🤑 Il n'y a pas plus abordable. Saisissez cette offre de -60 % pour le Black Friday avant qu'elle ne disparaisse...PROFITER DES SOLDES

La quasi-paralysie du trafic aérien européen estimée à 200 millions de dollars par jour

Publié le 16/04/2010 18:50

Le coût de la quasi-paralysie du trafic dans le ciel européen est estimé à quelque 200 millions de dollars mais les experts restent prudents son impact réel face à l'incertitude sur la dissipation du nuage de cendres volcaniques venu d'Islande.

"Au niveau de perturbation actuel (...), l'impact financier sur les compagnies aériennes est de plus de 200 millions de dollars (147,3 millions d'euros) par jour en termes de chiffre d'affaires perdu", a annoncé vendredi un porte-parole de l'Association internationale du transport aérien (IATA), Anthony Concil.

Aucun des grands transporteurs européens, Air France-KLM, British Airways ou Lufthansa, n'a dévoilé le coût des annulations de centaines de leurs vols depuis jeudi.

L'IATA a fait ses calculs sur la base du chiffre d'affaires perdu. Mais le coût peut s'avérer plus complexe à estimer, faute de savoir combien de voyageurs choisiront le remboursement intégral de leur billet - une perte de recettes pour les compagnies - plutôt que le report de leur vol.

"Tant que nous n'avons pas de visibilité sur la durée de ces perturbations, il est difficile de dire quel est le coût pour les compagnies", explique en outre Marina Devitt, de la maison de courtage Goodbody à Dublin.

Interrogé par l'AFP, ADP, gestionnaire des aéroports parisiens, a également indiqué qu'il était "trop tôt pour avoir des estimations".

Une façon de le calculer est de prendre la recette d'une compagnie sur une année et de la diviser par 365, avance néanmoins un expert parisien.

Sur cette base, "pour Air France-KLM, une paralysie totale du trafic pendant une journée coûte environ 30 millions d'euros, pour British Airways, ce sont 25 millions d'euros", ajoute un autre analyste à Paris.

Le nuage de cendres volcaniques pourrait coûter au total 50 millions d'euros par jour pour l'ensemble du secteur aérien en Allemagne et "moins de 10 millions d'euros par jour" pour Lufthansa, estime de son côté Per-Ola Hellgren, analyste de la banque LBBW.

La compagnie finlandaise Finnair a évalué l'impact à deux millions d'euros par jour.

Selon la revue spécialisée dans le trafic aérien Boarding.dk, celui-ci s'élève à 16 millions d'euros pour la première compagnie scandinave, SAS, et à 4 millions pour la low-cost norvégienne Norwegian.

Les compagnies devraient toutefois récupérer une partie de ces recettes perdues dans la mesure où le taux de remplissage des avions sera maximal à la reprise du trafic quand il est habituellement de l'ordre de 75% pour une compagnie généraliste et un peu plus pour une low cost.

Avec des avions cloués au sol, elles économisent par ailleurs les coûts de kérosène.

"L'impact ponctuel sur le bénéfice (de l'irlandaise Ryanair) devrait être faible dans la mesure où la plupart des coûts opérationnels vont être évités, exception faite des locations d'avions et des coûts salariaux", relève la maison de courtage irlandaise NCB.

A Berlin, Londres et Paris, les analystes se montrent ainsi plutôt optimistes pour l'avenir d'autant plus que cet événement n'affectera pas le comportement des passagers.

"Il n'y aura pas d'effet de long terme sur le secteur aérien comme après les attentats du 11 septembre où il y avait derrière une problématique de sécurité", résume Olivier Fainsilber du cabinet Oliver Wyman.

Il ajoute que la valeur des compagnies ne devrait pas être affectée au-delà de la recette perdue sur quelques jours dans la mesure où il ne s'agit pas d'un changement structurel mais d'un arrêt du trafic consécutif à un événement exceptionnel.

Steve Bond, spécialiste des questions aériennes à l'université de Londres, souligne cependant qu'il n'y a "aucun précédent à ce niveau". cela pourrait donc représenter un "risque pour la survie" des petites compagnies au moment où le trafic émerge à peine de la période de récession, a-t-il ajouté.

Derniers commentaires

Installez nos applications
Divulgation des risques: Négocier des instruments financiers et/ou des crypto-monnaies implique des risques élevés, notamment le risque de perdre tout ou partie de votre investissement, et cela pourrait ne pas convenir à tous les investisseurs. Les prix des crypto-monnaies sont extrêmement volatils et peuvent être affectés par des facteurs externes tels que des événements financiers, réglementaires ou politiques. La négociation sur marge augmente les risques financiers.
Avant de décider de négocier des instruments financiers ou des crypto-monnaies, vous devez être pleinement informé des risques et des frais associés aux transactions sur les marchés financiers, examiner attentivement vos objectifs de placement, votre niveau d'expérience et votre tolérance pour le risque, et faire appel à des professionnels si nécessaire.
Fusion Media tient à vous rappeler que les données contenues sur ce site Web ne sont pas nécessairement en temps réel ni précises. Les données et les prix sur affichés sur le site Web ne sont pas nécessairement fournis par un marché ou une bourse, mais peuvent être fournis par des teneurs de marché. Par conséquent, les prix peuvent ne pas être exacts et peuvent différer des prix réels sur un marché donné, ce qui signifie que les prix sont indicatifs et non appropriés à des fins de trading. Fusion Media et les fournisseurs de données contenues sur ce site Web ne sauraient être tenus responsables des pertes ou des dommages résultant de vos transactions ou de votre confiance dans les informations contenues sur ce site.
Il est interdit d'utiliser, de stocker, de reproduire, d'afficher, de modifier, de transmettre ou de distribuer les données de ce site Web sans l'autorisation écrite préalable de Fusion Media et/ou du fournisseur de données. Tous les droits de propriété intellectuelle sont réservés par les fournisseurs et/ou la plateforme d’échange fournissant les données contenues sur ce site.
Fusion Media peut être rémunéré par les annonceurs qui apparaissent sur le site Web, en fonction de votre interaction avec les annonces ou les annonceurs.
La version anglaise de ce document est celle qui s'impose et qui prévaudra en cas de différence entre la version anglaise et la version française.
© 2007-2024 - Fusion Media Ltd Tous droits réservés