Investing.com - La journée de vendredi aura vu la fin d'une semaine instable et tumultueuse pour les marchés, dominée par la dégradation historique de la notation monétaire américaine et l'aggravation de l'angoisse d'une contagion de la zone euro par la crise de la dette, tandis que le franc suisse s'effondrait sur fond de rumeurs selon lesquelles la Banque Nationale Suisse effectuerait de nouvelles actions destinées à l'affaiblir.
Le moral des investisseurs avait en effet été mis à mal dès lundi, après que l'agence Standard & Poor's ait décidé d'abaisser d'un cran son appréciation des obligations des Etats-Unis de AAA vers AA+ après la fermeture des marchés de vendredi.
Elle l'a par ailleurs maintenue sous une perspective négative, indiquant qu'elle pourrait récidiver d'ici 12 à 18 mois.
Cette manoeuvre a poussé les acteurs de marchés à éviter les positions les plus risquées, notamment les actions et les devises à haut rendement, pour s'en tenir aux refuges traditionnels comme le yen, le swissy et l'or.
La banque centrale américaine s'est quand à elle engagée mardi à maintenir son taux d'intérêt directeur à son plus bas niveau de tous les temps, précisant que sa politique monétaire resterait assouplie jusqu'à ce que "la première moitié de l'année 2013 soit passée".
Dans son communiqué, elle a déploré que la croissance soit bien plus lente qu'espéré et que le marché de l'emploi ait régressé, ravivant les inquiétudes concernant les perspectives économiques américaines.
Le goût pour le risque a fondu le lendemain avec l'explosion de la peur d'une extension des problèmes de suredettement au secteur bancaire de la zone euro, les bruits évoquant une rétrogradation des bons du trésor français entraînant des doutes sur la santé des plus gros prêteurs du pays, notamment la Société Générale.
La banque centrale helvétique a annoncé pour sa part qu'elle prendrait de nouvelles mesures destinées à calmer l'emballement de la monnaie nationale, notamment des injections de liquidités sur les marchés financiers et des échanges de devises sur le celui des changes.
La pression baissière qu'elle subissait s'est trouvée aggravée jeudi par l'hypothèse de son indexation à l'euro, l'audace faisant son retour après qu'une étude officielle ait montré que les nouvelles inscriptions au chômage américaines étaient tombées la semaine précédente à leur plus bas niveau des quatre derniers mois.
Des informations émanant du gouvernement avaient par ailleurs indiqué vendredi que les ventes au détail américaines avaient augmenté de 0.5% en juillet, signant elles aussi leur meilleure performance sur une période similaire.
Les incertitudes pesant sur le futur économique des Etats-Unis restaient encore vives après que l'indice préliminaire de l'université du Michigan sur le moral des consommateurs ait plongé pour août à son pire niveau en trente ans.
Plusieurs gouvernements européens, notamment la France, l'Italie et l'Espagne ont empêché les ventes à découvert de valeurs financières afin d'endiguer la volatilité s'étant récemment emparée du secteur.
L'attention des observateurs sera concentrée la semaine prochaine sur les chiffres préliminaires de l'inflation au détail américaine, mais aussi sur la rencontre de mardi entre Angela Merkel, la chancelière allemande, et son homologue français.
Investing.com a rassemblé pour vous le calendrier de ces évènements ainsi que d'autres également susceptibles d'influencer les marchés au cours de la semaine à venir.
Lundi 15 août
La Japon dévoilera l'estimation de son produit intérieur brut, la mesure la plus générale de l'activité économique et plus important des signes de vigueur de celle-ci.
L'Australie fera de même avec les chiffres des ventes de véhicules neufs, reflet fidèle de la confiance des consommateurs.
Le Royaume-Uni ne sera pas en reste avec l'inflation des prix des logements constatée par les acteurs du secteur, indice fort de sa santé.
En zone euro, la Frane et l'Italie resteront inactives pour cause de jour férié, alors que le gouvernement Suisse divulguera son taux d'inflation des coûts de production, préfigurant la hausse des prix à la consommation.
Les Etats-Unis concluront la journée avec leurs informations officielle sur l'activité manufacturière dans la région de New York et un rapport sur les investissements nationaux et étrangers dans le pays.
Mardi 16 août
La Réserve Bancaire d'Australie publiera le compte-rendu de la dernière réunion de son conseil directeur, comprenant une analyse en profondeur des conditions financières et économiques ayant influencé le vote sur les taux d'intérêt.
La Grande-Bretagne l'imitera avec sa hausse des prix à la consommation, qui représente la plus grande part de l'inflation totale, tandis que la Banque d'Angleterre rendra publique sa lettre sur l'inflation.
La zone euro fera de même avec les informations préliminaires sur son PIB, et l'Allemagne rendra un rapport sur la croissance économique, tandis que la région dévoilera également le solde de son commerce extérieur.
Le gouvernement canadien divulguera le volume des ventes manufacturières, signe important de vigueur de l'économie.
Les autorités américaines annonceront pour leur part le nombre des permis de construire qu'elles ont délivrés, préfigurant l'activité à venir dans le domaine du bâtiment, ainsi que des chiffres concernant les lancements de chantiers, sans oublier les prix à l'import, la production industrielle, indice crucial de santé économique, et le taux d'utilisation des capacités productives.
Mercredi 17 août
La Nouvelle-Zélande donnera son inflation des prix à la production officielle, signe avant-coureur de celle au détail, et les autorités d'Australie l'évolution des coûts de sa main-d'oeuvre qu'elles auront mesurée, ainsi que l'indice des signaux économiques prévisionnels, destiné à prédire la direction de l'économie future.
La zone euro fera de même avec sa hausse des prix à la consommation, qui constitue la plus grosse partie de l'inflation générale, mais aussi l'état de la balance du commerce extérieur régional.
Le gouvernement du Royaume-Uni annoncera les variations subies par le nombre de ses inscrits au chômage, reflétant sa santé économique, ainsi que des informations sur les revenus moyens et le taux de chômage général.
La Banque d'Angleterre publiera pour sa part le compte-rendu détaillé de sa plus récente réunion d'orientation de sa politique monétaire, donnant le point de vue adopté par la banque et expliquant sa décision concernant les taux d'intérêt.
Le Canada divulguera le volume des achats de titres étrangers, fortement liés à la demande monétaire.
Les autorités des Etats-Unis feront connaître en cours d'après-midi leur inflation des prix à la production, signe avant-coureur de celle au détail, ainsi que le volume des réserves de pétrole brut.
Jeudi 18 août
Le Japon dévoilera le solde de sa balance commerciale, faisant la différence entre les valeurs des biens ou services exportés et importés au cours du mois
Le gouvernement de Grande-Bretagne donnera le volume des ventes au détail, premier signe des dépenses de consommation, qui représentent la majeure partie de l'activité économique totale.
Le Canada fera de même avec ses ventes en gros, préfigurant la demande des consommateurs, ainsi qu'avec un indice des signaux économiques prévisionnels, utilisé pour prédire la direction que prendra l'économie.
Les Etats-Unis ne seront pas en reste avec une série de résultats économiques, notamment le nombre des nouvelles inscriptions au chômage enregistrées par les autorités, les ventes de logements d'occasion, l'activité manufacturière dans la région de Philadelphie ainsi qu'un inventaire des réserves de gaz naturel.
Vendredi 19 août
La Nouvelle-Zélande rendra public le nombre des arrivées de visiteurs, et le volume des dépenses par carte de crédit.
En zone euro, l'Allemagne annoncera son inflation des prix à la production officielle, préfigurant celle au détail, alors que le Royaume-Uni fera de même concernant les emprunts publics nets.
Le Canada clôturera le bal avec sa hausse des prix à la consommation mesurée par les autorités, qui représente la plus grande part de l'inflation totale.
Le moral des investisseurs avait en effet été mis à mal dès lundi, après que l'agence Standard & Poor's ait décidé d'abaisser d'un cran son appréciation des obligations des Etats-Unis de AAA vers AA+ après la fermeture des marchés de vendredi.
Elle l'a par ailleurs maintenue sous une perspective négative, indiquant qu'elle pourrait récidiver d'ici 12 à 18 mois.
Cette manoeuvre a poussé les acteurs de marchés à éviter les positions les plus risquées, notamment les actions et les devises à haut rendement, pour s'en tenir aux refuges traditionnels comme le yen, le swissy et l'or.
La banque centrale américaine s'est quand à elle engagée mardi à maintenir son taux d'intérêt directeur à son plus bas niveau de tous les temps, précisant que sa politique monétaire resterait assouplie jusqu'à ce que "la première moitié de l'année 2013 soit passée".
Dans son communiqué, elle a déploré que la croissance soit bien plus lente qu'espéré et que le marché de l'emploi ait régressé, ravivant les inquiétudes concernant les perspectives économiques américaines.
Le goût pour le risque a fondu le lendemain avec l'explosion de la peur d'une extension des problèmes de suredettement au secteur bancaire de la zone euro, les bruits évoquant une rétrogradation des bons du trésor français entraînant des doutes sur la santé des plus gros prêteurs du pays, notamment la Société Générale.
La banque centrale helvétique a annoncé pour sa part qu'elle prendrait de nouvelles mesures destinées à calmer l'emballement de la monnaie nationale, notamment des injections de liquidités sur les marchés financiers et des échanges de devises sur le celui des changes.
La pression baissière qu'elle subissait s'est trouvée aggravée jeudi par l'hypothèse de son indexation à l'euro, l'audace faisant son retour après qu'une étude officielle ait montré que les nouvelles inscriptions au chômage américaines étaient tombées la semaine précédente à leur plus bas niveau des quatre derniers mois.
Des informations émanant du gouvernement avaient par ailleurs indiqué vendredi que les ventes au détail américaines avaient augmenté de 0.5% en juillet, signant elles aussi leur meilleure performance sur une période similaire.
Les incertitudes pesant sur le futur économique des Etats-Unis restaient encore vives après que l'indice préliminaire de l'université du Michigan sur le moral des consommateurs ait plongé pour août à son pire niveau en trente ans.
Plusieurs gouvernements européens, notamment la France, l'Italie et l'Espagne ont empêché les ventes à découvert de valeurs financières afin d'endiguer la volatilité s'étant récemment emparée du secteur.
L'attention des observateurs sera concentrée la semaine prochaine sur les chiffres préliminaires de l'inflation au détail américaine, mais aussi sur la rencontre de mardi entre Angela Merkel, la chancelière allemande, et son homologue français.
Investing.com a rassemblé pour vous le calendrier de ces évènements ainsi que d'autres également susceptibles d'influencer les marchés au cours de la semaine à venir.
Lundi 15 août
La Japon dévoilera l'estimation de son produit intérieur brut, la mesure la plus générale de l'activité économique et plus important des signes de vigueur de celle-ci.
L'Australie fera de même avec les chiffres des ventes de véhicules neufs, reflet fidèle de la confiance des consommateurs.
Le Royaume-Uni ne sera pas en reste avec l'inflation des prix des logements constatée par les acteurs du secteur, indice fort de sa santé.
En zone euro, la Frane et l'Italie resteront inactives pour cause de jour férié, alors que le gouvernement Suisse divulguera son taux d'inflation des coûts de production, préfigurant la hausse des prix à la consommation.
Les Etats-Unis concluront la journée avec leurs informations officielle sur l'activité manufacturière dans la région de New York et un rapport sur les investissements nationaux et étrangers dans le pays.
Mardi 16 août
La Réserve Bancaire d'Australie publiera le compte-rendu de la dernière réunion de son conseil directeur, comprenant une analyse en profondeur des conditions financières et économiques ayant influencé le vote sur les taux d'intérêt.
La Grande-Bretagne l'imitera avec sa hausse des prix à la consommation, qui représente la plus grande part de l'inflation totale, tandis que la Banque d'Angleterre rendra publique sa lettre sur l'inflation.
La zone euro fera de même avec les informations préliminaires sur son PIB, et l'Allemagne rendra un rapport sur la croissance économique, tandis que la région dévoilera également le solde de son commerce extérieur.
Le gouvernement canadien divulguera le volume des ventes manufacturières, signe important de vigueur de l'économie.
Les autorités américaines annonceront pour leur part le nombre des permis de construire qu'elles ont délivrés, préfigurant l'activité à venir dans le domaine du bâtiment, ainsi que des chiffres concernant les lancements de chantiers, sans oublier les prix à l'import, la production industrielle, indice crucial de santé économique, et le taux d'utilisation des capacités productives.
Mercredi 17 août
La Nouvelle-Zélande donnera son inflation des prix à la production officielle, signe avant-coureur de celle au détail, et les autorités d'Australie l'évolution des coûts de sa main-d'oeuvre qu'elles auront mesurée, ainsi que l'indice des signaux économiques prévisionnels, destiné à prédire la direction de l'économie future.
La zone euro fera de même avec sa hausse des prix à la consommation, qui constitue la plus grosse partie de l'inflation générale, mais aussi l'état de la balance du commerce extérieur régional.
Le gouvernement du Royaume-Uni annoncera les variations subies par le nombre de ses inscrits au chômage, reflétant sa santé économique, ainsi que des informations sur les revenus moyens et le taux de chômage général.
La Banque d'Angleterre publiera pour sa part le compte-rendu détaillé de sa plus récente réunion d'orientation de sa politique monétaire, donnant le point de vue adopté par la banque et expliquant sa décision concernant les taux d'intérêt.
Le Canada divulguera le volume des achats de titres étrangers, fortement liés à la demande monétaire.
Les autorités des Etats-Unis feront connaître en cours d'après-midi leur inflation des prix à la production, signe avant-coureur de celle au détail, ainsi que le volume des réserves de pétrole brut.
Jeudi 18 août
Le Japon dévoilera le solde de sa balance commerciale, faisant la différence entre les valeurs des biens ou services exportés et importés au cours du mois
Le gouvernement de Grande-Bretagne donnera le volume des ventes au détail, premier signe des dépenses de consommation, qui représentent la majeure partie de l'activité économique totale.
Le Canada fera de même avec ses ventes en gros, préfigurant la demande des consommateurs, ainsi qu'avec un indice des signaux économiques prévisionnels, utilisé pour prédire la direction que prendra l'économie.
Les Etats-Unis ne seront pas en reste avec une série de résultats économiques, notamment le nombre des nouvelles inscriptions au chômage enregistrées par les autorités, les ventes de logements d'occasion, l'activité manufacturière dans la région de Philadelphie ainsi qu'un inventaire des réserves de gaz naturel.
Vendredi 19 août
La Nouvelle-Zélande rendra public le nombre des arrivées de visiteurs, et le volume des dépenses par carte de crédit.
En zone euro, l'Allemagne annoncera son inflation des prix à la production officielle, préfigurant celle au détail, alors que le Royaume-Uni fera de même concernant les emprunts publics nets.
Le Canada clôturera le bal avec sa hausse des prix à la consommation mesurée par les autorités, qui représente la plus grande part de l'inflation totale.