurs. Les prix des crypto-monnaies sont extrêmement volatils et peuvent être affectés par des facteurs externes tels que des événements financiers, réglementaires ou politiques. La négociation sur marge augmente les risques financiers.
Avant de décider de négocier des instruments financiers ou des crypto-monnaies, vous devez être pleinement informé des risques et des frais associés aux transactions sur les marchés financiers, examiner attentivement vos objectifs de placement, votre niveau d'expérience et votre tolérance pour le risque, et faire appel à des professionnels si nécessaire.
Fusion Media tient à vous rappeler que les données contenues sur ce site Web ne sont pas nécessairement en temps réel ni précises. Les données et les prix sur affichés sur le site Web ne sont pas nécessairement fournis par un marché ou une bourse, mais peuvent être fournis par des teneurs de marché. Par conséquent, les prix peuvent ne pas être exacts et peuvent différer des prix réels sur un marché donné, ce qui signifie que les prix sont indicatifs et non appropriés à des fins de trading. Fusion Media et les fournisseurs de données contenues sur ce site Web ne sauraient être tenus responsables des pertes ou des dommages résultant de vos transactions ou de votre confiance dans les informations contenues sur ce site.
Il est interdit d'utiliser, de stocker, de reproduire, d'afficher, de modifier, de transmettre ou de distribuer les données de ce site Web sans l'autorisation écrite préalable de Fusion Media et/ou du fournisseur de données. Tous les droits de propriété intellectuelle sont réservés par les fournisseurs et/ou la plateforme d’échange fournissant les données contenues sur ce site.
Fusion Media peut être rémunéré par les annonceurs qui apparaissent sur le site Web, en fonction de votre interaction avec les annonces ou les annonceurs.
La version anglaise de ce document est celle qui s'impose et qui prévaudra en cas de différence entre la version anglaise et la version française.
© 2007-2024 - Fusion Media Ltd Tous droits réservés