La croissance de l'économie italienne a accéléré au deuxième trimestre à 0,3% après avoir été particulièrement atone au premier trimestre, selon une première estimation publiée vendredi par l'Institut de statistiques Istat.
Ce chiffre est en ligne avec les attentes des économistes, selon un consensus établi par l'agence Dow Jones Newswires.
La croissance de 0,1% enregistrée au premier trimestre avait été toutefois particulièrement faible par rapport au niveau de 0,9% enregistré en France ou à celui de 1,5% en Allemagne.
En glissement annuel, le PIB italien a progressé de 0,8% au deuxième trimestre, a ajouté l'Istat dans son communiqué.
La croissance du deuxième trimestre est le résultat "d'une diminution de la valeur ajoutée de l'agriculture et d'une augmentation de la valeur ajoutée de l'industrie et des services", a souligné l'Istat, sans plus de précisions.
Sur l'ensemble de l'année, le gouvernement de Silvio Berlusconi mise sur une croissance de 1,1%.
Pressé par le patronat et les syndicats, M. Berlusconi a annoncé jeudi l'adoption d'ici fin septembre d'un "pacte" pour stimuler l'économie afin de rassurer les marchés financiers qui craignent que l'Italie soit la prochaine victime de la crise de la dette.
Alors que la faiblesse de la croissance est le talon d'Achille de la péninsule, les organisations internationales comme l'OCDE ou le FMI, les institutions européennes ou la Banque d'Italie appellent régulièrement le gouvernement à mettre en oeuvre des réformes structurelles audacieuses.