Le fabricant américain de processeurs Marvell Technology Group a été condamné mercredi par un tribunal à payer 1,1 milliard de dollars de dommages pour avoir "intentionnellement" violé des brevets appartenant à l'université Carnegie Mellon.
La société a utilisé des technologies développées par l'établissement universitaire qui permettent d'accroître la justesse de la lecture de données sur certains disques magnétiques, selon le verdict rendu par un tribunal de l'Etat de Pennsylvanie (nord-est des Etats-Unis).
Marvell arguait que les brevets en cause n'étaient pas valides, une justification rejetée par les jurés qui ont condamné l'entreprise à verser 1,1 milliard de dollars de dommages, a précisé le cabinet d'avocats K&L Gates qui représentait l'université au procès.
Les jurés ayant estimé que Marvell avait "intentionnellement" violé le brevet, la somme pourra être triplée par le juge chargé de valider la condamnation.
Sollicitée par l'AFP, la société basée en Californie (ouest) n'a pas répondu à la requête.