La Bourse de Paris a terminé mercredi en légère hausse, le CAC 40 gagnant 0,35%, la solidité de deux indicateurs américains ayant permis de minimiser les prises de bénéfices.
L'indice vedette a avancé de 13,21 points à 3.760,72 points dans un volume d'échanges de 3,362 milliards d'euros.
Parmi les autres places boursières européennes, Londres a perdu 0,19% tandis que Francfort a pris 0,37% et l'Eurostoxx 50 0,17%.
La séance a été erratique: elle a commencé dans le rouge, le marché ployant sous les prises de bénéfices avant de se reprendre dans l'après-midi.
Il est d'abord revenu à l'équilibre grâce à l'enquête ADP sur l'emploi aux Etats-Unis, meilleure qu'attendu. Celle-ci a montré que le secteur privé a créé 42.000 emplois de plus qu'il n'en a supprimé, soit plus de 2,2 fois plus que le mois précédent.
Les investisseurs ont ensuite salué la publication de l'indicateur ISM services, qui s'est établi à 54,3% en juillet, témoignant d'une accélération de l'activité dans ce secteur qui représente les quatre cinquièmes de l'économie américaine. Les analystes tablaient sur une baisse à 53%.
Les publications d'entreprises qui commencent à se tarir ont été accueillies diversement par le marché. La valeur-phare de la séance a été sans conteste EDF, après l'annonce d'une hausse des prix de l'électricité. Le titre de l'électricien a bondi de 5,48% à 35,13 euros, la plus forte hausse du CAC 40.
La hausse des tarifs d'EDF devrait booster les bénéfices du groupe et lui permettre d'améliorer son bénéfice opérationnel de 950 millions d'euros sur les 12 mois à venir, selon les estimations de la Société Générale.
Après leurs publications semestrielles, le titre Société Générale a gagné 0,68% à 45,70 euros, grâce à un bénéfice net meilleur que prévu au deuxième trimestre (+250%), tandis que celui de l'assureur Axa a perdu 0,65% à 14,64 euros malgré des résultats jugés conformes aux attentes.
Suez Environnement a lâché 0,43% à 15,11 euros, ne profitant pas du relèvement de ses prévisions de croissance pour l'ensemble de l'année 2010, après avoir affiché des résultats semestriels en forte progression.
Les valeurs automobiles se sont repliées au lendemain d'une forte hausse: Peugeot a perdu 2,53% à 23,16 euros et Renault 2,90% à 34,63 euros, terminant en queue du CAC 40.