Le titre chute de près de 4% après la dégradation des analystes de Société Générale (PA:SOGN) (SG).
Le conseil du bureau d'études sur l'action du groupe de services parapétroliers Bourbon est passé à vente (au lieu de Conserver). L'objectif de cours est de plus divisé par deux et revient à six euros.
Le bureau d'études estime que les comptes 2016 de Bourbon sont jugés décevants et ses perspectives pour 2017 préoccupantes. Selon SG, le groupe devrait aligner, entre 2017 et 2019, plus de 620 millions d'euros de pertes nettes, ce qui à cet horizon ramènerait l'actif net vers six euros par action, contre 15 euros en 2016.
Ce qui fonctionne une fois ne fonctionne pas forcément deux fois, écrit SG en référence ce que les analystes appellent le modèle 'Fredriksen-Chateauvieux, du nom des actionnaires de référence des norvégiens Seadrill et Frontline, et de Bourbon. Il s'agit, à partir d'investissements massifs financés par endettement, de faire des groupes en question des leaders sur leurs secteurs en cinq ans seulement. Si ce processus est bien exécuté, la croissance supérieure et les dividendes qui en résultent peuvent conduire à d'importants retours aux actionnaires, rappelle SG.
Cependant, au bout de la première période de cinq ans, Seadrill et Bourbon ont commencé à réinvestir massivement avant d'avoir réduit leur dette issue de leur premier plan quinquennal, déplorent les analystes, qui concluent que la morale du conte est donc la suivante : ce qui fonctionne pendant cinq ans ne marche pas nécessairement pendant dix ans.
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Le conseil du bureau d'études sur l'action du groupe de services parapétroliers Bourbon est passé à vente (au lieu de Conserver). L'objectif de cours est de plus divisé par deux et revient à six euros.
Le bureau d'études estime que les comptes 2016 de Bourbon sont jugés décevants et ses perspectives pour 2017 préoccupantes. Selon SG, le groupe devrait aligner, entre 2017 et 2019, plus de 620 millions d'euros de pertes nettes, ce qui à cet horizon ramènerait l'actif net vers six euros par action, contre 15 euros en 2016.
Ce qui fonctionne une fois ne fonctionne pas forcément deux fois, écrit SG en référence ce que les analystes appellent le modèle 'Fredriksen-Chateauvieux, du nom des actionnaires de référence des norvégiens Seadrill et Frontline, et de Bourbon. Il s'agit, à partir d'investissements massifs financés par endettement, de faire des groupes en question des leaders sur leurs secteurs en cinq ans seulement. Si ce processus est bien exécuté, la croissance supérieure et les dividendes qui en résultent peuvent conduire à d'importants retours aux actionnaires, rappelle SG.
Cependant, au bout de la première période de cinq ans, Seadrill et Bourbon ont commencé à réinvestir massivement avant d'avoir réduit leur dette issue de leur premier plan quinquennal, déplorent les analystes, qui concluent que la morale du conte est donc la suivante : ce qui fonctionne pendant cinq ans ne marche pas nécessairement pendant dix ans.
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