Ce midi sur les marchés des changes, la livre sterling s'offrait enfin un petit rebond après avoir enchaîné les séances de baisses post Brexit. Pour l'heure, le 'cable' (la paire sterling/dollar) se reprend de 0,80% à 1,3029 dollar, et d'autant face à l'euro. Dans ces conditions, l'euro affiche un retrait parallèle de 0,80% contre le sterling à 0,8513, et cède aussi 0,24% face au yen à 112,15. Rien à signaler du côté du dollar (neutre à 1,1087) ni du franc suisse.
Après un accès d'inquiétude sur la stabilité financière du Royaume-Uni, mis à mal par la chute du sterling alors que le pays est un pays est en situation de déficit courant, le calme revient : en un mois, la livre perd toujours 10,5% de sa valeur contre le dollar, et 8,3% contre l'euro, variations qui atteignent sur un an - 15,8% et - 16,5%.
En outre, au-delà des incertitudes qui restent de mise quant aux conditions de sortie du Royaume-Uni de l'Union européenne, d'autres risques politiques menacent le Vieux Continent. Comme le rappelle Oddo & Cie ce matin, 'depuis l'arrivée de Matteo Renzi (le président du conseil italien, ndlr) au pouvoir, on avait presque oublié que l'Italie avait une longue histoire d'instabilité politique, indiquent les analystes.
Et Oddo de souligner : ce risque refait surface puisque le Premier ministre a lié son sort au référendum sur la réforme constitutionnelle qui aura lieu cet automne. C'est un pari hautement risqué. S'il perd ce référendum, ce qui n'est pas exclu, on aura sur les bras un choc politique dans un grand pays, après celui qui frappe le Royaume-Uni'. Qui plus est au sein de la zone euro.
Par ailleurs, que retenir des 'minutes', c'est-à-dire le compte-rendu du comité de politique monétaire (le FOMC) de la Fed qui s'est tenu les 14 et 15 juin derniers (soit avant le vote du 'Brexit' au Royaume-Uni) et qui a été publié hier soir ? Selon les analystes d'Aurel BGC, sans surprise, les membres du FOMC attendaient donc d'en savoir plus sur l'impact du Brexit, qui était potentiel à l'époque (et le reste encore...). (...) De manière générale, le FOMC fait toujours preuve d'une grande prudence, ce qui a rassuré le S&P 500 hier mais n'est pas une surprise. Depuis le Brexit, Janet Yellen ne s'est pas exprimé.
Du côté des des indicateurs, les investisseurs prendront connaissance tout à l'heure des résultats de l'enquête ADP sur l'emploi privé aux Etats-Unis au titre du mois écoulé, prélude habituel aux chiffres mensuels de l'emploi, et des inscriptions hebdomadaires au chômage.
Pénalisée par les biens d'équipement, la production industrielle a quant à elle reculé de 1,3% en Allemagne en mai par rapport à avril, après avoir progressé de 0,5% le mois précédent (chiffre révisé de +0,8%), a fait savoir l'office fédéral statistique.
EG
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Après un accès d'inquiétude sur la stabilité financière du Royaume-Uni, mis à mal par la chute du sterling alors que le pays est un pays est en situation de déficit courant, le calme revient : en un mois, la livre perd toujours 10,5% de sa valeur contre le dollar, et 8,3% contre l'euro, variations qui atteignent sur un an - 15,8% et - 16,5%.
En outre, au-delà des incertitudes qui restent de mise quant aux conditions de sortie du Royaume-Uni de l'Union européenne, d'autres risques politiques menacent le Vieux Continent. Comme le rappelle Oddo & Cie ce matin, 'depuis l'arrivée de Matteo Renzi (le président du conseil italien, ndlr) au pouvoir, on avait presque oublié que l'Italie avait une longue histoire d'instabilité politique, indiquent les analystes.
Et Oddo de souligner : ce risque refait surface puisque le Premier ministre a lié son sort au référendum sur la réforme constitutionnelle qui aura lieu cet automne. C'est un pari hautement risqué. S'il perd ce référendum, ce qui n'est pas exclu, on aura sur les bras un choc politique dans un grand pays, après celui qui frappe le Royaume-Uni'. Qui plus est au sein de la zone euro.
Par ailleurs, que retenir des 'minutes', c'est-à-dire le compte-rendu du comité de politique monétaire (le FOMC) de la Fed qui s'est tenu les 14 et 15 juin derniers (soit avant le vote du 'Brexit' au Royaume-Uni) et qui a été publié hier soir ? Selon les analystes d'Aurel BGC, sans surprise, les membres du FOMC attendaient donc d'en savoir plus sur l'impact du Brexit, qui était potentiel à l'époque (et le reste encore...). (...) De manière générale, le FOMC fait toujours preuve d'une grande prudence, ce qui a rassuré le S&P 500 hier mais n'est pas une surprise. Depuis le Brexit, Janet Yellen ne s'est pas exprimé.
Du côté des des indicateurs, les investisseurs prendront connaissance tout à l'heure des résultats de l'enquête ADP sur l'emploi privé aux Etats-Unis au titre du mois écoulé, prélude habituel aux chiffres mensuels de l'emploi, et des inscriptions hebdomadaires au chômage.
Pénalisée par les biens d'équipement, la production industrielle a quant à elle reculé de 1,3% en Allemagne en mai par rapport à avril, après avoir progressé de 0,5% le mois précédent (chiffre révisé de +0,8%), a fait savoir l'office fédéral statistique.
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