Les tarifs réglementés du gaz naturel pourraient de nouveau augmenter de 4 à 5% au 1er juillet, selon Le Figaro à paraître vendredi, une information que n'a pas confirmée le groupe énergétique GDF Suez.
Selon Le Figaro, l'application des nouvelles règles de calcul régissant la fixation des tarifs réglementés du gaz naturel aboutirait à une nouvelle hausse de 4 à 5% des prix.
"La formule de fixation des prix du gaz - qui prévoit que ceux-ci soient indexés sur ceux du pétrole - permet de tabler sur une hausse de quelque 4,5%", affirme le quotidien.
Interrogé par l'AFP, GDF Suez n'a pas fait de commentaire. "On est toujours en période de calcul (jusqu'au 31 mai, ndlr) et aucune demande n'a encore été déposée auprès de la CRE (Commission de régulation de l'Energie)", a indiqué un porte-parole.
Selon les nouvelles règles de fixation des tarifs réglementés, censées rendre les évolutions plus prévisibles, le gouvernement fixe une fois par an "les barèmes" déterminant le cadre général dans lequel évoluent les prix du gaz naturel.
GDF Suez est ensuite chargé de proposer des hausses ou des baisses de tarifs dans les limites de ce cadre. La CRE approuve ou refuse ensuite la proposition soumise par le groupe privé par le biais d'un avis contraignant.
GDF Suez doit soumettre ses propositions à la CRE avant le 10 juin, pour une éventuelle entrée en application le 1er juillet, a-t-on indiqué auprès du groupe.
Les prix du gaz ont augmenté de près de 10% le 1er avril, soit une hausse des factures annuelles allant de 12 à 85 euros pour les ménages, la première depuis août 2008 et la plus forte depuis novembre 2005.
Face au tollé provoquée par cette augmentation, la CRE avait décidé de mener un audit pour déterminer si, oui ou non, les prix réglementés du gaz doivent toujours obéir aux mêmes règles de calcul (coûts d'approvisionnement de GDF Suez, prenant en compte le niveau des cours du pétrole brut, du fioul et les taux de change).
Les résultats sont attendus dans les prochains jours.