Au terme du premier fixing de ce vendredi à Londres, l'once d'or cotait 1.335,8 dollars (+ 3,6 dollars par rapport au fixing d'hier après-midi) et 1.087,7 euros (+ 0,8 euro).
Et pourtant, le rendement du T-Note fédéral à dix ans, le produit obligataire de référence aux Etats-Unis, se tend toujours : il a déjà gagné plus de 20 points de base depuis le début de l'année, à 2,63% ce midi. Le 'cinq ans' a progressé d'autant de points à peu près et le talonne, à 2,42%.
L'or, qui par définition ne procure aucun rendement, tend à souffrir du creusement du différentiel entre le sien (0%) et celui des produits obligataires.
Reste des facteurs de soutiens, par exemple géopolitiques, mais surtout financiers puisque le dollar, principale devise de référence de l'or, ne parvient pas à se reprendre. Face à l'euro, il a encore perdu environ 2% de sa valeur depuis le début de l'année.
Autre catalyseur : aux Etats-Unis, le vote de la baisse d'impôts voulue par Donald Trump n'a pas été accompagné d'une baisse correspondante des dépenses alors que la dette fédérale dépasse déjà 100% du PIB. Comme le Congrès rechigne à voter un énième relèvement du plafond de l'endettement fédéral, le risque de 'shutdown' (la fermeture des administrations fédérales, faute de crédit) menace.
Soulignons d'ailleurs, hier, une nette remontée de l'encours de lingots formant la contrepartie du SPDR Gold Shares américain, le premier ETF aurifère au monde : stable depuis le 10 janvier à 829 tonnes, il est remonté d'un coup à 840,8 tonnes.
EG
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Et pourtant, le rendement du T-Note fédéral à dix ans, le produit obligataire de référence aux Etats-Unis, se tend toujours : il a déjà gagné plus de 20 points de base depuis le début de l'année, à 2,63% ce midi. Le 'cinq ans' a progressé d'autant de points à peu près et le talonne, à 2,42%.
L'or, qui par définition ne procure aucun rendement, tend à souffrir du creusement du différentiel entre le sien (0%) et celui des produits obligataires.
Reste des facteurs de soutiens, par exemple géopolitiques, mais surtout financiers puisque le dollar, principale devise de référence de l'or, ne parvient pas à se reprendre. Face à l'euro, il a encore perdu environ 2% de sa valeur depuis le début de l'année.
Autre catalyseur : aux Etats-Unis, le vote de la baisse d'impôts voulue par Donald Trump n'a pas été accompagné d'une baisse correspondante des dépenses alors que la dette fédérale dépasse déjà 100% du PIB. Comme le Congrès rechigne à voter un énième relèvement du plafond de l'endettement fédéral, le risque de 'shutdown' (la fermeture des administrations fédérales, faute de crédit) menace.
Soulignons d'ailleurs, hier, une nette remontée de l'encours de lingots formant la contrepartie du SPDR Gold Shares américain, le premier ETF aurifère au monde : stable depuis le 10 janvier à 829 tonnes, il est remonté d'un coup à 840,8 tonnes.
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