La dette publique de la France a diminué de 14,5 milliards d'euros par rapport à la fin juin, pour s'établir à 1.818,1 milliards d'euros fin septembre, soit 89,9% du Produit intérieur brut (PIB), a annoncé jeudi l'Institut national de la statistique et des études économiques.
La dette publique au sens des critères européens de Maastricht a ainsi reculé de 1,1 point par rapport à la fin du deuxième trimestre.
La dette cumulée de l'Etat, des collectivités locales et de la Sécurité sociale atteignait en effet 91,0% du PIB fin juin.
La contraction constatée au troisième trimestre est surtout due à un désendettement des administrations centrales. La contribution de l'État à la dette publique en effet diminué de 13,8 milliards d'euros sur ces trois mois.
Plus marginalement, les administrations de la Sécurité sociale se sont elles aussi désendettées, leur contribution à la dette diminuant de 1,1 milliard d'euros, a précisé l'Insee dans un communiqué.
La dette des administrations publiques locales a légèrement augmenté, progressant de 400 millions d'euros, "suivant un profil proche de celui observé aux troisièmes trimestres des années précédentes", a indiqué l'Insee.
La contribution des organismes divers d'administration centrale est stable (+100 millions d'euros), a précisé l'Insee.
Le gouvernement s'attend à une dette publique de 89,9% du PIB fin 2012, puis de 91,3% fin 2013, avant une décrue à partir de 2014 (90,5%, puis 88,5% en 2015)